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« Ce n’est pas vraiment de la cuisine française » : Simone Biles très déçue de la nourriture servie au village olympique

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Simone Biles, le 30 juillet 2024 à Paris.

Photo: : Naomi Baker/Getty Images

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Durée de lecture: 2 Min.

La cantine du village olympique commence à avoir mauvaise réputation auprès des athlètes. Cette fois-ci, c’est la légende américaine Simone Biles qui se risque à une critique de la nourriture servie.
Nombreux sont les athlètes à remettre en cause la qualité de la cantine du village olympique. Ce qui est forcément un peu vexant, pour nous français. Mais y’a t-il vraiment un souci ? Toute juste médaillée d’or par équipes avec les États-Unis, Simone Biles a déploré la qualité des repas servis dans l’immense réfectoire. « Ce n’est pas vraiment de la cuisine française dans le village. Nous (aux États-Unis), c’est un peu plus sain… », a même osé la superstar de la gymnastique mardi.
Sa coéquipière, Hezly Rivera, n’est pas vraiment plus tendre : « Je ne pense pas que la nourriture soit très bonne ici. La cuisine française est censée être bonne… mais pas ce qu’on a ici, je ne suis pas sûr que ce soit le top. Mais bon, ça fait le job. » Des commentaires qui sont évidemment difficiles à entendre au pays des bons petits plats.
Une organisation critiquée
Alors, quelle est l’origine du problème ? Dès le début de ces JO, des aliments riches en protéines comme les œufs et les grillades étaient déjà rationnés, ce qui avait provoqué un certain émoi chez les athlètes, friands de ces mets prisés. Puis, la délégation britannique avait fait part de son indignation concernant la cuisson des viandes et n’a pas hésité à faire venir son propre chef…
D’autres, comme les hockeyeurs allemands s’étaient plaints de la mauvaise organisation du service de restauration. « Nous nous en sortons car nous avons aussi de la nourriture dans l’appartement et pouvons nous préparer quelque chose de temps en temps. Mais ce n’est pas très professionnel, et on espère que ça s’améliorera rapidement », avait regretté le hockeyeur Christopher Rühr. Et son coéquipier Mats Grambusch d’enchaîner : « Ils sont complètement débordés aux heures de pointe. Par ailleurs, la qualité et la quantité des repas ne sont pas bonnes, parce que trop de monde arrive en même temps. »