« C’est de la maltraitance » : Marine Le Pen contre les tests des enfants à l’école, elle propose la simple prise de température

Par Emmanuelle Bourdy
14 janvier 2022 18:01 Mis à jour: 14 janvier 2022 18:01

Face au protocole sanitaire extrêmement lourd à l’école, la candidate à l’élection présidentielle Marine Le Pen propose simplement « la prise de température à l’entrée » de l’école. Elle a également dénoncé la vaccination des jeunes, préférant donner la priorité aux personnes vulnérables.

Marine Le Pen était l’invitée de Jean-Jacques Bourdin ce mercredi 12 janvier, sur BFMTV-RMC. Elle a dénoncé le protocole sanitaire en vigueur à l’école, dans le cadre de la gestion de l’épidémie de Covid-19, maladie causée par le virus du PCC (Parti communiste chinois) – les projecteurs étant focalisés sur ce sujet polémique.

Une simple « prise de température » à l’entrée de l’école

Lundi 10 janvier, le Premier ministre Jean Castex a annoncé un assouplissement du protocole sanitaire face à l’épidémie de Covid dans les établissements scolaires et le risque de pagaille. Alors que ce protocole prévoit trois simples autotests pour les cas contact à l’école, sans obligation de test antigénique ou PCR, la candidate RN à l’élection présidentielle a quant à elle proposé la simple prise de température à l’entrée de l’école.

« Les enfants s’ils sont malades, compte tenu du nouveau variant, ce sont des formes légères. Donc moi je suis pour arrêter tout ça », a déclaré Marine Le Pen. « Arrêter de voir ces enfants pleurer, qu’on maintient, qu’on ceinture pour leur faire des tests. Honnêtement c’est de la maltraitance », a-t-elle poursuivi.

« Je pense qu’il faut mettre une chose en place dans les écoles, c’est la prise de température à l’entrée. Et les enfants qui ont de la température, on les renvoie à la maison », préconise-t-elle. Elle a par ailleurs souligné qu’à cause de la contagiosité du variant Omicron, « de toute façon il va très certainement se disséminer dans les écoles ». De ce fait, elle se demande « pourquoi faire souffrir les gens, leur pourrir l’existence pour des choses qui ne servent strictement à rien ? »

Le niveau d’exaspération « est à son paroxysme »

La députée du Pas-de-Calais a encore confié « comprendre parfaitement la grève » qui s’est déroulée au lendemain de son interview sur BFMTV. L’ensemble des syndicats représentatifs avaient effectivement appelé à la grève dans l’Éducation nationale ce jeudi 13 janvier, dénonçant « une pagaille indescriptible » dans les écoles en raison du protocole du Covid-19 mis en place et « un sentiment fort d’abandon et de colère parmi les personnels ».

« Les protocoles qui ont été mis en œuvre, qui changent toutes les 48h, qui sont en train de rendre les parents et les enseignants fous, ils n’en peuvent plus », a encore expliqué Marine Le Pen, pointant « un niveau d’exaspération qui est à son paroxysme ».

« Alors on va mettre une taxe sur les fumeurs s’ils ont un cancer des poumons ? »

Même si la candidate à l’élection présidentielle reconnaît que le vaccin protège des formes graves, bien qu’ils n’aient « aucune influence sur la circulation du virus », elle n’est cependant pas favorable à la vaccination des jeunes.

« Pourquoi obliger les jeunes à se vacciner ? Pourquoi ne pas réserver les efforts qui sont faits pour vacciner, pour aller vacciner les 15-20 % de personnes âgées qui ne le sont pas encore, les gens avec des comorbidités ou fragiles ? Et laissez tranquilles les jeunes. Arrêtez de leur pourrir l’existence quand on sait que l’on a assisté en 2021 à une augmentation de 40 % des gestes suicidaires pour les 12-24 ans », a-t-elle martelé au micro de BFMTV.

En outre, elle a vivement critiqué l’exemple québécois qui veut soumettre les non-vaccinés à une taxe, elle estime que cette mesure est une « dérive », se demandant si l’on n’allait pas « mettre une taxe sur les fumeurs s’ils ont un cancer des poumons ».


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