Chapitre 17 – Un mal extrême sur terre: devenir conscient du génocide en Chine et agir

Par Carlos Iglesias Jimenez
8 octobre 2019 22:56 Mis à jour: 10 mai 2021 06:16

Epoch Times est fier de republier «Une persécution sans précédent : la destruction de la bienveillance humaine» (« An Unprecedented Evil Persecution: A Genocide Against Goodness in Humankind » éd. Dr. Torsten Trey et Theresa Chu. 2016. Clear Insight Publishing). Le livre aide à la compréhension des prélèvements forcés d’organes en Chine en expliquant la cause profonde de cette atrocité: le génocide commis par le régime chinois contre des pratiquants de Falun Gong.

Carlos Iglesias Jimenez, avocat espagnol des droits humains qui a représenté les pratiquants de Falun Gong dans les actions en justice, a gagné un procès contre Jiang Zemin et quatre autres hauts fonctionnaires du PCC pour leurs crimes de torture et de génocide. Il est le directeur européen de la fondation de Droit des droits humains. Il est intervenu au Conseil des droits humains aux Nations Unies à Genève pour informer ses membres de la persécution des pratiquants de Falun Gong.

Lorsque nous analysons le concept de génocide décrit dans la Convention pour la prévention et la répression du crime de génocide du 9 décembre 1948, on se rend compte jusqu’où peut aller la perversité de l’être humain. S’il y a des chefs de certaines dictatures qui peuvent exterminer des groupes de gens pour raisons ethniques, raciales ou religieuses, alors cela signifie que la dégénérescence des valeurs humaines a atteint sa limite.

Au cours de l’histoire, les génocides n’ont été possibles qu’avec la participation ou la complicité de responsables aux plus hauts échelons du pouvoir sous des régimes dictatoriaux. Tous les moyens à la disposition d’un État, y compris les ressources économiques et stratégiques, sont utilisés pour atteindre l’objectif d’éliminer un groupe de personnes innocentes.

En utilisant toutes sortes de stratégies de campagnes internationales de propagande, y compris le meurtre, la persécution du Falun Gong initiée en 1999 sous Jiang Zemin l’ancien chef du Parti communiste chinois (PCC), et exécutée à tous les niveaux du gouvernement, vise à éradiquer complètement les adeptes de cette voie spirituelle. Le lavage de cerveau pour forcer les pratiquants de Falun Gong à renier leur croyance et à « transformer » leur pensée pour ne refléter que l’idéologie du Parti, l’utilisation de la torture si cruelle que la mort s’ensuive, ainsi que les prélèvements forcés d’organes qui aboutissent toujours aux décès des pratiquants de Falun Gong ; tous sont des actes qui correspondent à la définition du crime de génocide, telle qu’énoncée dans les articles II et III de la Convention de 1948. Récemment le génocide rwandais a fait au moins 500 000 morts en 1994 et le génocide de Srebrenica plus de 8 000 morts en 1995. Au cours des 16 dernières années, plus de 100 millions de pratiquants de Falun Gong ont été soumis à une persécution cruelle par l’État chinois en Chine et à travers le monde.

Souvent, si ce n’est pas toujours le cas, le génocide est dénoncé seulement après un certain temps, quand d’innombrables personnes ont tragiquement perdu la vie. C’est le cas pour les victimes innocentes en Chine qui pratiquent le Falun Gong (aussi appelé Falun Dafa), une pratique de qi gong visant à harmoniser le corps et l’esprit à l’aide d’exercices et la pratique des principes fondamentaux universels d’authenticité, bienveillance et tolérance.

Lorsque la Convention sur le génocide a été adoptée par l’Organisation des Nations Unies en 1948, il semblait qu’une conscience collective s’était éveillée aux valeurs humaines visant à protéger la vie, la dignité humaine et les croyances des êtres humains.

Mais après la Seconde Guerre mondiale, ce qui est passé inaperçu est la dictature la plus destructrice, violente et impitoyable de l’histoire humaine qui prenait forme en Orient et plus particulièrement en Chine. Le PCC, un régime tyrannique, qui tente non seulement de détruire une grande partie de son propre peuple – des millions de gens bienveillants qui cherchent à améliorer leur moralité et leur compassion pour tous les êtres – mais profite de leur destruction, en tuant des dizaines de milliers de personnes à la demande pour leurs organes.

Telle est la réalité que de nombreuses victimes de ces crimes terribles m’ont révélée. En entendant ces horribles tragédies et en tant qu’avocat, je me suis senti obligé d’agir pour aider ces personnes innocentes. J’ai eu la chance de pouvoir m’appuyer sur les lois espagnoles d’ordre universel établies dans la Loi organique du Pouvoir judiciaire d’Espagne. À l’époque l’article 23 était la loi la plus avancée au monde sur la protection de la justice mondiale, car elle offrait la possibilité de poursuivre en justice les responsables de génocide et de torture, indépendamment de leur nationalité et de celle de leurs victimes.

Mon parcours pour contrer le génocide des pratiquants de Falun Dafa

Mes entretiens avec les victimes ont été très intenses ; il m’a été difficile de supporter l’angoisse que je ressentais en les écoutant raconter leurs histoires si pénibles. Cependant, j’ai été ému par leur foi inébranlable et leur volonté d’obtenir justice. Ce qu’ils souhaitaient le plus était que dans le monde entier les gens soient bien conscients de la dureté de la persécution et ne soient plus abusés par la propagande du PCC.

On ne pouvait attendre pour décider d’agir car à l’époque, il y avait une série de circonstances qui semblaient rendre le PCC invulnérable à des poursuites pour génocide.

Ces conditions étaient :

1. L’impossibilité de traduire en justice les criminels en Chine (selon le principe territorial) parce que le PCC est précisément celui qui a le pouvoir et exerce le contrôle du génocide en Chine.

2. Le PCC n’a pas signé le Statut de Rome qui a créé la Cour Pénale Internationale (CPI), et pour cette raison il est impossible de présenter ces crimes devant la CPI, puisque sa compétence n’est pas reconnue.

3. Le PCC a droit de veto au Conseil de sécurité des Nations Unies, il est donc impossible pour les Nations Unies de prendre des Résolutions contre la Chine. Ce mur de protection du Parti communiste chinois devrait et ne pourrait être démoli qu’en ayant recours à une compétence universelle, sur la base des lois de pays tels que l’Espagne, et pourrait servir en même temps, à proclamer au monde entier la vérité au sujet de ces terribles crimes contre l’humanité.

La seule option qui me restait était d’agir avec mon cœur.

Avec l’aide et la collaboration de ma collègue le Dr Terri Marsh, directrice exécutive et associée principale de la section litige de la Human Rights Law Foundation, et suite à des entretiens avec plusieurs pratiquants de Falun Dafa ainsi que des parents de pratiquants tués ou torturés en Chine, j’ai pu déposer une poursuite judiciaire en Espagne le 15 octobre 2003, contre Jiang Zemin le principal responsable de cette atrocité, pour crimes de génocide et de torture.

Sous les ordres de Jiang en tant que chef du PCC, trois actions et instructions visant les pratiquants de Falun Gong ont été promulguées : « diffamer leur réputation, les ruiner financièrement et les détruire physiquement ». En plus de Jiang, la poursuite judiciaire mentionnait Luo Gan, le coordinateur et l’exécuteur du Bureau 610, qui contrôlait la persécution contre le Falun Dafa. La « Gestapo chinoise », comme je l’appelle, dont la mission était de travailler pour l’État, agissait au-dessus des lois et n’avait de compte à rendre à personne pour identifier et détenir illégalement les pratiquants de Falun Dafa. Le Bureau 610 donnait aussi ses ordres aux camps de travaux forcés, où des pratiquants ont été torturés à mort.

Un aspect important de cette tragédie est que toute la logistique de la persécution et de la propagande du PCC requiert une part énorme du budget national. Cette logistique est financée par les citoyens chinois et utilisée dans le seul but d’éliminer une grande partie de la population chinoise. Quelle sorte de leadership élimine son propre peuple ? Est-ce que le PCC est digne de représenter une nation de 5000 ans tout en infligeant la souffrance à ses propres citoyens innocents et en souillant son drapeau de leur sang?

La propagande intense de l’État à l’échelle nationale a propagé la haine du gouvernement contre le Falun Dafa avec l’intention de détourner les Chinois de cette pratique très populaire, que nombre d’entre eux avaient adoptée. Selon les statistiques du gouvernement, avant la répression du 20 juillet 1999, près de 100 millions de personnes pratiquaient cette méthode paisible pour élever leur esprit et améliorer leur santé. Au début, les médias vantaient les bienfaits de cette pratique qui faisait économiser des milliards en soins médicaux au gouvernement, mais la situation a pris une tournure dramatique lorsque le gouvernement a appliqué son programme d’élimination. La stratégie du génocide a commencé par d’innombrables mensonges, la diffamation et la calomnie. Le PCC a utilisé la puissance des médias, qui pour la plupart sont gérés par l’État. L’État a donc utilisé la télévision, la radio, la presse et les agences de presse pour fabriquer une montagne de mensonges à propos du Falun Dafa.

L’objectif était de désarmer la conscience des Chinois, de rendre la nation insensible à l’interdiction du Falun Dafa. De cette façon, un message clair était transmis aux Chinois, avertissant la population à quel point il est dangereux d’avoir des croyances qui ne sont pas conformes à celles du PCC.

Selon la Commission des droits de l’homme des Nations Unies et des ONG telles qu’Amnesty International et Human Rights Watch, les détentions arbitraires et illégales augmentaient chaque jour. Il y avait des rapports où des milliers de pratiquants de Falun Dafa étaient enfermés dans les prisons et les camps de travaux forcés sans protection juridique, et subissaient dans une horreur déchirante des formes de tortures inimaginables.

Jusqu’à présent, j’avais été incapable de communiquer par écrit ou de partager publiquement les terribles douleurs que tant de milliers de personnes innocentes ont subies dans l’obscurité des camps de travaux forcés en Chine. Je ressentais un désespoir immense face aux témoignages des victimes. Je ne pouvais que pleurer quand Dai Zhizhen, tenant dans ses bras sa fille Fadu, m’a raconté l’assassinat cruel de son mari ; je ne pouvais que pleurer quand j’ai entendu l’histoire de la peintre Zhang Cui Ying, qui a subi de terribles tortures physiques et mentales pour sa pratique du Falun Dafa ; je ne pouvais que pleurer quand Zhao Ming, alors étudiant, a décrit en détail la façon dont il avait été forcé de s’accroupir chaque jour pendant plus de dix heures en soulevant ses talons, comment on lui avait infligé des décharges électriques sur tout le corps et qu’il lui était interdit de dormir, qu’il avait été menotté à une chaise et battu par des gardes chaque fois qu’il fermait les yeux ; ou comment la pratiquante de Falun Dafa, Chen Yin, avait subi la plus grande humiliation qu’une femme peut subir : être déshabillée de force et jetée dans une cellule remplie de prisonniers, qui l’ont agressée sexuellement, puis submergée dans de l’eau glacée pendant des jours.

Le premier procès contre Jiang et Luo Gan a été suivi par d’autres poursuites judiciaires en Espagne contre les hauts dirigeants du PCC qui étaient directement impliqués dans la persécution du Falun Dafa, en particulier Jia Qinglin, Wu Wang Zhen et le ministre du Commerce Bo Xilai. Bo avait auparavant occupé les postes de gouverneur de la province du Liaoning et de maire de la ville de Dalian. Il était directement responsable du plus grand massacre contre les pratiquants de Falun Dafa dans les camps de travail de la province et était également l’un des principaux responsables des prélèvements d’organes à vif sur les pratiquants de Falun Dafa.

Toutes les poursuites juridiques suivaient le processus de la justice universelle de l’Espagne et de nombreuses enquêtes ont apporté des preuves démontrant les horreurs et les tragédies des actes maléfiques commis par le PCC contre son propre peuple.

Cependant, j’allais découvrir plus tard la plus terrible atrocité, quelque chose d’inadmissible pour tout être humain, quelque chose qui me fit frémir et m’ébranla profondément, le plus grand crime de l’histoire de l’humanité : les prélèvements d’organes sur des personnes vivantes pour en faire un commerce. Au début, je ne pouvais pas le croire puisque personne appartenant à la race humaine ne pouvait être pervers et cruel à ce point, mais c’était une réalité : dans le cadre d’un programme validé par l’État, des organes ont été prélevés sur des milliers de pratiquants de Falun Dafa de leur vivant au profit du gouvernement.

Les questions que je me suis posées n’étaient plus celles d’un avocat, mais d’un être humain :

Quelle sorte de perversité est le PCC, qui promeut, coordonne et profite activement des prélèvements forcés d’organes de son propre peuple ?

Quelle sorte d’entité maléfique est celle qui, une fois que les organes sont prélevés de force, incinère les cadavres afin de faire disparaitre toute preuve, et fait payer de grosses sommes d’argent pour chaque organe prélevé, plus de 150 000 dollars américains pour un foie ou des reins ?

Quelles sortes d’esprits criminels sont capables de créer et de développer une organisation corrompue, dont plusieurs millions de dollars de profit proviennent du meurtre de milliers de personnes et qui a transformé cette atrocité en une manière de vivre ?

Comment ceux qui torturent, assassinent et contribuent à vendre des morceaux de chair humaine, peuvent-ils diriger la nation chinoise et représenter le peuple chinois ?

J’ai enfin compris l’ampleur de la tragédie, l’énorme horreur qu’est le PCC, qui présente au monde occidental l’image d’une économie prospère et d’une classe moyenne croissante. Cela tout en cachant le fait que la plupart de ses produits sont fabriqués sans rémunération et sous la torture dans des camps de travaux forcés – par une armée de centaines de milliers d’innocents prisonniers de conscience qui sous la torture sont obligés de travailler pendant 16 ou 18 heures par jour, pour fabriquer des produits qui sont exportés à travers le monde.

Ou comment des fortunes de plusieurs millions de dollars, se sont accrues par la vente d’organes prélevés sur des personnes vivantes sous la forme la plus répugnante et effroyable de commerce jamais vu dans l’histoire.

J’ai découvert que le véritable but des prisons lugubres et des camps de travail du PCC en Chine, est de détruire les valeurs qui représentent les attributs les plus nobles et les plus bienveillants de l’humanité.

Les rapports d’enquête en 2006 des Canadiens David Kilgour et David Matas au sujet des prélèvements d’organes sur des pratiquants de Falun Dafa en Chine, m’ont révélé l’énorme ampleur de ce génocide.

Leurs entretiens avec des pratiquants qui avaient été arrêtés et emprisonnés dans des camps de travaux forcés, ont confirmé que pendant leur incarcération ils étaient soumis à des examens médicaux et des tests sanguins, ayant pour seul objectif plausible de les tuer pour leurs organes (les pratiquants de Falun Dafa sont régulièrement torturés, il est donc évident que de tels examens médicaux ne sont manifestement pas dans le but d’améliorer leur état de santé).

En Europe, la Résolution sur les prélèvements d’organes en Chine adoptée par le Parlement européen le 12 décembre 2013, indique les préoccupations de la communauté internationale au sujet de ces atrocités. La Résolution demande que les pays européens prêtent attention et condamnent les abus de prélèvements forcés d’organes en Chine. Elle exhorte également l’Union européenne à mener une enquête approfondie pour arrêter ces crimes contre l’humanité et demande la libération de tous les prisonniers de conscience en Chine, y compris des pratiquants de Falun Gong.

Nous devons chasser de nos esprits, tout obstacle qui nous limite en considérant ces crimes comme étant des problèmes d’État, ou des problèmes politiques internes d’un autre pays. Ceci est précisément le piège que les coupables de génocide nous tendent. Ils veulent faire croire au monde entier que la souveraineté de l’État l’emporte sur la dignité et la vie humaine, les libertés universelles et les lois internationales.

Soixante six ans après sa création, nous nous souvenons du préambule de la Déclaration universelle des droits de l’homme, adoptée par l’Assemblée générale des Nations Unies le 10 décembre 1948, après la fin de la Seconde Guerre mondiale :

« Considérant que la méconnaissance et le mépris des droits de l’homme ont conduit à des actes de barbarie qui révoltent, la conscience de l’humanité et que l’avènement d’un monde où les êtres humains seront libres de parler et de croire, libérés de la terreur et de la misère, a été proclamé comme la plus haute aspiration de l’homme. »

La lecture de ce préambule me brise le cœur, sachant que l’un des pays qui l’a signé tout en étant membre de l’Organisation des Nations Unies et ayant droit de veto au Conseil de sécurité de l’ONU est sous la direction du PCC responsable du meurtre de plus de 80 millions de personnes.

En lisant ce préambule, je ne peux m’empêcher de penser avec émotion à toutes les victimes de la brutalité sous la dictature du PCC ; les enfants innocents, les personnes âgées et tous les hommes et les femmes qui depuis que le Parti est arrivé au pouvoir en 1949, ont été torturés et tués pour leurs croyances. Je suis dévasté par le fait que la vie heureuse et paisible de millions de pratiquants de Falun Gong en Chine a été détruite par cette secte dont le but est d’anéantir l’authenticité, la bienveillance et la tolérance, transformant la terre en un véritable enfer.

Je crois qu’aucun article mentionné dans la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme n’a été respecté ni protégé sous le règne du PCC en Chine. J’affirme ceci clairement, ayant pour preuves les témoignages de ceux qui ont essayé de traduire en justice la bande de dirigeants infâmes du PCC, pour ses crimes de génocide et de torture. Je l’affirme avec la conviction que les Chinois souffrent de la plus grande et de la plus terrible dictature de l’histoire de l’humanité.

Toutes les platitudes, la propagande, les mensonges et les tromperies que le PCC utilise dans ses relations internationales, ont un dénominateur commun en ce qui concerne la question des droits de l’homme : les autorités chinoises insistent sur le fait que la manière dont le gouvernement chinois traite son propre peuple est une affaire interne, pas un sujet politique qui peut être soumis à une analyse ou à une discussion avec les États souverains.

Ce sont les excuses présentées par les responsables du génocide dans leurs échanges avec les dirigeants occidentaux, qui craignent de perdre les accords commerciaux et les avantages économiques qui proviennent d’une relation internationale stable.

Face à ces pressions auxquelles sont confrontés les dirigeants démocratiques, seules les valeurs morales, l’éthique et l’esprit humain peuvent l’emporter et révéler la vérité. Les questions sont claires :

Avons-nous peut-être oublié nos engagements pris dans la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme ? Est-ce que les êtres humains deviennent des objets soumis à la décision arbitraire de leurs dirigeants ?

« La torture n’est pas considérée par le droit international comme l’une des fonctions d’un chef d’État », a affirmé Lord Nicholls, le 25 novembre 1998, à la Chambre des Lords au cours du processus d’extradition de Pinochet de l’Espagne à l’Angleterre. Nous ne devons pas oublier le jeu pervers du PCC, qui manipule la vérité et vise à empêcher le public de découvrir la réalité des crimes humanitaires les plus graves aujourd’hui.

Il est évident que ce génocide, ces tortures et ces meurtres de masse, commis au cours des seize dernières années ne peuvent en aucun cas, être considérés comme une simple affaire politique, une question de souveraineté de l’État, et certainement pas une affaire interne, comme le PCC voudrait nous le faire croire.

Nous parlons des crimes les plus odieux contre l’humanité, une persécution de 100 millions de personnes, et nous ne pouvons pas négocier face à ces crimes. Nous devons avoir le courage et la dignité de dire à la dictature communiste chinoise, que les êtres humains ne sont pas une marchandise, qu’ils ne sont pas simplement un morceau de viande qui peut être découpé et vendu au plus offrant.

Les institutions et les organisations internationales, les gouvernements et les parlements démocratiques sont tout simplement des groupes de personnes qui prennent des décisions ; ils ont des sentiments, des opinions et des valeurs, et leur cœur peut changer la réalité de notre monde. C’est aussi simple que cela : briser le silence sur le génocide sauve des vies humaines.

Ici, je fais appel aux personnes, pas aux institutions, ni aux positions ou au rang, ni aux organisations, mais au cœur de chaque personne qui a une responsabilité envers le public national et international. Vous êtes ceux qui peuvent arrêter cette terrible atrocité et qui peuvent utiliser leur conscience pour faire connaître la réalité de ce qui se passe en Chine sous la dictature du PCC. La grande souffrance de ces victimes n’est pas seulement le résultat de tortures physiques ou mentales, mais de l’impuissance de l’ignorance. Il est donc essentiel de faire connaître la vérité dans le monde entier, de partager nos connaissances et de veiller à ce que tous les gens soient au courant de ces actes horribles contre l’humanité.

Ce sont les crimes les plus graves contre l’humanité. Notre silence et notre indifférence envers ces crimes permettent aux coupables de continuer impunément. N’est-ce pas donner notre permission à ces crimes ? Notre message ne revient-il pas à dire que ces crimes odieux n’ont aucune conséquence ? Ne sommes-nous pas en train d’encourager l’émergence de nouveaux conspirateurs acteurs de génocide et de torture en ne punissant pas ces crimes ?

Chacun d’entre nous, en particulier ceux qui ont des responsabilités publiques, devrait reconnaître ses propres limites sur cette terre. Notre temps et nos opportunités d’agir sont limités. Nous devons profiter de ce moment pour examiner nos alternatives et réfléchir à ce que nous avons fait ou n’avons pas fait pour assurer un meilleur monde pour l’avenir. L’histoire jugera nos actions ou notre manque d’actions face aux circonstances actuelles.

Conclusion

Le jour viendra où les nobles Chinois, issus de la civilisation et de la culture la plus glorieuse de l’humanité s’épanouiront à nouveau, et laisseront derrière eux la terreur, la brutalité et la lâcheté du Parti communiste chinois. Le jour viendra où la justice sera rendue au Falun Dafa et à ses principes inébranlables qui ne peuvent être détruits par la cruauté du Parti. Et le jour viendra où tous les Chinois vivront de nouveau en harmonie et retrouveront leur culture de 5000 ans, et où la justice et l’authenticité règneront de nouveau dans le cœur de ces braves gens. Nous devons simplement nous assurer de participer à ces événements importants et nous positionner du côté juste de l’histoire.

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