Cinéma : voyons-nous le retour des drive-in à cause du coronavirus ?

Par Michal Bleibtreu Neeman
16 mai 2020 21:04 Mis à jour: 16 mai 2020 21:04

Avec le confinement, un retour vers le passé était déjà dans l’air. On a appris à passer plus de temps en famille, à être plus connecté à la nature (ou pour le moins à ressentir fortement le manque de verdure), à se lancer dans des pratiques de méditation, dans de la cuisine slow food. Et voilà que ; pour le déconfinement progressif, en attendant un retour à la vie « normale », ou comme certains le diront, la vie en accéléré, un divertissement rétro se met en place – le retour du cinéma au drive-in.

Comme la date de la réouverture des salles de cinéma reste inconnue, éventuellement début juillet ou mi-juillet, le temps nous le dira, le drive-in, déjà réinstauré dans plusieurs pays comme l’Allemagne, le Danemark et les États-Unis, fait son come back en France.

Cette pratique, très en vogue aux États-Unis dans les années 1950 et 1960 et qui a été largement illustrée dans le cinéma américain, a été  inventée en 1933 aux États-Unis, avant-même l’invention du pop-corn. En France, on a eu droit au « ciné-parc ».

Le premier cinéma drive-in, (New Jersey, États-Unis), en 1933 (domaine public, wikipedia.fr)

Il s’agit de voir des films tout en restant dans sa voiture en toute sécurité, et donc en accord avec la distanciation sociale aujourd’hui de rigueur. Tout en restant dans sa voiture, on peut,  avec le plus grand respect des règles de sécurité, profiter d’un écran géant sous un ciel étoilé qu’on partage quand même avec d’autres spectateurs.

Ainsi, on peut enfin donner libre cours à son instinct grégaire naturel et laisser place à la catharsis si chère aux anciens grecs. On peut écouter les acteurs sur les fréquences radio ou tout simplement en direct en baissant les vitres de la voiture. Les drive-in dans les autres pays affichent complet. En Corée du Sud, l’un d’eux pourrait même accueillir près de 1 000 véhicules.

La ville de Crest (Drôme), a organisé son premier drive-in mardi 12 mai, sur un écran gonflable de quinze mètres par neuf, avec la projection de La Bonne Épouse, de Martin Provost, sorti le 11 mars.

« On part sur une séance par semaine : mardi prochain ce sera Papi-Sitter, de Philippe Guillard. Les projections sont gratuites, sur réservation. Mardi soir, on a pu inscrire 120 véhicules pour environ 200 demandes », explique le directeur de la culture et du patrimoine de la ville, Eric Aubert, dans Le Monde.

Bordeaux se lance ce samedi avec un « Drive-In Festival » et l’ouverture drive-in du cinéma Lux à Caen est prévue pour le 26 mai avec 5 séances par semaine.

N’oubliez pas le pop-corn !

 

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