Gan Jing World, une nouvelle plateforme de réseaux sociaux, a lancé un concours de courtes vidéos pour la fête des mères, avec des prix allant jusqu’à 1000 dollars. Il s’agit du premier concours de cette entreprise et de sa dernière campagne visant à créer une communauté sociale de la gentillesse.
Gan Jing signifie « propre ». Son site web officiel indique que le nom reflète la mission de Gan Jing, qui est de créer une communauté de divertissement en ligne « exempte de contenu violent, érotique, criminel et nuisible ». Selon Nick Janicki, directeur des relations publiques de l’entreprise, les ingénieurs de Gan Jing, qui ont échappé à la persécution communiste en Chine, veulent construire une plateforme fondée sur la moralité.
Le concours se déroule tout au long du mois, jusqu’au 2 juin. Les critères d’évaluation sont répartis équitablement entre la créativité et la qualité de la vidéo, d’une part, et les résultats en termes de vues et d’engagement, d’autre part.
Mettre les réseaux sociaux au service des communautés
De nos jours, les réseaux sociaux font l’objet d’une publicité assez négative : ils entraînent les utilisateurs dans des boucles de dépendance quasi infinies, violent les données privées des utilisateurs et constituent un environnement fertile pour les prédateurs en ligne qui s’attaquent aux jeunes.
Les réseaux sociaux ont-ils quelque chose de bon à offrir ? Gan Jing World le pense et tente de les mettre au service des communautés en leur offrant un environnement propre.
« L’essentiel, c’est que même si vous vous engagez sur la voie de la dépendance avec quelque chose qui ne vous aide pas, au moins, cela ne vous fait pas de mal. Et c’est le pire des scénarios », explique Nick Janicki à Epoch Times.
« Dans le pire des scénarios, on peut devenir littéralement accro à la violence, à la pornographie ou à la haine, ou former un microgroupe avec un état d’esprit qui nous rend très polarisés », ajoute-t-il.
« Même si vous tombez dans une spirale descendante dans le monde de Gan Jing, le pire des cas est de ne pas s’améliorer. Mais pour tout le reste, le pire est de se nuire à soi-même ».
« Rat Park » : Le pouvoir de la connexion
Nick Janicki a cité une célèbre expérience « Rat Park » pour souligner l’importance d’une communauté sociale.
« Rat Park » est une série d’expériences menées par le psychologue américain Bruce Alexander. Avant « Rat Park », des chercheurs avaient montré que des rats placés dans des cages individuelles choisissaient de l’eau droguée plutôt que de l’eau non droguée. Ils buvaient de l’eau droguée de façon répétée jusqu’à ce qu’ils meurent d’une overdose.
Alexander s’est toutefois demandé si ce résultat avait quelque chose à voir avec des facteurs autres que les drogues, par exemple l’environnement dans lequel se trouvaient les rats. Il a donc comparé deux groupes : des rats isolés et issus d’une grande colonie. Les rats se sont vu offrir les mêmes types d’eau. Ceux qui se trouvaient dans les « parcs à rats » buvaient toujours de l’eau contenant de la drogue, mais ne le faisaient pas de manière obsessionnelle.
« Le contraire de la dépendance, c’est la connexion. Il s’agit de relations », estime Nick Janicki.
« Quoi qu’il en soit, en tant qu’humanité, nous devons mettre la technologie au service du bien ; nous devons mettre l’IA [intelligence artificielle] au service du bien. Tout ce que nous faisons doit être bénéfique et moral pour l’humanité », poursuit-il, faisant référence à la philosophie commerciale sous-jacente de Gan Jing. « C’est donc le point de départ de tout ce que nous sommes en train de construire. »
Il a indiqué que le tout récent concours vidéo de la fête des mères serait l’un des nombreux efforts de Gan Jing pour stimuler une communauté sociale en faveur de la gentillesse.
Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?
Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.
