Coronavirus : est-ce que les plans de guerre biologique de la Chine se retournent contre elle ?

Par J.R. Nyquist
3 février 2020 03:53 Mis à jour: 8 février 2020 16:23

En 2003 et 2005, deux discours secrets qui auraient été prononcés devant des cadres supérieurs du Parti communiste chinois (PCC) par le général Chi Haotian, ministre de la Défense en 1993-2003, ont été diffusés sur l’Internet. Ils étaient intitulés « La guerre nous arrive » et « La guerre n’est pas loin ;  elle donnera naissance au siècle qui sera celui de la Chine ». Bien qu’il soit difficile de vérifier l’authenticité de ces discours, les critiques estiment généralement qu’ils reflètent la véritable mentalité de la direction de l’État-Parti chinois et qu’ils ont été, peut-être, délibérément diffusés pour mesurer les réactions et intimider l’Occident.

Le général Chi aurait dressé un plan à long terme de la « renaissance nationale chinoise » en évoquant trois questions vitales qui devraient être prises en compte. La première question était celle du besoin de l’espace vital pour la Chine, car ce pays était très surpeuplé et son environnement écologique se détériorait rapidement. Par conséquent, deuxièmement, le Parti communiste devrait guider le peuple chinois pour qu’il « sorte de son chez-lui ». Par là, le général entendait la conquête de nouveaux territoires où une « deuxième Chine » pourrait être construite par le biais de la « colonisation ». D’où la troisième question vitale : celle « de l’Amérique ».

Chi Haotian aurait résumé la situation aux responsables du Parti : « Cela semble choquant, mais la logique est en fait très simple. » La Chine est « en conflit fondamental avec les intérêts stratégiques occidentaux ». Par conséquent, les États-Unis – le plus puissant des pays occidentaux – ne permettront jamais à la Chine de s’emparer d’autres pays pour construire une « deuxième Chine ». Bref, les États-Unis feraient obstacle à la réalisation des objectifs du régime chinois.

« Est-ce que les États-Unis nous permettraient de sortir de notre chez-nous et acquérir un nouvel espace vital ? Tout d’abord, si les États-Unis tiennent fermement à nous bloquer, il nous sera difficile de faire quoi que ce soit d’important à Taïwan, au Vietnam, en Inde ou même au Japon, [alors] combien d’espace vital supplémentaire pourrions-nous obtenir ? C’est très insignifiant ! Seuls des pays comme les États-Unis, le Canada et l’Australie ont les vastes territoires nécessaires pour répondre à nos besoins de colonisation massive », aurait indiqué le général.

« Nous ne sommes pas aussi stupides pour vouloir périr avec l’Amérique en utilisant des armes nucléaires », aurait-il poursuivi. « Ce n’est qu’en utilisant des armes non destructrices qui peuvent tuer beaucoup de gens que nous pourrions conserver l’Amérique pour nous-mêmes. » La réponse se trouverait dans les armes biologiques : « Bien sûr, nous ne sommes pas restés inactifs, au cours des dernières années nous avons saisi l’occasion de maîtriser des armes de ce type. »

Le général Chi aurait attribué à l’ex-dirigeant chinois Deng Xiaoping le mérite d’avoir placé les armes biologiques devant tous les autres systèmes d’armes de l’arsenal chinois : « Lorsque le camarade Xiaoping était encore parmi nous, le Comité central du Parti a eu la perspicacité de prendre la bonne décision de ne pas développer de groupes de porte-avions et de se concentrer plutôt sur le développement d’armes létales pouvant éliminer massivement la population du pays ennemi. »

Il semble difficile à le croire, mais le général Chi se serait considéré comme un communiste « humanitaire » et affichait, par conséquent, des sentiments personnels mitigés : « Je pense parfois à quel point il est atroce pour la Chine et les États-Unis d’être ennemis… » Après tout, aurait-il ajouté, les États-Unis ont aidé la Chine pendant la Seconde Guerre mondiale. Les Chinois se souvenaient que les États-Unis se sont opposés à l’impérialisme japonais. Mais rien de tout cela n’avait plus d’importance.

« À long terme, les relations entre la Chine et les États-Unis sont des relations de lutte de vie ou de mort… Nous ne devons pas oublier que l’histoire de notre civilisation nous a appris à maintes reprises que deux tigres ne peuvent pas habiter sur la même montagne. »

Selon l’ex-ministre chinois de la Défense, le problème de surpopulation et la dégradation de l’environnement en Chine finiraient par entraîner un effondrement social et une guerre civile. Il aurait estimé que « plus de 800 millions » de Chinois mourraient dans un tel effondrement. Par conséquent, le Parti communiste chinois n’avait pas d’alternative : soit les États-Unis sont « nettoyés » par des attaques biologiques, soit la Chine subit une catastrophe nationale.

« Nous devons nous préparer à deux scénarios. Si nos armes biologiques réussissent à effectuer une attaque-surprise, le peuple chinois aurait des pertes minimales dans la lutte contre les États-Unis. Mais si l’attaque échoue et déclenche une riposte nucléaire de la part des États-Unis, la Chine subirait peut-être une catastrophe dans laquelle plus de la moitié de sa population périrait. C’est pourquoi nous devons être prêts à riposter avec des systèmes de défense aérienne de nos grandes et moyennes villes. »

Dans son discours, le général Chi aurait donné une clé permettant de comprendre l’objectif de la stratégie du développement de la Chine : « Notre développement économique sert entièrement à nous préparer aux besoins de la guerre ! » Il ne s’agit pas d’améliorer la vie des Chinois à court terme ni de construire une société basée sur le libéralisme capitaliste et axée sur la consommation : « Officiellement, nous mettons toujours l’accent sur le développement économique comme notre but principal, cependant, en réalité, c’est la guerre qui est le but principal du développement économique. »

On peut le constater également par rapport à l’énorme intérêt de la Chine dans les recherches biologiques.

Créer des virus à des fins militaires

L’Occident n’a pas encore compris les motifs sous-jacents de la participation active de la Chine dans les recherches des laboratoires de microbiologie des pays occidentaux classées comme P4 (pathogène de classe 4) – les laboratoires où sont étudiés les microbes les plus mortels du monde. On commence à en parler à cause de la nouvelle pandémie de coronavirus qui s’est éclatée à Wuhan, au cœur de la Chine – juste à l’extérieur du seul laboratoire épidémiologique chinois P4, situé également à Wuhan et conçu avec l’aide de la France.

En 2003, peu de temps après que le général Chi aurait prononcé son premier discours, il a quitté son poste de ministre de la Défense. C’était la même année que l’épidémie de SRAS (provoqué également par un coronavirus) a éclaté en Chine. C’était aussi (par coïncidence ?) l’année où Pékin a décidé de construire le laboratoire P4 de haute sécurité à Wuhan. En tenant compte des discours du général Chi, la nouvelle épidémie de coronavirus apparue dans cette ville, est-elle un accident occasionné par la création des virus à des fins militaires dans son laboratoire épidémiologique de haute sécurité ?

Dans ce contexte, on pourrait prendre en compte trois points suivants. Premièrement, selon le Sydney Morning Herald, Tsai Chao-ming, le plus haut responsable de la sécurité de Taïwan, a déclaré en 2008 aux législateurs du pays que « Taïwan disposait de renseignements reliant le virus du SRAS aux recherches effectuées dans des laboratoires chinois ». Compte tenu de l’influence économique de la Chine à Taïwan et de son infiltration des médias en langue chinoise, il n’est pas surprenant que le directeur du Bureau de la sécurité nationale de Taïwan ait été contraint de retirer sa déclaration qui n’avait rien d’une « gaffe » courante. On pourrait aussi se demander si M. Tsai a été obligé de retirer une déclaration reflétant la vérité qu’il ne pouvait pas prouver sans révéler ses sources de renseignement à l’intérieur de la Chine continentale ?

Deuxièmement, le Virology Journal a publié le 28 février 2013 un article de Gulfaraz Khan qui décrivait la découverte, en juin 2012, d’un nouveau coronavirus en Arabie saoudite. Il s’agissait du même virus que celui de Wuhan avec une seule différence : lors de sa découverte, il ne pouvait pas être facilement transmis de l’homme à l’homme. Depuis lors, cependant, ce virus n’est plus le même : la version de Wuhan est appelée 2019-nCoV à la place de NCoV initialement découvert. Ce dernier n’est pas contagieux, alors que celui de Wuhan se répand rapidement à travers la Chine et se propage dans d’autres pays au moment où vous lisez ces mots.

Selon vous, qu’est-ce qui est à l’origine du changement de sa transmissibilité entre 2012 et 2020 ? Mutation aléatoire ou résultat de recherches à des fins militaires ? Si l’épidémie meurtrière actuelle s’était produite dans une autre ville que Wuhan, nous pourrions être enclins à croire à une mutation aléatoire. Cependant, Wuhan est le « Ground zero » des armes biologiques chinoises. Devrions-nous attribuer cela à une coïncidence ?

Troisièmement, la revue GreatGameIndia a publié un article intitulé « Coronavirus Bioweapon – How China Stole Coronavirus From Canada And Weaponized It » (L’arme biologique coronavirus – comment la Chine a volé le coronavirus du Canada et l’a adopté à des fins militaires).

Les auteurs de cet article ont eu l’intelligence de mettre en parallèle l’article de Gulfaraz Khan dans le Virology Journal et les informations sur la violation de la sécurité par des ressortissants chinois au laboratoire national de microbiologie canadien (P4) à Winnipeg – le laboratoire où le nouveau coronavirus aurait été stocké avec d’autres virus mortels. En mai dernier, la Gendarmerie royale du Canada a été appelée à ouvrir une enquête ; fin juillet, les Chinois ont été mis à la porte de ce laboratoire. Il a été rapporté que le patron des scientifiques chinois qui y avaient travaillé aurait fait des voyages entre Winnipeg et Wuhan.

On peut retracer les itinéraires probables du virus NCoV : d’abord découvert en Arabie saoudite, puis étudié au Canada d’où il a été volé par un scientifique chinois et amené à Wuhan. On peut également noter que l’article du GreatGameIndia a fait l’objet d’attaques violentes – tout comme la déclaration du chef des services de renseignement de Taïwan. Quelle que soit la vérité, ces faits ainsi que l’endroit du déclenchement de l’épidémie et l’improbabilité d’une mutation aléatoire du virus devraient être pris en compte.

Il est fort probable que la version 2019-nCoV est une version destinée à des fins militaires du virus NCoV découvert par les médecins saoudiens en 2012.

Une enquête doit être menée sur l’épidémie de Wuhan. Les Chinois doivent assurer à cette affaire une transparence totale. La vérité doit être révélée. Si les responsables chinois sont innocents, ils n’ont rien à cacher. S’ils sont coupables, ils refuseront de coopérer.

La principale préoccupation est de savoir si le reste du monde a le courage de demander une enquête réelle et approfondie. Nous ne devons par craindre de l’exiger de l’État-Parti chinois ni ne devons permettre aux « intérêts économiques » de nous rendre timorés et accepter un jeu malhonnête de démenti général. Nous avons besoin d’une enquête honnête. Et nous en avons besoin maintenant.

J.R. Nyquist est chroniqueur et auteur des livres Origins of the Fourth World War (Les origines de la Quatrième Guerre mondiale), The Fool and His Enemy (Le fou et son ennemi) ainsi que co-auteur du livre The New Tactics of Global War (Les nouvelles tactiques de la guerre mondiale).

Les opinions exprimées dans cet article sont celles de l’auteur et ne reflètent pas nécessairement celles d’Epoch Times.

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