Coupures d’électricité : quand les écologistes n’assument pas

Vue de la centrale nucléaire du Bugey à Saint-Vulbas dans l'Ain.
Photo: JEAN-PHILIPPE KSIAZEK/AFP via Getty Images
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Durée de lecture: 3 Min.
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Depuis quelques jours, les médias ne tarissent plus sur les coupures d’électricité à craindre pendant l’hiver et les Français s’inquiètent.
Pourront-ils entrer chez eux ou le digicode ne fonctionnera-t-il pas ? Comment éviter de perdre le contenu de leur congélateur et de leur frigo ? Que faire si les classes sont fermées ? Comment se débrouiller sans transports en commun ? Quid des soins à domicile impliquant l’électricité, comme les respirateurs artificiels ? Les questions sont aussi nombreuses que primordiales et certains reprochent aux écologistes la fermeture des centrales nucléaires. De fait, si la France avait poursuivi le développement du secteur, elle ne serait pas obligée de ne compter que sur des centrales vieillissantes et n’en aurait pas fermé autant.
Certains politiques, parmi lesquels Cécile Duflot, ancienne députée EELV, s’offusquent. Les écologistes n’ont tout de même pas été suffisamment au pouvoir pour faire tant de mal à la filière. Les coupures ne sauraient donc leur être imputées. De là à affirmer qu’avec eux, les éoliennes auraient sauvé la situation, il n’y a qu’un pas, franchi sur Twitter puisque “si [notre programme] avait été appliqué on en serait pas là c’est certain”. Dans une suite de tweets (thread) auxquels ne pouvaient répondre que très peu de personnes, Cécile Duflot affirmait que les écologistes n’avaient eu que cinq ministres dans toute la Ve République, ce qui ne serait pas suffisant pour avoir un impact notable, ajoutant que les réacteurs avaient dix ans de retard et étaient trop chers.
Il est bien étrange qu’un parti comme EELV, en général assez conciliant pour les terroristes climatiques qui détruisent des infrastructures, soit aussi aveugle à l’impact des actions de ces militants sur les élus. Les écologistes, leurs accords passés avec François Hollande et leurs actions plus ou moins violentes sont bien responsables de la chute du nucléaire. Quant à l’éolien, s’il doit jamais être une source d’énergie fiable, en est très loin. Les Français ont raison de reprocher la situation énergétique du pays aux écologistes.
L’IREF est un « think tank » libéral et européen fondé en 2002 par des membres de la société civile issus de milieux académiques et professionnels dans le but de développer la recherche indépendante sur des sujets économiques et fiscaux. L’institut est indépendant de tout parti ou organisation politique. Il refuse le financement public.

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