Les personnes handicapées savent mieux que quiconque, peut-être, que la vie consiste à surmonter les défis et à ne pas tenir les bonnes choses pour acquises. Et pour ceux qui serrent les dents et persévèrent, la récompense est plus précieuse que tout.
Justin Gallegos, un jeune homme d’Eugene, en Oregon, dans l’ouest des États-Unis, est étudiant à l’Université de l’Oregon et membre du club de course à pied – il court depuis qu’il est en 3e année du collège.
Au premier coup d’œil, on ne remarquera peut-être rien de différent chez lui, mais pour Justin, courir n’était pas quelque chose de facile, car il vit avec la paralysie cérébrale (PC), ce qui rend difficile le contrôle de ses membres.
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Au cours de son enfance, l’élève, qui est maintenant collégien, a dû utiliser une marchette jusqu’à la maternelle et a dû suivre une physiothérapie. Il a lutté toute sa vie pour vaincre la PC. Aujourd’hui, Justin court régulièrement 1,6 km en 7 minutes (1 mille en 7 minutes).
Et en avril dernier, il a vu tout ce travail se concrétiser après avoir terminé le semi-marathon d’Eugene lorsqu’il a aperçu une équipe de tournage attendant de capturer le moment où franchirait la ligne d’arrivée. Au début, il pensait qu’ils ne faisaient que couvrir la course, mais il s’est vite rendu compte qu’ils étaient là pour lui.
John Truax, directeur du marketing chez Nike Footwear, était également présent, et il a annoncé devant tout le monde que Justin était engagé comme athlète Nike, le premier athlète atteint de paralysie cérébrale à représenter la société.
Justin fondit en larmes de joie, embrassa M. Truax et s’effondra sur le sol, ému.
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« Aujourd’hui, je suis entré dans l’histoire de Nike et je suis devenu le tout premier athlète atteint de paralysie cérébrale à signer un contrat avec Nike », a-t-il écrit plus tard sur son blog. « On ne réalise pas à quel point nos rêves sont réalistes et pleins de sens avant qu’ils ne se réalisent sous nos yeux ! »
Il a poursuivi en disant que le contrat a été pour lui une « grande victoire » et que « le travail acharné est payant ».
« C’était peut-être le moment le plus émouvant de mes sept années de course ! », Justin a écrit. « Grandir avec un handicap tout en voulant devenir un athlète professionnel est, comme je l’ai déjà dit, semblable à vouloir escalader l’Everest ! »
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Justin avait d’abord attiré l’attention de Nike quand il était au lycée et avait aidé la marque à créer une chaussure, plus tard appelée FlyEase, pour les coureurs handicapés.
Plus tard, il a dit à Runners World qu’il était surpris de recevoir le contrat.
« Je suis étonné que ça arrive », a dit Justin. « Je savais qu’ils pensaient à me donner un contrat, mais avec un truc comme ça, on ne s’attend pas à ce que ça arrive. »
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Il a ajouté qu’il n’avait jamais songé à devenir un athlète professionnel lorsqu’il a commencé à courir.
« C’était pour devenir une personne plus forte et améliorer ma qualité de vie », a-t-il dit.
L’histoire de Justin montre que le travail acharné face à l’adversité est payant, et il a également quelques conseils à donner à d’autres personnes confrontées aux mêmes obstacles :
« Merci à tous d’avoir aidé à montrer au monde qu’un handicap ne détermine pas ce qu’on fera », a-t-il conclu dans la publication sur son blog.
