Une nouvelle enquête pourrait mettre en lumière de nombreux abus dans l’affaire du «Russiagate» de la haute administration Obama

Par Stephen Meister
6 novembre 2019 20:21 Mis à jour: 7 novembre 2019 07:48

Quatre événements récents ayant eu un grand retentissement dans l’affaire du « Russiagate » pourraient causer de gros problèmes et, y compris, à mon avis, de prochaines inculpations criminelles pour des fonctionnaires de la haute administration de l’ère d’Obama.

Rapport de l’inspecteur général sur les abus de la FISA (la Loi fédérale sur la surveillance du renseignement)

L’inspecteur général du ministère de la Justice (MJ), Michael Horowitz, a déclaré dans une lettre adressée le 24 octobre aux leaders de la Chambre et du Sénat qu’il publierait sous peu son rapport très attendu sur les abus possibles commis par des fonctionnaires de l’ère Obama contre la Loi fédérale sur la surveillance du renseignement (FISA) pour saper la campagne de Trump avant les élections de 2016.

Il a également déclaré qu’il s’attendait à ce que le rapport soit rendu public avec « peu d’expurgations ».

L’enquête d’Horowitz a commencé au début de 2018, après que les législateurs et l’ancien procureur général des États-Unis Jeff Sessions se sont demandé si le FBI avait induit en erreur le tribunal de la FISA lorsqu’il a cherché à surveiller Carter Page, un ancien volontaire de la campagne Trump en 2016, en relation avec l’enquête « Russiagate ».

L’affaire sur cette collusion avec la Russie s’est révélée être un canular après l’enquête exhaustive de près de deux ans menée par Robert Mueller, avocat spécial.

L’inspecteur général du ministère de la Justice, Michael Horowitz, arrive avant de témoigner devant le Comité judiciaire du Sénat le 18 juin 2018. (Chip Somodevilla/Getty Images)

Des versions partiellement expurgées de la demande de mandat FISA du FBI pour surveiller Carter Page ont révélé que le FBI s’est appuyé sur le dossier largement discrédité rédigé par l’ancien espion britannique Christopher Steele, alors qu’il travaillait pour Fusion GPS, une société de recherche qui avait été engagée et payée par la campagne Hillary Clinton et le Comité national démocratique (DNC) pour trouver des informations sur Donald Trump. Le FBI aurait caché au tribunal de la FISA que la campagne Clinton et la DNC avaient commandé et payé le rapport Fusion GPS, et donc, indirectement, le dossier lui-même.

Pire encore, le FBI s’est apparemment porté garant des allégations du dossier concernant C. Page, même si le FBI avait déjà vérifié que les allégations de C. Steele concernant C. Page étaient fausses.

Par exemple, alors que le dossier indiquait que C. Page, lors d’un voyage à Moscou en juillet 2016, avait secrètement rencontré deux associés de Vladimir Poutine Rosneft, Igor Sechin et Igor Divyekin, cadre supérieur du gouvernement, dans le cadre de la campagne Trump, l’enquête du FBI a révélé que C. Page avait rencontré un fonctionnaire inférieur de la société d’État russe Rosneft et serré la main à un vice-premier ministre russe. On était loin du récit du dossier de C. Steele, comme l’a rapporté le journaliste d’investigation John Solomon dans un article publié par The Hill en juillet 2019.

C. Steele a affirmé que Igor Sechin avait offert à Carter Page « une participation de 19 % (privatisée) dans Rosneft en retour » s’il pouvait obtenir l’accord de Trump pour aider à lever les sanctions sur Moscou. Selon John Solomon, « cette offre, d’une valeur de plusieurs milliards de dollars, n’a jamais été justifiée et a été jugée absurde par certains services de renseignements américains ».

L’ancien avocat de D. Trump, Michael Cohen – qui a fini par « faire volte-face » sur Trump après avoir fait face à une longue peine de prison pour des accusations portées contre lui par R. Mueller, y compris pour fraude fiscale et bancaire sans rapport avec son travail pour D. Trump – a admis (et apparemment son passeport a prouvé) qu’il n’était pas à Prague pendant l’été 2016, lorsque C. Steele a prétendu rencontrer les russes pour coordonner une prise de l’élection par avion.

C. Steele a également identifié l’ancien président de la campagne Trump, Paul Manafort, comme l’un des complices russes présumés de la campagne Trump. Cela s’est avéré faux également, bien que, comme M. Cohen, la fausseté des accusations de Christopher Steele contre P. Manafort ne l’ait pas immunisé contre les accusations criminelles portées par Robert Mueller avant et sans rapport avec son travail pour D. Trump.

Me Mueller, après une enquête exhaustive de deux ans, n’a pas confirmé ni fourni de preuves à l’appui des affirmations faites dans le dossier Steele, y compris l’affirmation mensongère selon laquelle les Russes contrôlaient D. Trump parce qu’ils possédaient supposément des vidéos de sexe incriminantes montrant que D. Trump aurait commis des actes dépravés avec des prostituées russes.

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– « Le rapport Mueller brise la crédibilité du dossier Steele » (« Mueller Report Shatters Credibility of Steele Dossier »)

L’ancien avocat spécial Robert Mueller témoigne devant le House Intelligence Committee le 24 juillet 2019. (Chip Somodevilla/Getty Images)

Le FBI savait, bien avant le rapport Mueller, et même avant de soumettre le dossier au tribunal FISA pour surveiller Carter Page, que le dossier était faux. En effet, selon le journaliste Solomon, le FBI avait préparé une feuille de calcul détaillée sur le dossier qui réfutait affirmativement ou qui montrait que le FBI était dans l’impossibilité de vérifier les revendications centrales du dossier.

Même après avoir développé leur tableur complet réfutant ou ne vérifiant pas les affirmations du dossier, le MJ n’a pas seulement soumis les informations contenues dans le dossier au tribunal FISA, déclarant au contraire (c’est-à-dire faussement) que le FBI s’était porté garant des affirmations relatives à C. Page, mais a également ajouté qu’il « ne croyait pas » que C. Steele était la source pour un article Yahoo News impliquant C. Page en collusion avec les russes. Au lieu de cela, le FBI a utilisé cet article de septembre 2016 de Michael Isikoff de Yahoo comme corroboration indépendante du dossier devant le tribunal FISA.

Cependant, des documents judiciaires britanniques ont montré que Steele avait informé Yahoo News, ainsi que d’autres journalistes, sous la direction de Fusion GPS à l’automne 2016.

Par ailleurs, un conflit d’intérêts gênant est apparu entre le MJ et GPS Fusion. Comme J. Solomon l’a rapporté en mai dernier, Nellie Ohr, alors qu’elle travaillait pour Fusion GPS à l’époque, a partagé ses recherches avec son mari, Bruce Ohr, procureur du MJ.

Tom Fitton, chef de Judicial Watch, dont la demande en vertu de la Loi fédérale sur la surveillance du renseignement (FISA) a mené à la divulgation des courriels entre Nellie Ohr et Bruce Ohr, prétend qu’ils soulèvent de graves questions de conflit d’intérêts. Selon Tom Fitton : « Les documents montrent que Nellie Ohr avait un accès remarquablement large au ministère de la Justice. Nellie Ohr aurait aussi bien pu avoir un bureau au MJ. »

Le prochain rapport d’Horowitz sur les abus envers la FISA par le MJ et le FBI conclura probablement à de graves abus envers la FISA, car l’information déjà dans le domaine public suggère fortement que le tribunal de la FISA a été intentionnellement trompé par le MJ et le FBI.

L’affaire Durham devient une enquête criminelle

Les conclusions de l’inspecteur général Michael Horowitz sur les abus de la FISA sont ce qui a probablement mené, du moins en partie, à la récente révélation que John Durham, le procureur américain nommé par le procureur général William Barr pour enquêter sur les enquêteurs, a fait sur la transition vers une enquête criminelle complète, avec le pouvoir d’émettre des assignations, de réunir un grand jury et de recommander des accusations fédérales.

Outre les abus potentiels de la FISA, une source du ministère italien de la Justice a déclaré au Daily Beast, au début du mois, que Barr et Me Durham s’étaient récemment rendus à Rome, où, assis dans une salle de conférence sécurisée, on leur a joué une déposition enregistrée de Joseph Mifsud, le professeur maltais qui aurait dit à George Papadopoulos, alors assistant de Trump, que les Russes avaient « pas mal de saletés » sur Hillary Clinton. Outre le dossier Steele, l’enquête sur la collusion avec la Russie reposait en grande partie sur les déclarations du Pr Misfud à M. Papadopoulos selon lesquelles les Russes auraient reçu les messages d’Hillary Clinton.

Le procureur John Durham et le procureur général William Barr. (À gauche – ministère de la Justice. À droite – Chip Somodevilla/Getty Images)

M. Papadopoulos a déclaré qu’il a été présenté au Pr Mifsud dans le cadre d’un piège orchestré par les services de renseignement américains.

Le 25 octobre, Jack Posobiec, journaliste à One America News Network (OANN), a rapporté que W. Barr et J. Durham avaient « retourné » l’ancien avocat général du FBI James Baker pour coopérer avec eux sur la situation du Pr Mifsud.

Si le professeur Mifsud, dont les téléphones ont été récemment acquis par le procureur Durham, était vraiment un atout du FBI ou de la CIA, alors, au lieu de pouvoir dire qu’un petit bénévole de la campagne Trump s’est fait dire par un atout russe que les Russes avaient les e-mails d’Hillary Clinton, la vérité serait que les fonctionnaires de l’administration Obama ont utilisé leur propre atout, qui a pris contact avec ce bénévole de bas niveau.

Si c’est vrai, c’est la preuve de l’un des plus grands scandales de la politique américaine moderne.

Fox News rapporte que ses sources ont déclaré que J. Durham est « très intéressé » à interroger l’ancien directeur du renseignement national James Clapper et l’ancien directeur de la CIA John Brennan.

« Les ‘sœurs’ se sont mises à répandre frénétiquement des informations »

Le 23 octobre, le sénateur Chuck Grassley (R-Iowa), président du Comité sénatorial des finances, et Ron Johnson (R-Wisc.), président du Comité sénatorial de la sécurité intérieure et des affaires gouvernementales, ont écrit à Michael Atkinson, inspecteur général de la communauté du renseignement, pour savoir s’il avait ouvert une enquête sur des fuites fréquentes et nuisibles à la sécurité nationale – une histoire par jour en moyenne pendant les 18 premières semaines du mandat du président Trump – en vue de déranger la présidence Trump.

L’agent du FBI Peter Strzok lors de son témoignage devant le Congrès le 12 juillet 2018. P. Strzok a supervisé à la fois l’enquête du FBI sur l’utilisation par Hillary Clinton d’un serveur de messagerie privé et l’enquête de contre-espionnage sur la campagne de Donald Trump. (Samira Bouaou/The Epoch Times)

La lettre comprenait des textes et des mails qui n’avaient jamais été révélés auparavant, y compris un texte du 15 décembre 2016 envoyé par l’agent du FBI Peter Strzok à son avocate, Lisa Page, dans lequel M. Strzok disait : « J’ai l’impression que nos soeurs ont commencé à répandre des informations de façon incontrôlée. Méprisées, inquiètes et impliquées politiquement, elles sont en surchauffe. »

Les sénateurs veulent savoir qui sont les « sœurs » – probablement d’autres agences de renseignement, dont la CIA.

L’avocate de Michael Flynn prétend que les notes du FBI ont été modifiées

L’ancien conseiller de Trump pour la sécurité nationale, Michael Flynn, un lieutenant général à la retraite de l’armée américaine, a été accusé et a plaidé coupable d’avoir fait de fausses déclarations au FBI lors de son interrogatoire, dans le cadre de l’enquête de contre-espionnage du FBI sur le président.

Bien que beaucoup de gens ne s’en rendent pas compte, les enregistrements audio ou les transcriptions sténographiques des entrevues du FBI – bien qu’ils forment la base d’accusations comme celle contre M. Flynn – ne sont pas toujours faits. Le gouvernement s’appuie plutôt sur les notes des agents du FBI, prétendument exactes, et des questions et réponses de l’entrevue du sujet, résumées dans un formulaire FD-302.

L’avocate célèbre de M. Flynn est maintenant Sidney Powell, un ancien procureur américain accompli, qui a travaillé au MJ pendant 10 ans, dans trois districts fédéraux sous la direction de neuf procureurs américains des deux partis politiques. Dans une requête connue de 37 pages, dont une copie expurgée est disponible en ligne, Me Powell accuse le FBI d’avoir piégé Michael Flynn en lui faisant passer une entrevue dérogatoire qui n’avait pas pour but d’enquêter sur des crimes qu’il aurait commis.

Le conseiller à la sécurité nationale du président Donald Trump, Michael Flynn, arrive à la cérémonie d’assermentation des hauts fonctionnaires de la Maison-Blanche dans la salle Est de la Maison-Blanche le 22 janvier 2017. (Andrew Harrer-Pool/Getty Images)

En effet, il y a eu une note de service interne conjointe du MJ et du FBI du 30 janvier 2017, moins d’une semaine après son entrevue, qui a innocenté M. Flynn d’être un agent de la Russie, selon S. Powell.

Au lieu de cela, S. Powell accuse que l’entrevue du 24 janvier 2017, quatre jours après l’inauguration de Donald Trump et deux semaines après la publication du dossier Steele par BuzzFeed, avait été organisée comme une simple réunion entre collègues, après que les hauts dirigeants du FBI, dont Andrew McCabe, alors directeur adjoint du FBI, Peter Strzok, Lisa Page et James Baker, alors avocat général du FBI, avaient décidé de faire en sorte que M. Flynn fasse de fausses déclarations.

Selon Sidney Powell, Andrew McCabe a lui-même téléphoné à Michael Flynn, en violation du protocole du FBI, pour organiser l’entrevue de parjure, une décision approuvée – selon elle – par James Comey, alors directeur du FBI. Comme indiqué ci-dessus, le journaliste Jack Posobiec de l’OANN a déclaré que J. Baker a été « influencé » par W. Barr et J. Durham « à se retourner ».

Selon le dossier de Me Powell, le FBI a également modifié le formulaire FD-302 de l’interview de M. Flynn pour créer, « de toutes pièces », des notes manuscrites qui n’ont aucun fondement.

Les questions en litige seraient de fausses déclarations de Michael Flynn concernant ce qu’il « a dit ou n’a pas dit » au sujet de l’ambassadeur russe des États-Unis de l’époque, Sergey Kislyak, lui demandant comment la Russie allait réagir à ses demandes concernant un vote des Nations unies et l’expulsion par le président Barack Obama de 35 diplomates russes pour ingérence présumée de la Russie lors des élections de 2016.

Mais il n’y a aucune mention de la réponse de S. Kislyak dans les notes manuscrites, a déclaré Me Powell.

Les notes indiquent que M. Flynn a nié avoir fait les demandes à S. Kislyak en premier lieu. Ces déclarations étaient sans importance, selon Me Powell, puisqu’elles n’avaient rien à voir avec l’enquête du FBI sur la Russie et que « les discussions politiques du nouveau conseiller à la sécurité nationale n’étaient pas du ressort du FBI ».

Me Powell dénonce également que le document Flynn 302 soit resté dans un état « délibératif » entre les mains du FBI pendant une période excessivement longue.

Le FBI avait des transcriptions des appels entre MM. Flynn et Kislyak, qu’il avait mis sur écoute, de sorte qu’il savait ce qui avait été dit entre MM. Flynn et Kislyak, et n’avait aucun fondement légitime pour enquêter sur M. Flynn à leur sujet (encore une fois, le but était uniquement un parjure). En fait, après qu’une transcription des appels de MM. Flynn et Kislyak eut été divulguée – avec le consentement de l’avocat général du FBI de l’époque, M. Baker – Sidney Powell accuse, d’après un écrit du chroniqueur du Washington Post, David Ignatius, du 10 janvier 2017, que James Clapper aurait dit à David Ignatius de « tirer pour tuer » M. Flynn, ou des mots à cet effet, selon S. Powell.

Sidney Powell, auteur du best-seller « Licensed to Lie » et avocat principal de plus de 500 appels dans le cinquième circuit, à Washington le 30 mai 2019. (Samira Bouaou/The Epoch Times)

Dans sa requête, Sidney Powell demande au tribunal de faire en sorte que les procureurs du MJ expliquent pourquoi ils ne devraient pas être reconnus coupables d’outrage au tribunal, et à montrer le projet de notes original 302 ainsi que d’autres documents disculpatoires, et de classer l’affaire à l’encontre de M. Flynn (malgré son plaidoyer de culpabilité antérieur, avant sa condamnation) parce qu’il s’agit d’une « conduite gouvernementale scandaleuse » qui est « répugnante pour le système pénal américain ».

M. Flynn a plaidé coupable le 1er décembre 2017, mais il l’a fait, selon Sidney Powell, sur la base des notes 302 frauduleusement modifiées, après que des preuves à décharge lui ont été retirées à tort, et alors que son cabinet d’avocat de la défense, Covington and Burling LLP, travaillait sous un conflit d’intérêts insoluble, car ayant travaillé avec le gouvernement pour préparer et déposer pour M. Flynn les mêmes documents que le gouvernement avait alors utilisés pour menacer le ministre avec une charge pour violation des FARA (Loi sur l’enregistrement des agents étrangers).

En outre, S. Powell affirme que les textes montrent que le juge fédéral qui avait initialement présidé l’affaire, Rudolph Contreras, qui a été récusé peu après avoir accepté le plaidoyer de Michael Flynn, était un ami de Peter Strzok, et que la correspondance disculpatoire de Sally Yates, alors procureur général d’Obama, a été cachée.

Dans sa requête, S. Powell qualifie M. Mifsud « d’atout«  de la CIA et accuse les anciens hauts responsables du FBI MM. Comey et McCabe d’avoir mené une campagne politique pour condamner M. Flynn dans le cadre d’une tentative plus large d’éviction de Donald Trump.

Des accusations criminelles sont-elles à venir ?

Tout cela suggère une tromperie criminelle du tribunal de la FISA, des fuites criminelles coordonnées d’informations classifiées par les agences de renseignement américaines pour perturber la présidence de Donald Trump, l’utilisation secrète d’un atout par les agences de renseignement américaines pour piéger un assistant de campagne de Trump de bas niveau, et le piège tendu à M. Flynn, couplé à la modification criminelle du FBI des notes 302 pour fabriquer au moins partiellement les crimes fédéraux contre M. Flynn.

Tout cela, comme je l’ai écrit en février de l’année dernière, s’inscrivait dans le cadre d’un effort politiquement motivé et hautement coordonné de la part des hauts fonctionnaires de l’ère Obama pour utiliser les vastes pouvoirs et la machinerie du gouvernement fédéral pour évincer Donald Trump, en l’accusant d’avoir collaboré avec les Russes, lesquelles étaient à l’origine d’un récit de l’ère Obama qui visait à justifier la défaite historique d’Hillary Clinton contre Trump en 2016.

Le ministère de la Justice à Washington le 22 mars 2019. (Drew Angererer/Getty Images)

En d’autres termes, un coup d’État silencieux.

Les Américains sont consternés par le niveau inimaginable de corruption au sein de ces institutions américaines autrefois vénérées – le ministère de la Justice, le FBI et la CIA. L’entrave à la justice comprend également le fait de piéger des innocents. Outre la fuite criminelle d’informations classifiées et le parjure, la tentative de coup d’État est sans aucun doute une trahison.

Ne croyez pas les médias libéraux qui prétendent que William Barr ne fait que le sale boulot de Donald Trump pour tenter d’assurer la réélection du président. Les médias grand public sont profondément complices et ont tout intérêt à préserver la fausse narration qu’ils colportent depuis des années.

La motivation de William Barr est apolitique : il sait que les dommages considérables que les fonctionnaires d’Obama ont causés à la réputation du MJ, du FBI et de la CIA ne peuvent être réparés que par des condamnations et des peines de prison significatives pour tous ces mauvais acteurs et complices. Les hauts gradés de l’administration Obama le savent, et c’est pour ça qu’ils sont en train de faire leur loi. Il reste à voir jusqu’où va la corruption, à quel point elle est élevée, et si Obama lui-même sera impliqué ou non.

Stephen Meister est associé et fondateur de Meister – Seelig & Fein LLP, un cabinet d’avocats dont le siège social est à New York, et est auteur publié et rédacteur d’opinion. Twitter @StephenMeister. Les opinions exprimées ici sont les siennes, et non celles de son cabinet.

Les opinions exprimées dans cet article sont celles de l’auteur et ne reflètent pas nécessairement celles d’Epoch Times.

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