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Des activistes de la Flottille tentant de briser le blocus de Gaza affirment que des drones ont attaqué leurs bateaux

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Des activistes et défenseurs des droits humains prennent place à bord du yacht Alma, quittant le port nord de Bizerte, en Tunisie, le 14 septembre 2025, pour rejoindre les derniers bateaux engagés dans la Global Sumud Flotilla, en route vers la bande de Gaza pour briser le blocus israélien sur le territoire palestinien. Sumud signifie « résilience » en arabe, et la flottille se définit comme un groupe indépendant, non affilié à un gouvernement ou parti politique.

Photo: MOHAMED FLISS/AFP via Getty Images

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Durée de lecture: 3 Min.

Des activistes impliqués dans une flottille tentant de briser le blocus israélien de Gaza ont affirmé que certains de leurs bateaux avaient été attaqués par des drones dans la nuit de mercredi alors qu’ils naviguaient au sud de la Grèce.
La Global Sumud Flotilla a déclaré avoir été attaquée durant la nuit par « des drones non identifiés et des brouillages de communications », ajoutant qu’« au moins 13 explosions » avaient été entendues sur et autour de plusieurs bateaux, tandis que « des objets non identifiés » avaient été largués sur au moins dix de leurs embarcations.
Aucune victime n’a été rapportée, mais des dommages et « une obstruction généralisée des communications » ont été constatés, selon la flottille.
Le compte social de la flottille a publié un extrait où l’on voit ce qui semble être une explosion sur ou près d’un bateau ; toutefois, la garde côtière grecque n’a signalé aucun appel de détresse.
L’armée israélienne n’a pas commenté les accusations de la flottille. Celle-ci, composée de dizaines de bateaux venus de plusieurs pays, transporte une quantité symbolique d’aide humanitaire, dont des vivres et des médicaments, destinés aux Palestiniens de Gaza.
Le ministère israélien des Affaires étrangères a qualifié le groupe de « flottille du Hamas » et a indiqué que les activistes pouvaient débarquer leur aide au port d’Ashkelon, d’où elle serait ensuite acheminée vers Gaza.
« Israël n’autorisera pas l’entrée de navires dans une zone de combat active et ne permettra pas la violation du blocus naval légal », a déclaré le ministère lundi.
« Israël exhorte les participants à ne pas enfreindre la loi et à accepter l’offre israélienne pour un transfert pacifique de toute aide dont ils disposent. »
Des ressortissants italiens, dont des membres du Parlement italien et du Parlement européen, participent également à la flottille, et le ministère italien des Affaires étrangères a indiqué mercredi avoir « informé les autorités israéliennes que toute opération confiée aux forces armées israéliennes doit être menée dans le respect du droit international et du principe de précaution absolue. »
L’activiste suédoise Greta Thunberg figure aussi parmi les participants.
Le ministre italien des Affaires étrangères, Antonio Tajani, « a demandé à l’ambassade italienne à Tel Aviv de recueillir des informations et de réitérer sa demande antérieure au gouvernement israélien afin de garantir la protection absolue du personnel à bord », précise le ministère.
La rapporteuse spéciale des Nations Unies sur les territoires palestiniens occupés, Francesca Albanese, a publié sur X que la flottille avait été « attaquée sept fois en peu de temps. »
« Les bateaux ont été frappés par des bombes sonores, des fusées explosives et aspergés de produits chimiques suspects. Les radios sont brouillées, les appels à l’aide bloqués », a-t-elle écrit. « Une attention internationale immédiate et une protection s’imposent ! Touchez pas à la Flottille ! »
La flottille a rapporté plusieurs attaques depuis son départ d’Espagne le 1er septembre.