La garde à vue du mari de Karine Esquivillon, une mère de famille disparue en Vendée depuis deux mois et demi, a été prolongée jeudi matin de 24 heures, a-t-on appris auprès du parquet de La Roche-sur-Yon.
Interpellé mercredi vers 8h30 à son domicile de Maché (Vendée) et placé en garde à vue à La Roche-sur-Yon, Michel Pialle est entendu dans l’enquête ouverte le 17 avril pour « enlèvement et séquestration », et désormais élargie à des faits de meurtre.
Sa garde à vue a été prolongée jeudi matin de 24 heures, soit jusqu’à vendredi matin au plus tard, a indiqué la procureure de la République de La Roche-sur-Yon Emmanuelle Lepissier. « Monsieur Pialle savait qu’il serait tôt ou tard entendu sous le régime de la garde à vue, puisqu’il en va souvent ainsi dans ce type d’affaires. Il fait désormais face aux questions des enquêteurs », a estimé auprès de l’AFP l’avocat du suspect, Me Antoine Ory.
Mercredi matin, une perquisition au domicile du couple, une maison située dans un hameau près de Maché a été menée pendant plus de huit heures en présence du mari. Karine Esquivillon, 54 ans et mère de cinq enfants, a disparu le 27 mars dernier, sans laisser d’autre trace connue qu’un téléphone mobile découvert deux semaines plus tard dans un fossé par le maire de la commune. Un appel à témoins a été lancé le 9 mai pour tenter de la retrouver.
Des déclarations parfois divergentes
Fin mai, son mari se disait convaincu que son épouse avait quitté « volontairement » leur domicile de Maché, ce dont doutent certains enfants et la sœur de la quinquagénaire. Selon des confidences de Michel Pialle à des médias, le couple n’était plus ensemble mais vivait sous le même toit dans leur maison.
Interrogée mercredi par BFMTV, Adelaïde Esquivillon, la sœur de Karine a rappelé avoir eu « des doutes » à propos des déclarations parfois divergentes de Michel Pialle. Elle a expliqué que si sa sœur était partie volontairement, elle « aurait dit au revoir à ses enfants, les aurait prévenus ».
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