En janvier 2019, un couple de Marchaux, près de Besançon (Doubs), avait recueilli un marcassin dont la mère a été tuée pendant une partie de chasse. Aujourd’hui, le tribunal décide de leur confisquer l’animal.
Un petit sanglier, appelé Flocky, ne se promènera plus dans le jardin d’un couple de Marchaux. Tout commence en début d’année 2019, lorsque pendant une partie de chasse de leur beau-fils, ses chiens ont tué une mère et ses marcassins, sauf un. C’est ce dernier qui a été recueilli par le couple (Dominique et Claudine), après que leur beau-fils le leur a apporté.
Au fil des jours, Dominique et Claudine s’attachent au petit sanglier et décident de le garder. Même le chien de la famille joue avec lui. « On le nourrit comme un cochon, même mieux ! Il a un enclos de 6 mètres sur 8 et, la journée, il se promène dans notre jardin de 3 hectares », ont-ils expliqué à L’Est républicain.
Cependant, les voisins du couple qui étaient contre cette adoption s’en sont plaints et ont prévenu l’Office national de la chasse et de la faune sauvage (ONCFS). Des agents se sont présentés sur place et ont, en premier lieu, indiqué au couple qu’ils pouvaient garder temporairement Flocky. Dominique et Claudine s’inquiétaient que l’animal soit euthanasié.
L’affaire s’est ensuite poursuivie devant le tribunal de Besançon.
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— M6info (@m6info) 14 janvier 2020
« Nous ne sommes pas dans un cas où un citoyen se prend d’affection pour un animal qu’il a recueilli. Il s’est retrouvé orphelin car il y a eu un acte de chasse », explique le procureur lors de ses réquisitions. « Il faut une sanction pour que les chasseurs ne prennent pas l’habitude de tuer les laies [les femelles sanglier] et de récupérer les marcassins. »
Lundi 13 janvier, le jugement a été rendu, et la justice a tranché en faveur du placement de l’animal.
En France, il est interdit pour les particuliers de détenir chez eux un animal non domestique. Flocky sera donc confié à une association œuvrant pour la protection des animaux. Le couple a également été condamné à trois mois de prison avec sursis et une amende de 250 € chacun.
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