Femme enceinte tuée en forêt : le compagnon d’Élisa Pilarski reste convaincu que son chien Curtis « est innocent à 100 % »

Par Paul Tourège
27 janvier 2020 12:12 Mis à jour: 27 janvier 2020 12:12

Plus de deux mois après le drame, Christophe Ellul est toujours persuadé que l’animal que promenait sa compagne au moment des faits n’est pas responsable de son décès.

Alors qu’une bénévole de la Fondation Clara a raconté avoir été mordue par Curtis cinq jours après que l’animal a été placé dans un refuge de Beauvais (Oise) dans le cadre d’une réquisition judiciaire, le compagnon d’Élisa Pilarski a accordé un entretien aux journalistes de BFMTV afin de défendre le canidé.

Si Curtis s’est également retourné contre lui le soir des faits, pendant qu’il était entendu par les gendarmes, et l’a mordu à la jambe, Christophe Ellul reste persuadé « que Curtis est innocent, à 100 % ».

« Il n’aurait jamais touché Élisa, c’est impossible », a-t-il expliqué avant d’évoquer « leur fusion, l’amour qu’il y avait entre eux ».

« Curtis, c’était un chien qui était en liberté à la maison, il connaissait par cœur Élisa. Curtis, c’est le seul témoin de ce qui s’est passé, c’est mon chien, c’était notre chien, le bébé d’Élisa. Je ferai tout ce que je peux pour savoir la vérité et je ne lâcherai pas », poursuit le compagnon d’Élisa Pilarski.

« On n’est pas sur un chien de combat, sur un chien qui a été élevé pour défendre quelque chose », observe Maître Éric Alligné.

Spécialiste du droit des animaux, l’avocat a notamment été engagé par Christophe Ellul pour tenter de faire transférer Curtis dans une structure plus adaptée que le refuge de Beauvais où l’animal est confiné depuis le 16 novembre.

« Je ne reconnais pas mon chien »

Selon les deux hommes, les conditions de détention de Curtis au sein du refuge pourraient expliquer son comportement agressif envers la bénévole de la Fondation Clara.

« Je ne reconnais pas mon chien. Je sais simplement que je me bats actuellement pour qu’il soit transféré dans une structure spécialisée, adaptée, avec des professionnels pour chiens traumatisés », souligne Christophe Ellul.

« C’est un tout petit box, il y a du bruit, il est entouré par des bruits et odeurs de congénères en colère et en détresse, ce n’est sûrement pas le lieu dédié », abonde Thierry Bedossa – vétérinaire comportementaliste interrogé par BFMTV.

Attendu au mois de février, le résultat des prélèvements génétiques ordonnés par le parquet de Soissons sur 67 chiens – les 5 chiens du couple ainsi que les 62 chiens de l’équipage de vènerie Le Rallye La Passion, qui organisait une chasse à courre en forêt de Retz le jour des faits – devrait permettre aux enquêteurs du Service régional de police judiciaire (SRPJ) de Creil (Oise) de faire la lumière sur les zones d’ombre qui subsistent dans cette affaire.

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