Griedge Mbock, nouvelle capitaine des Bleues, à un mois de l’Euro

Par Epoch Times avec AFP
30 mai 2025 13:27 Mis à jour: 31 mai 2025 00:04

La défenseuse Griedge Mbock a été nommée capitaine de l’équipe de France pour lancer les Bleues dans une nouvelle ère à un mois de l’Euro et à la suite de la non-convocation de Wendie Renard, qui portait le brassard depuis des années.

Le sélectionneur Laurent Bonadei, qui a succédé à Hervé Renard -dont il était l’adjoint- après une nouvelle désillusion en quarts de finale des Jeux olympiques de Paris, a décidé d’ouvrir un nouveau cycle avec en ligne de mire la Coupe du monde 2027.

Pour les deux derniers matchs de groupe de Ligue des nations contre la Suisse vendredi (21h10) à Nancy – où plus de 10.000 personnes sont attendues, et face à l’Islande mardi, mais surtout pour l’Euro cet été, il n’a pas retenu Wendie Renard, 34 ans, ni Eugénie Le Sommer, 36 ans, ni Kenza Dali, 33 ans.

Cette décision qui a « surpris » et « peiné » leurs coéquipières -déjà qualifiées pour le Final Four de Ligue des nations- a posé naturellement la question de la succession de Wendie Renard, capitaine emblématique entre 2013 et 2017 et depuis 2021.

Le choix de Griedge, comme une évidence

« Je me suis entretenu avec les joueuses mercredi et je devais faire un choix. J’ai annoncé que Griedge est la nouvelle capitaine de l’équipe de France. Le choix de Griedge apparaissait de plus en plus comme une évidence », a déclaré Laurent Bonadei jeudi devant la presse. Il avait annoncé sa décision juste avant la conférence de presse à l’ensemble du groupe , qui a applaudi la nouvelle capitaine.

« Succéder à Wendie, c’est une lourde tâche avec son charisme, on ne prend pas le brassard au bras levé », avait-il souligné jeudi dernier lors de l’annonce de la liste. Griedge Mbock, 30 ans et 89 sélections, était la candidate naturelle pour succéder à la Martiniquaise, qui n’a toujours pas réagi à sa non-sélection.

« C’est une grande fierté et une grande joie, un honneur de pouvoir représenter l’équipe de France », a commenté jeudi la nouvelle capitaine. « Ce n’est pas anodin, ce n’est pas un rôle à prendre à la légère. Je remercie encore Laurent pour la confiance qu’il m’accorde. Je suis aussi bien entourée, il y a des vice-capitaines très importantes avec un groupe élargi de cadres et de leaders », a-t-elle ajouté.

Les milieux Sakina Karchaoui, Grace Geyoro (PSG) et Sandie Toletti (Real Madrid), qui ont porté le brassard cette saison en raison des forfaits de Renard, seront les vice-capitaines.

Défenseuse en charnière centrale avec Wendie Renard pendant des années à l’OL et en équipe de France, qu’elle fréquente depuis 2013, Mbock, qui a connu de graves blessures, a décidé de partir l’été dernier au PSG pour sortir en partie de l’ombre de sa coéquipières historique.

« Etre capitaine, une fierté, un honneur mais aussi beaucoup de responsabilités »

« Etre capitaine, c’est forcément une fierté, un honneur mais aussi beaucoup de responsabilités », expliquait-elle mardi dans un entretien accordé à l’AFP. La joueuse se voit aussi faire le lien entre les jeunes Bleues et les plus anciennes dont elle fait désormais partie avec Pauline Peyraud-Magnin (33 ans), Amel Majri (32 ans) ou Sandie Toletti (29 ans).

Le « rôle premier » de capitaine est « de fédérer et d’essayer de tirer le meilleur de chacune » pour qu’il existe une « harmonie même si on ne peut pas avoir des affinités avec tout le monde », avait poursuivi la Parisienne, qui est membre de l’UNFP, syndicat des joueurs français, avec qui elle travaille pour signer une convention collective pour les joueuses professionnelles.

Vendredi, elle jouera son premier match en tant que nouvelle capitaine officielle de l’équipe de France contre la Suisse, mais ne sera certainement pas associée à sa nouvelle coéquipière en charnière centrale Maëlle Lakrar.

« Elle a fini la saison avec une certaine surfatigue. Le club l’a laissée au repos pendant 7-8 jours, elle n’avait rien fait avant le rassemblement. On la remet à niveau physique, on y va progressivement pour ne pas qu’il y ait un souci », a détaillé Laurent Bonadei.

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