Logo Epoch Times

Fusillade à Poitiers : « plusieurs centaines de personnes » y ont assisté ou participé

top-article-image

Photo: VICTORIA VALDIVIA/Hans Lucas/AFP via Getty Images

author-image
Partager un article

Durée de lecture: 3 Min.

Une fusillade a éclaté dans la nuit de jeudi à vendredi devant un restaurant à Poitiers au cours de laquelle cinq personnes ont été grièvement blessées, a annoncé Bruno Retailleau, qui a lié ces tirs au trafic de stupéfiants.
Le ministre de l’Intérieur a ajouté sur BFMTV/RMC que « plusieurs centaines de personnes » avaient assisté ou participé à cette fusillade.

En cliquant sur le bouton Suivant, vous acceptez que le contenu de twitter soit chargé.

Un des blessés, âgé de 15 ans, est entre la vie et la mort, selon une source policière. Il a reçu une balle dans la tête, a-t-on précisé de même source, ajoutant que deux autres adolescents, tous deux âgés de 16 ans, faisaient partie des blessés graves.
Le ministre de l’Intérieur s’est exprimé à propos des narcotrafiquants, à l’origine de ces fusillades qui touchent désormais de nombreuses villes de France, comme Rennes samedi dernier, et maintenant Poitiers.

En cliquant sur le bouton Suivant, vous acceptez que le contenu de twitter soit chargé.

Les faits se sont déroulés dans le quartier des Couronneries, a précisé le préfet de la Vienne dans un message posté sur le réseau social X. Des renforts seront « déployés » vendredi, a écrit le préfet.
« Un nouvel épisode de violence inacceptable », a réagi sur le réseau X la maire de Poitiers, Léonore Moncond’huy. Elle a qualifié de « particulièrement préoccupante » la jeunesse des personnes impliquées ».

En cliquant sur le bouton Suivant, vous acceptez que le contenu de twitter soit chargé.

« Ça a commencé par une fusillade sur un restaurant et ça s’est achevé par une rixe entre bandes rivales qui a engagé plusieurs centaines de personnes. On me parle de 4 à 600 personnes, selon le compte-rendu du préfet », a détaillé Bruno Retailleau.
Le ministre a estimé qu’on était « à un point de bascule », alors qu’il doit se rendre à Rennes où un enfant de cinq ans est entre la vie et la mort après avoir reçu une balle dans la tête samedi dernier, dans le cadre d’un règlement de compte lié au trafic de drogue.