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Gaza: difficiles négociations dans l’espoir d’une trêve avant le ramadan

Les négociations se poursuivent au Caire, sans représentant israélien, dans l'espoir de parvenir à une trêve à Gaza pour le ramadan 97 morts dans les bombardements israéliens en 24 heures, selon le Hamas Face à la catastrophe humanitaire, les Etats-Unis réclament avec de plus en plus d'insistance un cessez-le-feu

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Des femmes palestiniennes fuient la zone de Hamad City à Khan Yunis dans le sud de la bande de Gaza, le 5 mars 2024.

Photo: -/AFP via Getty Images

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Durée de lecture: 3 Min.

De difficiles négociations entre le Hamas et les médiateurs internationaux ont continué mardi au Caire dans l’espoir de parvenir, avant le ramadan, à une trêve dans la bande de Gaza après quasiment cinq mois de guerre entre Israël et le mouvement islamiste terroriste palestinien.
Des bombardements israéliens ont de nouveau visé le territoire palestinien assiégé, notamment les villes de Rafah et Khan Younès dans le sud. Les médiateurs égyptiens, américains et qataris tentent pendant ce temps d’arracher un compromis aux deux camps, afin d’obtenir un accord de trêve avant le début du ramadan, le 10 ou 11 mars.
Des discussions « difficiles »
Un tel accord permettrait une libération d’otages retenus à Gaza en échange de prisonniers palestiniens détenus par Israël, mais aucune avancée n’a été annoncée jusqu’à présent. Des discussions « difficiles » se sont poursuivies mardi au Caire entre représentants de l’Égypte, des États-Unis, du Hamas et du Qatar, mais sans représentant israélien, a annoncé la chaîne AlQahera News, proche des services de renseignement égyptiens, en citant un haut responsable.
Selon The Times of Israël, Israël a refusé d’envoyer une délégation pour négocier du fait de l’impossibilité du Hamas à fournir la liste des otages qui sont encore en vie, une promesse de l’Égypte et du Qatar lors du sommet de Paris. Mais un haut responsable du Hamas a déclaré lundi ignorer « qui est vivant ou mort » parmi les otages retenus dans la bande de Gaza.
Quant au Hamas, il exige notamment un cessez-le-feu définitif en préalable à tout accord. « Il n’y aura pas de discussions avec l’ennemi sur une opération d’échange de prisonniers tant qu’il n’y aura pas un cessez-le-feu, un retrait de l’armée d’occupation (israélienne, ndlr), une reconstruction et un retour des déplacés dans leur foyer », a affirmé mardi à l’AFP un haut responsable du Hamas, Mahmoud Mardawi.
Les États-Unis, principal soutien d’Israël, réclament avec de plus en plus d’insistance un cessez-le-feu face à la catastrophe humanitaire que la guerre a causée dans la bande de Gaza. La vice-présidente américaine, Kamala Harris, a appelé lundi le Hamas « à accepter les conditions qui sont sur la table pour une libération des otages qui se traduirait par un cessez-le-feu immédiat de six semaines et permettrait d’augmenter l’aide humanitaire ».