Gilets jaunes : Christophe Barbier propose « de supprimer la redevance télé » pour atténuer la colère des Français
Pour Christophe Barbier, supprimer la redevance télé constituerait un signe d'apaisement de la part du gouvernement qui s'avère pour l'instant incapable de satisfaire les attentes des « gilets jaunes » et de sortir de la crise. Crédit : BERTRAND GUAY/AFP/Getty Images.
Invité dans l’émission C dans l’air le 30 novembre, Christophe Barbier a suggéré au gouvernement « de supprimer la redevance télé ». Une mesure qui serait « très populaire » selon l’éditorialiste.
Vendredi dernier, l’ancien directeur de la rédaction de L’Express faisait partie des personnalités qui composaient le plateau de C dans l’air sur France 5.
Alors que l’émission était consacrée au mouvement des « gilets jaunes », Christophe Barbier a mis en avant le scepticisme des manifestants en ce qui concerne « la capacité du gouvernement à donner un signe concret qu’il a entendu leur cri d’alarme sur la baisse du pouvoir d’achat ».
« Je pense qu’il y a des possibilités », a-t-il ajouté en faisant référence aux mesures à la disposition de l’exécutif pour sortir de la crise dans laquelle il est enlisé.
« Il faudrait plus d’audace et d’inventivité », a souligné l’éditorialiste avant de faire une suggestion susceptible selon lui de calmer la colère des Français :
« Je pense qu’il y aurait quelque chose de très populaire à faire, c’est de supprimer la redevance télé. Beaucoup de ‘gilets jaunes’ regardent la télé car ils n’ont pas beaucoup d’autres distractions dans la vie. »
D’après Christophe Barbier, cette redevance pourrait être remplacée par « une toute petite ponction d’un ou deux centimes sur tous les appareils connectés » et ce, afin de « ne pas épuiser l’audiovisuel public ».
« Cela permettrait à tous ceux qui achètent beaucoup de matériel de ce genre, c’est-à-dire les classes les plus aisées, qui changent de smartphone tous les six mois, qui aiment bien les grandes télévisions plasma, en contribuant à cela, de financer l’audiovisuel public en lieu et place de ceux qui payent une redevance parfois élevée pour une vieille télévision », conclut celui qui officie tous les matins sur BFM TV.
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