Gingko Biloba : Un «fossile vivant» aux propriétés qui accroît la longévité

Ceux qui souhaitent accroître leur longévité peuvent se tourner vers le ginkgo biloba, une plante parfois considérée comme un « fossile vivant » grâce à sa capacité de résistance à des conditions qui, autrement, tueraient ou raccourciraient considérablement la durée de vie de la plupart des autres espèces.

Il y a une fibre d’immortalité biologique qui habite tous les êtres vivants. Tout ce qui respire ou vibre de vie contient une lignée germinale d’information génétique qui provient d’un dernier ancêtre commun universel (DACU), et dont tous les êtres vivants – plantes, bactéries, champignons et animaux inclus – sont issus il y a environ 3,4 milliards d’années. Alors que les cellules somatiques des organismes multicellulaires périssent, leurs cellules souches germinales sont capables de se répliquer à l’infini, ce qui, dans le cas des cellules souches méristématiques du ginkgo biloba, se produit depuis au moins un quart de milliard d’années.

Le ginkgo biloba est la plus ancienne espèce végétale vivante du monde et est connu comme un « fossile vivant » parce qu’il n’a pas de proches parents vivants et semble être la même chose qu’une espèce végétale remontant à 270 millions d’années (lors de la période ou système géologique du Permien) dans les archives fossiles. C’est aussi l’une des rares (6 %) plantes à fleurs dioïques, c’est-à-dire que les fleurs mâles et les fleurs femelles sont situées sur des arbres différents.

Non seulement cette espèce exceptionnellement résistante a survécu à trois extinctions massives au cours du dernier quart de milliard d’années, mais elle s’est avérée être la seule espèce végétale ayant survécu près du point central de l’explosion atomique du 6 août 1945 à Hiroshima. En septembre 1945, la zone a été examinée et six arbres de gingko biloba ont été trouvés encore debout. Ils ont bourgeonné peu après l’explosion sans déformations majeures et sont encore vivants à ce jour.

Il est intéressant de noter que la même plante qui a survécu aux radio-isotopes libérés par l’explosion nucléaire, y compris l’iode 131, est capable de conférer des propriétés radioprotectrices aux humains exposés à au moins un des mêmes éléments.

On a constaté que les patients atteints de la maladie de Basedow, ou Graves Basedow, qui reçoivent un traitement à l’iode radio131, qui cause des lésions chromosomiques, subissent moins de dommages à leur ADN en recevant un supplément de gingko biloba avant le traitement.

Selon l’étude publiée en 2007 dans le Journal of Clinical Endocrinology and Metabolism (Journal de l’endocrinologie clinique et du métabolisme) : « Le ginkgo n’a pas seulement une réputation de longévité, certains individus pouvant vivre plus de 1 000 ans, mais cet arbre semble disposé à conférer sa longévité à ceux qui en consomment des extraits. »

En effet, un bon nombre de recherches précliniques et cliniques solides indique qu’il est utile dans le déclin cognitif associé à l’âge, comme la maladie d’Alzheimer et les troubles apparentés, ainsi que les troubles visuels associés à l’âge comme le glaucome.

D’autres recherches montrent qu’elle peut ralentir le processus de vieillissement des mitochondries cellulaires en réduisant le stress oxydatif et en améliorant la respiration mitochondriale. Cet effet anti-âge mitochondrial est observé dans les neurones et d’autres lignées cellulaires comme celle des plaquettes sanguines, les fibroblastes, les cellules hépatiques, les cellules endothéliales, les cellules cardiaques et probablement bien d’autres encore à étudier.

L’une des études les plus encourageantes sur le ginkgo biloba a montré qu’il était plus efficace que le donépézil, médicament vedette contre la maladie d’Alzheimer, pour traiter les symptômes légers et modérés de la maladie d’Alzheimer.

De plus, cette plante est capable de produire plus de 30 actions physiologiques bénéfiques différentes qui peuvent avoir une valeur thérapeutique dans le traitement de plus de 100 problèmes de santé. Seulement une petite fraction des nombreux cas où le ginkgo biloba est indiqué sont énumérées ci-dessous :

Le vieillissement
Le vieillissement du cerveau
Les maladies allergiques des voies respiratoires
La conjonctivite allergique
L’intoxication par l’aluminium
La maladie d’Alzheimer
La sclérose latérale amyotrophique
L’anosmie
L’épaississement artériel
L’artériosclérose
L’intoxication induite par aspiration
L’asthme
Le trouble déficitaire de l’attention
Le trouble déficitaire de l’attention avec hyperactivité
Le trouble du spectre autistique

Un mot de mise en garde pour ceux qui souhaitent utiliser le ginkgo biloba. Ses graines contiennent des niveaux physiologiquement significatifs d’une neurotoxine naturelle connue sous le nom de ginkgotoxine. Cette antivitamine est structurellement apparentée à la vitamine B6 et peut causer des problèmes neurologiques chez les personnes vulnérables ayant une carence en B6 ou qui en consomment de grandes quantités. Les feuilles sont généralement considérées comme inoffensives, mais cela ne fait jamais de mal d’être prudent, surtout s’il y a des antécédents de crises d’épilepsie.

De plus, de nombreuses herbes sont sujettes à une « pasteurisation à froid » par rayonnement gamma, ce qui indique qu’elles pourraient contenir du formaldéhyde et de l’acide formique ainsi que des sous-produits radiolytiques particuliers, qui peuvent être toxiques. Demandez au fabricant s’il a testé son produit à l’état brut pour détecter s’il a subi une telle exposition, ou optez pour une marque certifiée biologique si elle est disponible.

Enfin, rappelez-vous qu’un vieillissement accéléré ou un déclin cognitif ne sont pas causés par un manque de plantes médicinales comme le ginkgo biloba, et qu’il est donc toujours préférable d’entreprendre d’abord des changements alimentaires et de mode de vie importants, y compris des stratégies de détoxification douces, que de compter sur des « potions magiques », même naturelles.