Importante battue citoyenne pour retrouver une infirmière disparue dans le Tarn

Par Epoch Times avec AFP
23 décembre 2020 14:33 Mis à jour: 23 décembre 2020 18:01

Un millier de volontaires venus de tout le département ont participé ce mercredi aux recherches de l’infirmière âgée de 33 ans, Delphine Jubillar, mère de deux enfants, disparue le 15 décembre à Cagnac-les-Mines dans le Tarn.

Les volontaires, dont le mari de l’infirmière disparue, étaient beaucoup plus nombreux que prévu. Ils se sont d’abord rassemblés vers 09h00 ce 23 décembre sur un terrain de sport de cette ancienne cité minière de près de 3000 habitants avant d’être organisés en petits groupes d’une vingtaine de personnes pour fouiller les alentours.

Un couteau, un portable et des chaussettes ont notamment été trouvés au cours de cette battue citoyenne, selon le lieutenant-colonel Thierry Blondet, numéro deux des gendarmes du Tarn. « On a  trouvé plein de choses. Forcément, puisqu’il y avait mille personnes qui cherchaient », a-t-il relativisé, appelant à une « grande prudence » avant que ces objets soient examinés.

Au moment de sa disparition, cette femme mince aux longs cheveux bruns, qui travaillait dans une clinique d’Albi et était en instance de divorce à sa demande, était vêtue d’une doudoune blanche.

« On pense aux enfants en cette période de Noël. C’est triste »

« On espère la retrouver avant les fêtes. Pour ses enfants, pour sa famille. C’est difficile de rester dans l’incertitude », lance Christine, 55 ans, une habitante de Cagnac. Plusieurs participants, qui ne connaissaient pas la disparue, ont mis en avant leur « solidarité » à l’égard de cette mère de famille et de ses proches. « Aujourd’hui je ne travaille pas. J’ai donc pu venir. On pense aux enfants en cette période de Noël. C’est triste », note Barka, elle aussi les pieds dans la boue.

La géographie du lieu, vallonné et avec des bois très touffus, rend parfois les recherches difficiles. Mardi, les gendarmes avaient passé au peigne fin les abords de la retenue de Roucarié, à une vingtaine de kilomètres de Cagnac, et plongé dans deux bassins d’eau pour tenter de retrouver des indices, voire le corps de la disparue. Lundi, Alain Berthomieu le procureur d’Albi avait indiqué qu’« aucune hypothèse » n’était « privilégiée » pour expliquer cette disparition soudaine.

Les gendarmes fouillent les environs du lac de Roucarie, à Monesties, dans le sud de la France, à la recherche de Delphine Jubillar, une infirmière de 33 ans, mère de deux enfants, qui a disparu dans la nuit du 15 décembre. (Photo : FRED SCHEIBER/AFP via Getty Images)

Les deux chiens revenus seuls au domicile

L’infirmière de 33 ans « serait partie seule à pied dans la nuit de mardi » 15 décembre et « c’est au petit matin que le mari se serait aperçu que sa femme n’était plus au domicile et a signalé la disparition », avait indiqué précédemment M. Berthomieu.

Selon des proches, elle aurait quitté sa maison avec ses deux chiens. Les animaux seraient revenus seuls au domicile mercredi 16 décembre vers 4 heures du matin. Dimanche, cinq plongeurs enquêteurs ont participé aux recherches sur les plans d’eau environnants, a indiqué le colonel Thierry Blondet, commandant en second du groupement de gendarmerie du Tarn.

Disparition inquiétante

Les investigations sont menées jusqu’à présent dans le cadre d’une enquête pour « disparition inquiétante ». Mais plusieurs pistes sont néanmoins explorées, dont l’hypothèse criminelle. Et une information judiciaire pourrait être ouverte très rapidement

« Rien n’indique » que cette disparition « a pu être volontaire » et « ces faits se poursuivant depuis plus de sept jours accomplis revêtent désormais une qualification de nature criminelle », l’enquête est confiée à deux magistrats toulousains « au vu de l’importance et de la complexité de l’affaire », a précisé Dominique Alzeari le procureur de Toulouse dans un communiqué.

Une information judiciaire pour « arrestation, enlèvement, détention ou séquestration arbitraire » a été ouverte contre X, a indiqué ce mercredi le procureur de Toulouse.

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