Incidents limités en marge d’une visite de Éric Zemmour à Villeurbanne

Par Epoch Times avec AFP
25 mars 2023 19:55 Mis à jour: 26 mars 2023 12:51

Quelque 300 personnes, qui s’étaient rassemblées samedi pour protester contre une visite d’Éric Zemmour dans un centre culturel de Villeurbanne, se sont dispersées dans le calme après avoir été tenues à l’écart par la police, a constaté l’AFP.

La préfecture avait interdit toute manifestation devant la salle du CCVA (centre culturel et de la vie associative) où l’ancien candidat à l’élection présidentielle a tenu en début d’après-midi une séance de dédicaces pour son livre Je n’ai pas dit mon dernier mot.

La police, présente en nombre, a fait usage de gaz lacrymogènes pour écarter les manifestants, qui scandaient « Zemmour casse-toi ! », parvenant à les cantonner hors du périmètre interdit, à une centaine de mètres de l’entrée de la salle.

Éric Zemmour, arrivé peu après par une porte dérobée du centre, a été accueilli par plusieurs centaines de ses partisans venus se faire dédicacer son livre. Interrogé sur les manifestations émaillées de violences contre la réforme des retraites, l’ex-journaliste a appelé à « affirmer l’ordre et l’autorité. Je trouve scandaleux qu’on laisse les exactions de ces extrémistes et de ces factieux ». « Il faut travailler plus car nous avons besoin de produire plus. Nous sommes en voie de tiers-mondisation », a-t-il estimé.

La séance de signature a duré environ trois heures et s’est achevée sans nouvel incident. Les protestataires se sont dispersés dans le calme, nombre d’entre eux se dirigeant vers le centre de Lyon pour participer à une autre manifestation contre un projet de loi sur l’immigration, qui a rassemblé environ 750 personnes selon la préfecture, un millier selon les organisateurs.

La visite à Villeurbanne de M. Zemmour avait initialement été interdite par la mairie socialiste de la ville, par crainte de débordements. Mais l’arrêté municipal, aussitôt attaqué par un « référé liberté » de Reconquête, avait été suspendu vendredi par le tribunal administratif de Lyon. « Je prends acte de la décision du juge administratif. Dès lors qu’ils décident de maintenir leur événement, j’appelle les organisateurs à la responsabilité », avait réagi dans un communiqué le maire PS de cette commune mitoyenne de Lyon, Cédric Van Styvendael, avant d’appeler « au plus grand calme ».

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