Un jeune Chinois vend sa fille pour acheter un iPhone et une moto

Cette photo prise le 23 avril 2013 montre Li Jie âgée de 4 mois qui pleure dans les bras de sa mère dans un logement temporaire à l’agglomération de Lingguan, canton de Baoxing à Yaan, province du Sichuan dans le sud-ouest de la Chine.
Photo: AFP / AFP / Getty Images
Un jeune homme qui a vendu son nouveau-né pour acheter un iPhone et une moto s’est rendu récemment à la police.
Selon l’édition du 1 mars du quotidien Xiamen Daily News, il y a un an que « A-Duan » – comme il s’est identifié dans les reportages d’informations, avait vendu sa fille de 18 jours à un étranger pour 23 000 yuans (environ 3 200 euros) après marchandage. Cela s’est passé dans la ville de Tong’an, dans la province côtière orientale du Fujian.
„Une fois qu’il a découvert qu’il pouvait vendre le bébé, il a décidé de le faire, sans consentement de la mère.
La mère biologique, Xiao Mei (un pseudonyme), avait des emplois temporaires et n’était pas encore majeure quand ils ont conçu l’enfant. A-Duan, qui n’a pas terminé ses études secondaires, passait la plupart de son temps dans des cybercafés. Une fois qu’il a découvert qu’il pouvait vendre le bébé, il a décidé de le faire, sans consentement de la mère.
Il a trouvé un acheteur sur QQ, une plate-forme de médias sociaux populaire, qui a acheté l’enfant pour sa sœur.
Peu après la vente du bébé, la mère bouleversée a quitté la ville. Xiao Mei a finalement été traquée par la police et arrêtée. « J’ai été adoptée moi-même et beaucoup de gens dans ma ville natale envoyaient leurs enfants à d’autres personnes pour les élever », a-t-elle confié. « Je ne savais pas vraiment que c’était illégal. »
Le juge a réduit leurs peines en tenant compte de leur situation difficile et du fait que l’auteur du délit s’est rendu lui-même. A-Duan va purger une peine de trois ans de prison, tandis que Xiao Mei a été condamnée à deux ans et demi avec sursis. Elle aide à l’éducation de son jeune frère qui va à l’école secondaire et prend soin de ses parents handicapés.
L’acheteur s’est rendu aussi à la police une fois que les parents du bébé ont été arrêtés. Comme les parents ne peuvent pas élever un enfant, la sœur de l’acheteur garde toujours le bébé.

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