Le 18 janvier, la Commission consultative de 1776 du président Donald Trump a publié un rapport public, remplissant ainsi sa tâche de revisiter l’histoire fondatrice de la nation dans un effort pour réunir les Américains autour des principes de ses fondateurs.
Les Américains d’aujourd’hui sont « profondément divisés » sur la signification de leur pays, son histoire et la façon dont il devrait être gouverné, selon la commission, qui a été créée l’année dernière, dans un contexte de tendance de plus en plus populaire à présenter l’histoire américaine comme une histoire basée sur le racisme et l’oppression.
« Ni l’Amérique ni aucune autre nation n’a parfaitement respecté les vérités universelles d’égalité, de liberté, de justice et de gouvernement par consentement », peut-on lire dans le rapport, qui fait suite à un réexamen des principes et des idéaux inscrits dans la Déclaration d’indépendance et la Constitution. « Cependant, aucune nation avant l’Amérique n’a jamais osé énoncer ces vérités comme base formelle de sa politique, et aucune n’a fait plus d’efforts, ou n’a fait plus, pour les atteindre. »
Les auteurs ont consacré une grande partie du rapport à l’étude des défis posés aux principes fondateurs de l’Amérique. Certains d’entre eux sont historiques, comme l’esclavage, qui est fondamentalement incompatible avec l’idée que « tous les hommes sont créés égaux ». D’autres sont plus contemporains, comme le progressisme, qui soutient que la Constitution doit constamment évoluer pour garantir des droits en mutation, les mouvements fascistes et communistes qui imposent un gouvernement totalitaire sans respect des droits individuels et la politique identitaire moderne en faveur d’un système de privilèges de groupe explicites au nom de la « justice sociale ».
« Les arguments, les tactiques et les noms de ces mouvements ont changé, et l’ampleur du défi a varié, mais ils sont tous unis par l’adhésion à une même idée erronée, à savoir que les gens n’ont pas la même valeur et les mêmes droits », indique le rapport.
Le rapport met en garde contre les dangers de voir les mouvements politiques modernes s’écarter de ces principes fondateurs, en notant que nombre des mouvements historiques ont réussi parce qu’ils ont contribué à renforcer ces principes, plutôt que de s’en écarter.
« De grandes réformes, comme l’abolition, le suffrage des femmes, l’anticommunisme, le mouvement des droits civils et le mouvement pro-vie ont souvent été proposées pour améliorer notre attachement aux principes de la Déclaration d’indépendance dans le cadre de la Constitution », ont écrit les auteurs.
Le rapport appelle à un « renouveau national » de l’éducation pour enseigner aux futurs citoyens américains les principes fondateurs et le caractère nécessaire pour mettre en pratique ces principes. Une éducation patriotique, selon les auteurs, ne signifie pas ignorer les fautes du passé de la nation, mais plutôt considérer l’histoire d’une manière claire et saine, avec respect et amour.
Les collèges et universités américains font exactement le contraire, prévient le rapport, notant qu’ils sont devenus « des foyers d’anti-américanisme, de diffamation et de censure », avec l’intention de « manipuler les opinions plus qu’éduquer les esprits ».
Les auteurs ont notamment dénoncé l’historien Howard Zinn et le projet 1619, récompensé par le prix Pulitzer, pour empêcher les étudiants de voir l’humanité, la bonté et la bienveillance des personnages historiques américains. Au lieu de cela, ils présentent à leurs jeunes publics une version déformée de l’histoire des États-Unis.
« Le révisionnisme historique, qui piétine l’érudition honnête et la vérité historique, fait honte aux Américains en ne soulignant que les péchés de leurs ancêtres, et enseigne des affirmations de racisme systémique qui ne peuvent être éliminées que par plus de discrimination, est une idéologie destinée à manipuler les opinions plus qu’à éduquer les esprits », peut-on lire dans le rapport.
Le renouvellement de l’unité américaine dépendra de la volonté de chaque Américain de s’opposer à la tyrannie dans sa vie quotidienne, a déclaré l’auteur.
« Par-dessus tout, nous devons nous opposer aux tyrans mesquins dans tous les domaines qui exigent que nous ne parlions que des péchés de l’Amérique tout en niant sa grandeur », affirme le rapport. « À la maison, à l’école, sur le lieu de travail et dans le monde, ce sont les gens, et seulement les gens, qui ont le pouvoir de défendre l’Amérique et notre mode de vie. »
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