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La députée qui a enfilé un gilet jaune incitée « à quitter le groupe » LREM à l’Assemblée

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La députée LREM de la Manche a été invitée à quitter le groupe des parlementaires de la majorité à l'Assemblée nationale après qu'elle a ostensiblement affiché son soutien au mouvement des « gilets jaunes ». Crédit : capture d'écran Facebook - Sonia Krimi.

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Lundi dernier, Sonia Krimi a été reçue pendant une heure par par Gilles Le Gendre – président du groupe LREM à l’Assemblée nationale. Une entrevue qui fait suite au soutien apportée par la députée aux « gilets jaunes » de sa circonscription.
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« Il m’a reproché d’avoir ‘fraternisé’ avec les ‘gilets jaunes’ et m’a dit : ‘Réfléchis à ta place dans le groupe, il y a beaucoup d’hostilité vis-à-vis de toi’. Il m’incite à quitter le groupe parce qu’il ne peut pas le faire lui-même en ce moment, pour ne pas risquer d’abîmer l’image d’En Marche », explique Sonia Krimi dans les colonnes de Libération.
Le 23 novembre, cette élue LREM de la Manche avait reçu une délégation de « gilets jaunes » dans sa permanence de Cherbourg.
Elle n’avait alors pas hésité à revêtir un gilet pour témoigner son soutien aux manifestants : « Des personnes qui connaissent très bien leur sujet et qui proposent des solutions », avait souligné la jeune femme.

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Une position qu’elle a d’ailleurs réaffirmée récemment dans un communiqué publié peu de temps avant l’allocution prononcée par Emmanuel Macron le 27 novembre.
« Devant la détresse des personnes que je recevais, j’ai symboliquement revêtu un gilet qu’ils m’avaient offert pour leur témoigner que notre majorité comprenait leur désarroi. Et que des mesures seraient prises pour atténuer leur souffrance », a expliqué la députée.
« Nous sommes nombreux à avoir reçu ou rencontré des personnes qui manifestent avec un gilet jaune, […] il s’agit très majoritairement de personnes sincères et désemparées », a-t-elle ajouté.
Selon Libération, Sonia Krimi serait « déterminée à ne pas bouger la première ». Si le groupe LREM décidait de prendre des sanctions à son encontre – ce que certains députés de la majorité auraient demandé mardi dernier selon le quotidien –,la jeune femme pourrait réagir énergiquement, en envisageant par exemple « un appel public à Emmanuel Macron ».
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