Emmanuel Macron a proposé de rencontrer jeudi les représentants de l’intersyndicale à l’origine de l’appel à la grève générale à La Réunion, où il est en visite, mais ceux-ci ont refusé, a indiqué l’Élysée jeudi.
En « geste d’apaisement », le chef de l’État leur avait proposé de les recevoir « en préfecture à 12h30 » (10H30 à Paris), a précisé à l’AFP l’Elysée, qui « regrette ce refus ».
IVAN HOARAU, Représentant CGT Intersyndicale de la Réunion. Macron à la Réunion : « On est avec des mots creux, des mots ronflants, pour nous faire rêver debout et ne pas répondre à la question essentielle qui est celle de l’urgence sociale » pic.twitter.com/ThcxVL2aLb
— Arezki atsada (@arezki_atsada) October 24, 2019
Des manifestants se sont rassemblés jeudi matin à Saint-Denis à l’appel d’une intersyndicale pour dénoncer « la situation sociale ». Ils étaient 480 selon des chiffres de la police cités par l’Élysée, qui indique qu’il n’y a « pas de grève générale » sur l’île.
Enlève ta main Macron! ? il comprend pas les codes des quartiers Macron! quel bain de foule ? pic.twitter.com/AozRlTzhQk
— Le Général ? (@leGneral2) October 24, 2019
#REUNION ce matin : Une femme interpelle #Macron » … il faut arrêter de nous prends pour des moutons ??? » pic.twitter.com/bfFIya3fxK
— Le Général ? (@leGneral2) October 24, 2019
Par ailleurs, une quarantaine de personnes ont tenté jeudi matin d’installer un barrage à proximité de la ville du Port mais ils ont été dispersés, a-t-on indiqué de même source. Il n’y a eu aucune interpellation.
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Mercredi à l’arrivée du président à La Réunion, des heurts entre manifestants et forces de l’ordre avaient éclaté aux abords de l’aéroport, et des manifestants avaient brûlé une photo du président. Cinq personnes ont été placées en garde à vue, sur un total de 80 manifestants dispersés car la manifestation n’était pas déclarée, selon l’Élysée.
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