Un garçon sans abri ayant pour seule famille un chien errant retourne maintenant à l’école

Par Epoch Times
12 septembre 2019 15:07 Mis à jour: 12 septembre 2019 15:07

Les photos de ce garçon sans-abri qui avait adopté un chiot errant afin de combattre sa propre solitude, ont attiré la sympathie des internautes du monde entier.

Aucun enfant ne devrait être contraint de vivre dans la rue. C’est un monde triste qui nous entoure, dans lequel cette situation est devenue la norme dans de nombreux pays.

La ville de Quezon City, aux Philippines, compte près de 3 000 enfants des rues ; la majorité de ces enfants ont fui une éducation violente, des abus sexuels, la drogue, l’alcool et parfois un foyer brisé.

Ce jeune garçon, Rommel Quiminales, survit seul dans la rue depuis l’âge de 10 ans. Sa famille s’était séparée et il n’y avait personne pour s’occuper de lui.

C’est ainsi qu’il a été contraint de ne compter que sur lui-même pour survivre dès son plus jeune âge.

Lorsqu’en 2015, Maria Kabs est tombée sur Rommel dans une rue, elle n’a pas pu s’empêcher d’être émue par son sort, alors elle l’a interviewé et a pris quelques photos pour les partager sur Facebook.

Le garçon, qui avait 11 ans à l’époque, s’était lié d’amitié avec un chiot qu’il avait nommé Badgi. Maria Kabs pouvait voir que le petit animal était tout pour le garçon isolé. Rommel n’allait nulle part sans son compagnon à quatre pattes.

Badgi l’aime beaucoup aussi et l’a aidé à se protéger des autres enfants qui ont essayé de lui voler son argent.

Rommel a confié une anecdote à ce sujet à Coconuts Manila : « Quand ces garçons qui reniflent de la colle sont venus pour me brutaliser, Badgi s’est mis à aboyer et les garçons ont pris peur et ont reculé. »

Lorsque Rommel parvient à économiser un peu d’argent, il prend le bus pour rendre visite à sa sœur aînée qui vit à San Jose. Cette dernière travaille comme ouvrière dans une usine, et gagne très peu d’argent. Elle n’a pas les moyens de s’occuper de lui. Le garçon a également mentionné qu’il n’y avait pas d’électricité chez sa sœur, et qu’elle s’éclaire avec une lampe à gaz.

Rommel Quiminales, qui a quitté l’école en deuxième année, a exprimé le souhait de pouvoir y retourner : « J’économise l’argent que je gagne en mendiant et j’ai déjà acheté un carnet de notes. »

Il a également ajouté qu’après avoir fini l’école, il aimerait devenir acteur ou peut-être vétérinaire, car il aime les animaux et aimerait aussi prendre soin d’eux.

L’histoire du jeune Rommel Quiminales a suscité l’intérêt de nombreuses personnes, et la photo où il étreignait son chien a été diffusée d’innombrables fois sur les médias sociaux, attirant ainsi l’attention des médias.

Selon une mise à jour de Coconuts Manila, un mois après que les photos de Rommel sont devenues virales, il a réussi à s’inscrire à l’école.

Les fins de semaines, il retourne mendier dans la ville de Quezon City. On ne peut que croiser les doigts pour que tout aille pour le mieux pour ce petit garçon et son chien.

En effet, être sans-abri n’est pas facile, car on est exposé sans protection aux fortes chaleurs, aux froids rugueux et aux journées  difficiles. Cette histoire nous aide à nous rendre compte de la chance que nous avons.

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