Le gouvernement prévoit un budget de deux milliards d’euros pour vacciner contre le Covid-19 en 2022. Ce montant permettrait de couvrir la vaccination d’un nombre de personnes supérieur à celui prévu pour les plus fragiles. Alors pourquoi commander autant de doses ?
La campagne de vaccination se poursuit et pour le moment, environ 69 % de Français sont primo-vaccinés, l’objectif étant d’atteindre fin août 50 millions de primo-vaccinés. Pour arriver à ce but, il faut convaincre les plus réticents au vaccin.
Pour 2022, le gouvernement envisage un budget de 2 milliards d’euros pour la vaccination contre le Covid-19, ce montant sera d’ailleurs présenté cet automne dans le projet de loi de financement de la sécurité sociale, selon l’AFP. Il permettra de couvrir l’achat d’une centaine de millions de doses, précise BFMTV.
Le gouvernement espère un « effet rebond » d’ici septembre
La chaîne explique encore que cette enveloppe servira d’abord aux rappels prévus en septembre, c’est-à-dire à l’injection de la troisième dose pour les personnes les plus à risque. Ce rappel concerne au total cinq millions de personnes que sont celles âgées de plus de 80 ans ainsi que les personnes immunodéprimées. Ces vaccins pourront également prévenir l’arrivée des nouveaux variants, sans oublier la vaccination de ceux qui n’ont encore reçu aucune injection. Une partie de ces doses pourront également être destinées aux pays les plus pauvres, via le programme COVAX.
Et ce budget pourrait bien évoluer au fil du temps, surtout si la question de la vaccination des enfants de moins de 12 ans – dont les études cliniques attendues d’ici la fin de l’année sont toujours en cours – venait à être acceptée. Le ministre de l’Éducation Jean-Michel Blanquer a déclaré jeudi dernier ne pas y être favorable pour le moment, indique BFMTV.
Si le gouvernement observe un ralentissement des rendez-vous pour la vaccination, il espère néanmoins un « effet rebond » d’ici septembre, et l’instauration du passe sanitaire pour les employés et les mineurs devrait y contribuer.
Bruxelles a misé grand cette fois-ci !
De plus, si l’Europe pouvait se targuer d’avoir obtenu des prix intéressants auprès des laboratoires sur les premières commandes de vaccin, celles-ci se sont pourtant fait attendre et pour cette raison, Bruxelles a misé grand cette fois-ci. Mais cela a pour conséquence d’alourdir encore les finances de la France. En effet, le chiffre de 1,5 milliard d’euros, prévu en 2021 lors du lancement de la campagne vaccinale, devrait atteindre 4,6 milliards rien que pour cette année, indique BFMTV.
Sortiraparis.com stipule que le coût de la vaccination envisagé pour 2022, ainsi que le coût des tests et des vaccins pour l’année 2021, avait été estimé à 3,5 milliards d’euros au début de la pandémie. Actuellement, il est évalué à 10 milliards d’euros. À cela il faut également tenir compte de l’augmentation du prix de certains vaccins, notamment ceux des laboratoires Pfizer et Moderna. La facture devrait toutefois s’alléger étant donné que les tests de dépistage vont devenir payants dès la mi-octobre de cette année.
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