Le PCC continue de persécuter les pratiquants de Falun Gong selon la Commission américaine pour la liberté religieuse

Par Alex Wu
13 décembre 2022 01:46 Mis à jour: 13 décembre 2022 01:46

Le rapport indique que le régime communiste chinois continue de persécuter les pratiquants de Falun Gong en les ciblant avec des accusations liées à la pratique de confessions jugées inacceptables par le Parti communiste athée. L’USCIRF a mis en avant Xu Na, une pratiquante de Falun Gong en Chine, parmi sa liste de victimes de conscience.

Selon la biographie figurant sur la liste des victimes du département américain des Affaires étrangères et le dossier de l’affaire sur Minghui.org, un site Internet basé aux États‑Unis qui suit poursuites judiciaires du Falun Gong, Xu Na est une peintre résidant à Pékin. Elle a été enlevée et détenue par la police de Pékin le 19 juillet 2020. Elle a été condamnée à 8 ans de prison et à une amende de 20.000 yuans (2724 euros) par le tribunal populaire de Pékin du district de Dongcheng, en invoquant un article du code pénal de la Chine communiste qui interdit les groupes religieux jugés inacceptables par le régime.

Elle est actuellement détenue au centre de détention du district de Dongcheng, à Pékin. Elle n’a pas le droit de recevoir la visite de membres de sa famille ni de communiquer avec eux.

Xu Na a été emprisonnée de 2001 à 2006 pour avoir hébergé d’autres pratiquants de Falun Gong. Elle a été torturée, contrainte aux travaux forcés et maltraitée en prison. Elle et son mari ont été arrêtés par la police en 2008. Elle a été emprisonnée pendant trois ans.

Yu Zhou et sa femme Xu Na (Avec l’aimable autorisation de Minghui)

Son mari Yu Zhou, musicien bien connu à Pékin et pratiquant de Falun Gong, a été torturé à mort pendant sa détention, le 6 février 2008.

Le Falun Gong, également connu sous le nom de Falun Dafa, est une pratique spirituelle alliant des enseignements moraux fondés sur les principes universels de vérité, de compassion et de tolérance à des exercices de méditation quotidiens. Depuis son introduction en Chine en 1992, le Falun Gong a gagné en popularité et on estime qu’il y avait entre 70 et 100 millions de pratiquants dans le pays à la fin des années 1990.

Se sentant menacé par sa popularité, le Parti communiste chinois (PCC) et son dirigeant de l’époque, Jiang Zemin, ont lancé une persécution en juillet 1999. Depuis lors, des millions de personnes ont été détenues dans des prisons, des camps de travaux forcés et d’autres installations. Des centaines de milliers ont été torturées, selon le Centre d’Information sur le Falun Dafa. Cependant, le Falun Gong est librement pratiqué dans des dizaines de pays et est salué par des responsables du monde entier.

La liste élargie utilisée comme outil de persécution

Les tribunaux du régime appliquent l’article 300 du code pénal chinois, qui punit de lourdes peines d’emprisonnement ceux qui s’engagent dans des organisations « hérétiques ». Le régime publie également une liste de ces groupes tous les deux ans. Cependant, certains groupes confessionnels ne figurant pas sur la liste sont sanctionnés par les tribunaux chinois au nom de cet article. Tant l’article que la liste sont utilisés par le régime comme des moyens de diffamation et de persécution religieuse.

Pendant plus de 20 ans, malgré la persécution et la propagande haineuse, le Falun Gong n’a été répertorié nulle part comme un groupe dans les lois et règlements du régime, ce qui rend illégale cette persécution.

La bannière de ce pratiquant porte les caractères chinois de « vérité, compassion et tolérance », les principes fondamentaux du Falun Gong. (Avec l’aimable autorisation de Minghui)

Cependant, le 26 juillet 2022, le régime a discrètement élargi la liste, ajoutant le Falun Gong comme numéro un dans une tentative de justifier cette persécution spirituelle.

Des universitaires et des sites Internet internationaux sur les droits de l’homme ont attiré l’attention sur l’utilisation de la liste par le régime comme outil de persécution religieuse.

Le 2 décembre, le Secrétaire d’État américain Antony Blinken a désigné sur le site Internet du département d’État, certains pays, dont la République populaire de Chine, « comme pays particulièrement préoccupants en vertu de la loi de 1998 sur la liberté religieuse internationale pour avoir commis ou toléré des violations particulièrement graves de la liberté religieuse ».

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