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Le Premier ministre hongrois: « Les dirigeants européens sont inefficaces et incapables de défendre l’Europe contre l’immigration »

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CRÉDIT : ATTILA KISBENEDEK/AFP/Getty Images

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Durée de lecture: 3 Min.

Dans un discours prononcé le 28 juillet à Baile Tusnad en Roumanie, le Premier ministre hongrois a dénoncé la gouvernance en place en Europe occidentale, déplorant le manque d’efficacité de la Commission européenne sur les questions d’immigration.
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« À l’Ouest, c’est le libéralisme, il n’y a pas de démocratie », a ainsi affirmé Viktor Orban.
Les « atteintes à la liberté d’expression et la censure sont devenues monnaie courante », a ajouté le chef de l’exécutif hongrois, pour qui l’immigration sera un des sujets phares des prochaines élections européennes de 2019.
Très critique envers les instances dirigeantes de l’Union, Viktor Orban a remis en question le rôle de la Commission Européenne, estimant « qu’elle œuvre à la construction d’un socialisme européen au lieu de défendre la liberté».
Le Premier ministre hongrois est même allé plus loin, affirmant que « les dirigeants européens sont inefficaces et incapables de défendre l’Europe contre l’immigration ».
« Aujourd’hui, la sécurité du bassin des Carpates et de l’Europe repose sur la stabilité en Turquie, en Israël et en Égypte, car ils peuvent mettre un terme à l’afflux de musulmans », a déclaré Viktor Orban, soulignant que l’on pouvait évidemment « critiquer le système Erdogan, mais que la stabilité de la Turquie est une bonne chose».
https://youtu.be/Pet3TkpJEeU
Régulièrement pointé du doigt pour la fermeté de sa politique migratoire, le chef de l’exécutif hongrois a profité du discours prononcé devant la minorité magyare en Roumanie pour donner sa propre définition de « la démocratie chrétienne », expliquant qu’elle était « anti migrants, anti multiculturelle et qu’elle se bat pour le modèle de la famille chrétienne ».
Le 19 juillet dernier, la Commission de Bruxelles a décidé de former un recours contre la Hongrie devant la Cour de Justice Européenne (CUJE) pour « non respect de la législation de l’Union en matière d’asile et de retour des migrants ».
La Commission européenne fustige la législation hongroise « qui érige en infractions pénales les activités de soutien aux demandes d’asile et de séjour et restreint le droit de demander l’asile » dixit Natasha Bertaud – porte-parole de l’institution.
La saisine de la CUJE constitue la dernière étape de la procédure d’infraction ouverte par la Commission européenne en décembre 2015. Elle pourrait éventuellement aboutir à des sanctions financières envers la Hongrie.
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