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Le virus du PCC menace « l’humanité entière », c’est « pire qu’une guerre »

Plus d'un tiers de l'humanité est contrainte de rester chez elle mercredi après la décision de l'Inde de confiner ses 1,3 milliard d'habitants face au coronavirus qui sème le chaos à travers le monde, mais les dirigeants des Etats-Unis et du Brésil s'efforcent au contraire de minimiser.

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Hôpital de campagne installé dans le quartier de Montjuic, Barcelone, le 25 mars 2020.

Photo: PAU BARRENA/AFP via Getty Images

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Durée de lecture: 6 Min.

Le virus du PCC, qui a déjà tué plus de 20.000 personnes dans le monde, dont plus de 13.000 en Europe, « menace l’humanité entière », a affirmé mercredi le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, en lançant un « Plan de réponse humanitaire mondial » s’étendant jusqu’à décembre.
C’est « pire qu’une guerre », constate Orlando Gualdi, maire de Vertova, village du Nord de l’Italie où le Covid-19 a fait plus de morts que la Seconde Guerre mondiale.
Si les nouveaux cas continuent de stagner, l’Italie reste le pays le plus touché au monde avec 7.503 décès. Elle est suivie désormais par l’Espagne, qui comptabilise 3.434 décès.

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Epoch Times désigne le nouveau coronavirus, responsable de la maladie du Covid-19, comme le « virus du PCC », car la dissimulation et la mauvaise gestion du Parti Communiste Chinois (PCC) ont permis au virus de se propager dans toute la Chine et de créer une pandémie mondiale.
Comme dans les autres pays européens les plus touchés, des hôpitaux espagnols sont au bord de l’effondrement, les personnels médicaux exténués et exposés à la contagion par manque d’équipements adaptés.
Près de 60% des décès se concentrent dans la région de Madrid qui, face à la saturation de ses services funéraires, a décidé d’aménager comme morgue la grande piste de patinage d’un centre commercial de la capitale.
La région a évoqué « une mesure exceptionnelle », visant à « soulager la douleur des proches des victimes et la situation dans les hôpitaux madrilènes ».
Cette patinoire est proche de la foire de Madrid dont les immenses halls d’exposition sont transformés en hôpital de campagne de 1.500 lits. Les lieux pourraient à terme en accueillir jusqu’à 5.500.
« Beaucoup de collègues pleurent car des gens meurent seuls, sans avoir revu leur famille, et nous avons à peine le temps de leur tenir compagnie », confie Guillen del Barrio, infirmier dans un hôpital saturé de Madrid.

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L’Inde confine ses 1,3 milliard d’habitants
Deuxième pays le plus peuplé du monde derrière la Chine, l’Inde (officiellement 519 cas, dont 10 mortels) a confiné à son tour mercredi ses 1,3 milliard d’habitants.
Dans les rues vides de New Delhi, le pépiement des oiseaux a remplacé l’habituelle cacophonie de klaxons et de cris. A Bombay, Rafiq Ansari, marchand de légumes, s’inquiète de futures « pénuries » car il est « de plus en plus difficile de s’approvisionner ».
La Colombie a également ordonné à ses 48 millions d’habitants de rester confinés à compter de mercredi. Et l’Iran, l’un des pays les plus affectés avec 2.077 morts recensés, s’apprête à interdire, d’ici vendredi, la circulation entre les villes du pays.
En Arabie saoudite, Ryad et les deux villes saintes de Médine et La Mecque sont désormais en quarantaine et le couvre-feu déjà en vigueur a été allongé.
La semaine prochaine sera chômée en Russie, où le président Vladimir Poutine a appelé ses concitoyens à « rester à la maison », sans toutefois l’ordonner. Il a aussi reporté un vote populaire prévu en avril sur une réforme constitutionnelle.
La Russie, où aucun décès directement lié au coronavirus n’a été officiellement confirmé, a annoncé mercredi que deux patients contaminés avaient succombé, sans toutefois préciser la cause exacte de leur décès.

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En Grande-Bretagne, confinée depuis mardi, plus de 400.000 personnes se sont portées volontaires, à l’appel du gouvernement, pour venir en aide aux plus vulnérables.
Mais le confinement est souvent compliqué à mettre en œuvre. Comme dans le plus important camp de migrants d’Europe, à Moria, sur l’île grecque de Lesbos, qui fait figure de « bombe sanitaire ».
« On nous a dit de ne pas sortir de nos tentes et de ne pas nous rassembler, mais c’est impossible à Moria », explique un migrant somalien, Ibrahim Mohament Hussein.
En Afrique, la maladie Covid-19 a en outre désormais atteint Mali et Libye, deux pays où la guerre augmente l’inquiétude liée aux limites des systèmes sanitaires du continent.