L’équipe nationale thaïlandaise de volley-ball testée positive au Covid-19 après avoir pris des vaccins fabriqués en Chine

Par Alex Wu
21 mai 2021 15:58 Mis à jour: 21 mai 2021 16:06

Récemment, 26 membres de l’équipe nationale féminine de volley-ball de Thaïlande ont été testés positifs après avoir reçu des injections de vaccins Covid-19 de fabrication chinoise, ce qui a entraîné le retrait de l’équipe de la Volleyball Nations League (VNL) 2021.

La Thaïlande a acheté une grande quantité de vaccins Covid-19 chinois et a retiré son équipe de la VNL, qui se tiendra en Italie du 25 mai au 19 juin. L’équipe féminine thaïlandaise de volley-ball est actuellement classée 15e au monde.

Tous les membres et le personnel de l’équipe féminine de volley-ball ont reçu leur première dose de vaccin Covid-19 fabriqué par la société d’État chinoise Sinovac le 29 avril.

Le 12 mai, 22 joueuses et 4 membres du personnel ont été testés positifs au Covid-19 lors d’un test effectué avant un match et ont été envoyés à l’hôpital pour observation et traitement.

La Fédération internationale de volley-ball (FIVB) n’a pas interdit à l’équipe de participer à la ligue mondiale et examine les cas.

« Nous tenons à présenter nos excuses à tous les supporters du pays, et nous prendrons soin des athlètes et des membres du personnel concernés comme s’ils étaient des membres de notre famille », a déclaré l’Association thaïlandaise de volley-ball dans un communiqué.

Le 14 mai, la FIVB a accordé à la Thaïlande l’autorisation spéciale de modifier sa liste de joueurs pour le tournoi à venir. Actuellement, l’équipe thaïlandaise effectue de nouveaux tests et sélectionne d’autres joueurs afin de constituer une équipe qui participera à la VNL.

Un médecin local a fait remarquer que, selon une étude chilienne, le taux de protection du vaccin chinois n’est efficace qu’à 16 % après la première injection, et qu’il passait à 67 % deux semaines après la deuxième injection. En revanche, les vaccins fabriqués par d’autres pays ont un taux de protection de 60 à 70 % dans les 3 semaines suivant la première injection et passe à 70 à 75 % dans les 2 semaines suivant la deuxième injection. Le médecin a également rappelé qu’aucun vaccin n’a un taux de protection de 100 % contre le virus du PCC (Parti communiste chinois), qui cause la maladie du Covid-19.

Le régime chinois a mis en place une stratégie de « diplomatie du vaccin » au niveau international pour étendre son influence géopolitique. Les pays d’Asie du Sud-Est qui sont de proches voisins de la Chine ont été les premiers à en ressentir les effets.

Au début de l’année, le gouvernement thaïlandais a commandé 2 millions de doses de vaccins Covid-19 fabriqués par l’entreprise publique chinoise Sinovac, qui ont été administrées à plus de 600 000 personnes dans tout le pays. En mars, malgré les graves effets secondaires des vaccins chinois signalés en Thaïlande, tels que des accidents vasculaires cérébraux, le gouvernement thaïlandais a maintenu les vaccins chinois. Il a commandé 1,5 million de doses supplémentaires à la société chinoise.

Début mai, le président d’un autre pays d’Asie du Sud-Est, le Philippin Rodrigo Duterte, a demandé à la Chine de reprendre son don de 1 000 vaccins développés par Sinopharm, en invoquant le fait qu’ils ne sont pas approuvés pour le public. Le différend territorial entre la Chine et les Philippines concernant des régions de la mer de Chine méridionale s’est également intensifié ces derniers mois.

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