Les Canadiens doivent agir maintenant pour sauver le pays

Par Bill Tufts
22 janvier 2024 09:05 Mis à jour: 22 janvier 2024 09:05

Notre pays connaît une transformation sociale et économique sans précédent.

De nombreux Canadiens souffrent alors que les élus demeurent silencieux. Lors de la crise COVID, les droits et libertés garantis par la Constitution ont été suspendus pendant que nos institutions et nos députés approuvaient discrètement les mandats.

Dans les communautés à travers le pays, les jeunes ne peuvent quasiment plus espérer être propriétaires d’une maison. La population ayant augmenté de plus de 1,25 million de personnes au cours des 12 derniers mois, ils sont exclus du marché de la location en raison de l’afflux de migrants et de la concurrence croissante pour les appartements.

L’inflation sur le logement continue d’augmenter inexorablement et s’élève en moyenne à plus de 1,5 % par mois dans de nombreuses régions du pays. En octobre, le coût moyen d’un logement d’une pièce  était de 1906 dollars, soit 14 % de plus que l’année précédente. Vancouver, la ville la plus chère du Canada pour les locataires, échappe à tout contrôle : le prix moyen d’un studio est de 2872 $ et celui d’un deux pièces est de 3777 $. Toronto a atteint 2607 $ pour un studio et 3424 $ pour un deux pièces.

Les personnes âgées voient leur épargne s’affaiblir en raison d’un niveau d’inflation le plus élevé depuis 50 ans. Les personnes âgées ne peuvent plus se permettre de louer un logement dans une grande ville canadienne, la moitié d’entre elles ayant un revenu inférieur à 33 100 dollars.

Qui est responsable ? Nous avons tous joué un certain rôle, cependant certains sont plus responsables que d’autres. Les personnes élues au niveau fédéral, provincial ou municipal nous ont laissé tomber.

En octobre 2015, Justin Trudeau a déclaré que le Canada serait le « premier État postnational ». « Il n’y a pas d’identité principale, pas de courant dominant au Canada », a-t-il déclaré. Fondamentalement, le Canada deviendrait un État mondial, postnational et ouvert aux frontières, prêt à s’agenouiller devant l’agenda mondialiste. En entendant cette déclaration, les Canadiens n’ont pas compris la sévère menace qui pesait sur notre pays. Depuis lors, plusieurs initiatives ont été mises en œuvre pour officialiser ce plan.

Depuis la fin du XXe siècle, notre souveraineté est constamment attaquée par un État profond mondialiste autoproclamé ayant lentement, discrètement et insidieusement pris le contrôle de nos institutions, de nos universités, des grands médias, de nos bureaucraties gouvernementales et qui a sapé la démocratie en association avec des sociétés oligopoles. Depuis les années 1990 où Brian Mulroney a cédé la souveraineté du Canada aux intérêts des organisations internationales, les gouvernements successifs n’ont que fait poursuivre le mouvement. En 2018, le gouvernement de Justin Trudeau a fait adhérer le Canada au pacte migratoire de l’ONU, ce qui a permis l’arrivée de plus de 430 000 immigrants au cours des trois derniers mois de 2023, le chiffre le plus élevé dans toute l’histoire du Canada.

À l’aube de l’année 2024, les dommages causés à nos communautés, à nos institutions et à notre économie par les actions de notre gouvernement fédéral sont extrêmement accablants.

Les actions mondialistes des gouvernements fédéraux qui se sont succédé pendant des décennies ont laissé le pays en quasi-faillite. Les intérêts actuels sur la dette fédérale accumulée (44 milliards de dollars) sont supérieurs à l’ensemble des dépenses de programmes des quatre provinces atlantiques (36,1 milliards de dollars). Une grande partie de ces intérêts sert à financer des intérêts étrangers et les pensions des fonctionnaires canadiens.

Selon une étude de l’Institut Fraser, la dette des gouvernements fédéraux et provinciaux a presque doublé (sur une base corrigée de l’inflation), passant de 1,1 billion de dollars en 2007-2008 à 2,1 billions de dollars en 2022-2023.

De vastes secteurs du Canada sont en train de s’effondrer, ce qui sera rapidement accéléré par les énormes chiffres d’immigration prévus par le gouvernement : 485 000 en 2024, 500 000 en 2025 et 500 000 en 2026. L’immigration de masse se développe maintenant à un rythme effréné, et les tendances sociales qui commencent à croître de manière exponentielle sont très difficiles à arrêter.

Nous assistons aujourd’hui à l’érosion de notre culture, de nos traditions et de notre patrimoine, notamment le droit de vivre et de voyager librement, le droit à la liberté et à la paix, la liberté d’expression, la liberté de réunion, la liberté de choisir des procédures médicales, la protection contre toutes les formes de discrimination, la famille, les pratiques religieuses, le droit au respect de la vie privée et à la collecte de données, le droit à l’éducation et le droit de propriété. Nous sommes devenus des membres de seconde zone dans nos propres communautés alors que les politiciens augmentent les impôts à des niveaux exorbitants afin de subventionner une politique d’immigration absurde.

Que pouvons-nous faire pour arrêter le déclin de notre pays ?

Alors que la confiance en la capacité du gouvernement et des politiciens à défendre les valeurs et les principes sur lesquels sont basés notre pays est faible, les Canadiens se lèvent maintenant d’un océan à l’autre pour exiger des actions responsables de la part de nos représentants élus qui se sont rendus complices par leur silence assourdissant.

Les représentants élus ont le devoir d’agir dans l’intérêt général du pays et de leurs électeurs. En ne s’exprimant pas, ils causent des dommages irréparables et mettent des personnes en danger.

Les Canadiens doivent commencer à envoyer un message très clair à leurs représentants élus, à tous les niveaux. Envoyez-leur un courriel, téléphonez-leur ou, mieux encore, organisez une rencontre en tête-à-tête et faites-leur savoir qu’en tant qu’administrateurs, ils ont le devoir de protéger les intérêts de tous les citoyens et du pays. La responsabilité n’est pas une option, c’est un devoir. Les citoyens doivent se lever et agir.

Les opinions exprimées dans cet article sont celles de l’auteur et ne reflètent pas nécessairement celles de Epoch Times.

Les opinions exprimées dans cet article sont celles de l’auteur et ne reflètent pas nécessairement celles d’Epoch Times.

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