« Les droits de l’homme sont paradoxalement devenus les alliés des islamo-fascistes », selon un célèbre journaliste

Par Paul Tourège
11 octobre 2019 15:20 Mis à jour: 12 octobre 2019 15:20

Excédé par l’incurie des responsables politiques dont il considère que le déni des réalités et la soumission aveugle au dogme de la bien-pensance n’ont de cesse de mettre la vie de ses compatriotes en danger, Ivan Rioufol estime que les principes des droits de l’homme et les valeurs humanistes chers à la France ont été largement dévoyés et se retournent désormais contre les Français.

Dans un billet publié ce jeudi sur son blog, hébergé par Le Figaro, Ivan Rioufol est revenu sur l’attentat islamiste perpétré par Mickaël Harpon dans les locaux de la préfecture de police le 3 octobre.

L’éditorialiste y fustige notamment l’aveuglement coupable des dirigeants politiques qui se sont encore une fois révélés incapables de protéger les Français alors que l’auteur de l’attentat ayant coûté la vie à trois policiers et à un agent administratif avait déjà montré des signes de radicalisation très nets par le passé.

« Seule l’idéologie aveugle à ce point »

Pour Ivan Rioufol, il est grand temps de braver la doxa et le dogme du politiquement correct imposés par la plupart des médias et de la classe politique.

« Cela fait quarante ans que les ‘élites’ ne voient rien de l’immigration de masse, de l’islam guerrier, du séparatisme ethnique. Quarante ans qu’elles n’entendent rien des inquiétudes de ceux qui vivent ces réalités au quotidien », commence le journaliste.

« Jeudi dernier, c’est au cœur de la préfecture de police de Paris qu’un ‘habilité secret-défense’, adepte du djihad, a assassiné au couteau quatre policiers avant d’être abattu. Le premier commentaire du ministre de l’Intérieur, Christophe Castaner, a été pour assurer que Mickaël Harpon, converti à l’islam en 2008, ‘n’avait jamais présenté de difficultés comportementales’, ni ‘le moindre signe d’alerte’ », ajoute-t-il.

« En réalité, l’islamiste s’était réjoui, en 2015, de l’attentat contre Charlie Hebdo devant deux de ses collègues. Il fréquentait quotidiennement la mosquée salafiste de Gonesse (Val-d’Oise), dont un des imams était fiché S. Il ne serrait plus la main des femmes. Sa radicalité aurait dû alerter le service antiterroriste qui l’employait comme informaticien. Castaner a parlé d’un ‘dysfonctionnement de l’État’. Mais seule l’idéologie aveugle à ce point », poursuit Ivan Rioufol.

« Ce n’est pas l’extrême droite, en tout cas, qui assassine en France »

Un déni de réalité de la part de la classe politique qui contribue à fragmenter la société, mettant la cohésion de la nation en péril et la sécurité des Français en danger.

« Ce que subit le pays sidéré est le résultat d’années d’endoctrinements sur la diversité heureuse et la nation fautive. Il est impensable qu’aucun policier n’ait vu la dérive de cet agent administratif, un Martiniquais handicapé embauché en 2003. Le choix de préserver ce fonctionnaire a été pris sous l’influence diffuse de considérations promues par la pensée officielle : ne pas discriminer, ne pas stigmatiser, respecter les différences, combattre le racisme, lutter contre l’islamophobie. Autant de valeurs ‘humanistes’ qui, appliquées sans discernement, peuvent désarmer un service de police, mais aussi un gouvernement et un État », fustige l’éditorialiste.

« Les droits de l’homme sont paradoxalement devenus les alliés des islamo-fascistes. Ils trouvent aussi, auprès de juges et de journalistes, une abondance de collaborateurs. Ces idiots utiles préfèrent sonner l’alarme contre l’extrême droite. Mercredi, un néonazi a tué deux personnes, aux abords d’une synagogue en Allemagne. Mais ce n’est pas l’extrême droite, en tout cas, qui assassine en France », souligne l’auteur de l’ouvrage Macron. La grande mascarade.

« Mardi, lors de l’hommage rendu aux quatre policiers, Emmanuel Macron a appelé la nation à ‘faire bloc’, dans un ‘combat sans relâche’ contre le ‘terrorisme islamiste’. Faut-il croire celui qui a fait du politiquement correct la langue officielle de la macronie ? », conclut Ivan Rioufol.

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