Les 9 commentaires sur le Parti communiste – 9e partie: Sur la nature sans scrupules du Parti communiste chinois

Par ÉL'équipe éditoriale des «Neuf commentaires sur le Parti communiste»
20 juillet 2005 11:40 Mis à jour: 19 mars 2024 18:06

SUR LA NATURE SANS SCRUPULES DU PARTI COMMUNISTE CHINOIS

Préambule

Pendant plus d’un siècle, le bruyant mouvement communiste n’a apporté à l’humanité que guerres, pauvreté, brutalité et dictature. A la fin du siècle dernier, avec l’effondrement de l’Union Soviétique et des partis communistes de l’Est, ce mélodrame désastreux et absurde est finalement entré dans sa dernière phase. Plus un seul citoyen, de l’homme ordinaire au Secrétaire général du Parti communiste, ne croit désormais au mythe du communisme. Le régime communiste n’est pas né d’un «mandat céleste» ni d’une élection démocratique. Aujourd’hui, son idéologie détruite, la légitimité de son règne est face à un défi sans précédent.

Les neuf épées, représentant les Neuf commentaires, détruisant un dragon, le Parti communiste chinois.
Les neuf épées, représentant les Neuf commentaires, détruisant un dragon, le Parti communiste chinois.

 

Le Parti communiste chinois (PCC) est réticent à quitter le devant de la scène et à suivre le cours de l’histoire. Au contraire il recourt aux méthodes violentes qu’il a mises en place pendant des décennies de campagnes politiques pour relancer sa lutte furieuse, chercher une légitimité et ranimer son mandat moribond.

Les politiques de réformes et d’ouverture du PCC cachent son intention désespérée de conserver son intérêt collectif et son pouvoir totalitaire. Malgré des restrictions serrées, les réussites économiques, fruit du dur labeur du peuple chinois de ces vingt dernières années, n’ont pas convaincu le PCC de poser son couteau de boucher. Au lieu de cela, il s’approprie ces réussites pour valider son règne, son comportement toujours aussi dénué de principes est de plus en plus trompeur et fallacieux. Le plus terrifiant c’est qu’il fait tout pour détruire les fondations morales de la nation, tentant de transformer tout Chinois en un manipulateur potentiel pour se créer un environnement favorable et «avancer contre le temps».

En ce moment historique, il est très important pour nous de comprendre clairement pourquoi le PCC agit telle une bande de crapules et de dénoncer sa nature malfaisante afin que la nation chinoise puisse parvenir à une stabilité et une paix durables, entrer le plus vite possible dans une ère sans PCC et rebâtir la splendeur nationale.

I. La nature sans scrupules du PCC n’a jamais changé

Pour qui la réforme du PCC est-elle faite?

Au cours de l’histoire, à chaque fois que le PCC a fait face à des crises, il a montré quelque intention de s’améliorer, entraînant ainsi les gens à se créer des illusions à propos du PCC. Sans exception, ces illusions se sont évanouies les unes après les autres. Aujourd’hui le PCC cherche des profits à court terme, et en agissant ainsi, il donne une impression de prospérité économique qui a une fois de plus persuadé les gens à croire aux illusions du PCC. Toutefois, les conflits d’intérêts fondamentaux entre le PCC et ceux de la nation et du peuple font que cette fausse prospérité ne durera pas. La «réforme», que le PCC a promise, a un but: prolonger son règne. C’est une réforme boiteuse, un changement d’apparence mais sans substance. Le développement déséquilibré cache une grande crise sociale. Lorsque la crise éclatera, la nation et la population souffriront de nouveau.

Avec le changement de gouvernement, la nouvelle génération des dirigeants du PCC n’a pas pris part à la révolution communiste et a donc de moins en moins de prestige et de crédibilité pour diriger la nation. Dans sa crise de légitimité, la défense des intérêts du Parti par le PCC devient la garantie de base pour maintenir les intérêts individuels à l’intérieur du PCC. La nature du PCC est égoïste. Elle n’a pas de limites. C’est pure illusion de croire qu’un tel parti puisse se vouer au développement du pays de manière paisible.

Prenons ce que dit le People’s Daily, la voix du PCC, dans son article en première page du 12 juillet 2004: «Les dialectiques de l’histoire ont appris ceci aux membres du PCC: ces choses qui devraient être changées doivent être changées, autrement la détérioration s’ensuivra; celles qui ne devraient pas être changées doivent rester inchangées, autrement cela mènera à l’autodestruction».

Qu’est-ce qui doit rester inchangé? Le People’s Daily explique: «La ligne fondamentale du Parti ‘un centre, deux points d’appui’ doit rester solidement ancrée un siècle durant sans aucune fluctuation».

Les gens ne comprennent pas nécessairement ce que «le centre» et les «points d’appui» signifient, mais tout le monde sait que ce qui ne change jamais, c’est la détermination frénétique du Parti communiste à maintenir ses intérêts collectifs et sa dictature. Le communisme a été vaincu dans l’ensemble et il est condamné à devenir de plus en plus moribond. Toutefois, plus une chose est corrompue, plus son agonie est destructrice. Vouloir parler d’améliorations démocratiques avec le Parti communiste revient à demander à un tigre de changer de peau.

Que ferait la Chine sans le Parti communiste?

A mesure que le PCC se dirige vers le déclin, les gens découvrent de façon inattendue que pendant des décennies le spectre pervers du PCC a, par ses méthodes scélérates toujours changeantes, injecté ce qu’il a de nuisible dans tous les aspects de la vie des citoyens.

A la mort de Mao Tse Toung, tant de Chinois ont pleuré amèrement devant le portrait de Mao et se sont demandé: «Que va devenir la Chine sans le président Mao?» De manière assez ironique, vingt ans plus tard, alors que le monde s’interroge sur la légitimité politique du Parti communiste, le PCC lance une nouvelle vague de propagande, incitant les gens à se poser une nouvelle fois la question: «Que va devenir la Chine sans le Parti communiste?»

En réalité le contrôle politique omniprésent du PCC a tellement marqué au fer rouge la culture chinoise actuelle et l’état d’esprit des Chinois que même les critères avec lesquels les Chinois jugent le PCC proviennent du PCC. Si par le passé le PCC contrôlait les gens en leur injectant ce qu’il a de nuisible, il en vient maintenant à récolter ce qu’il a semé, parce que toutes ces choses injectées dans l’esprit des gens ont maintenant été digérées et absorbées dans chacune de leurs cellules. Les gens pensent selon la logique du PCC se mettant ainsi eux-mêmes à la place du PCC pour distinguer le vrai du faux. A propos du massacre des étudiants protestataires du 4 juin 1989, certains ont dit: «Si j’étais à la place de Deng Xiaoping, j’aurais moi aussi écrasé les protestations avec des tanks». A propos de la persécution du Falun Gong, certains disent: «Si j’étais à la place de Jiang Zemin, j’éliminerais aussi le Falun Gong.». A propos de l’interdiction de la liberté d’expression, certaines personnes disent: «Si j’étais à la place du PCC, j’agirais de la même manière». La vérité et la conscience se sont évanouies, ne laissant de place qu’à la logique du PCC. C’est la conséquence des méthodes perverses et extrêmement violentes appliquées par le PCC. Aussi longtemps qu’il pourra injecter sa morale toxique dans l’esprit des gens, il continuera à accumuler de l’énergie pour se maintenir en vie.

«Que ferait la Chine sans le PCC?» Ce mode de pensée reste précisément dans le cadre voulu par le PCC, les gens raisonnent selon sa propre logique.

La Chine a traversé 5.000 ans d’histoire sans le PCC. Aucun pays dans le monde n’arrêterait son progrès social à cause de la chute d’un régime, quel qu’il soit. Toutefois, après des décennies sous la férule du PCC, les gens ne sont plus à même de reconnaître cela clairement. La propagande martelée par le PCC a amené les gens à penser au Parti comme à leur propre mère. La politique omniprésente du PCC a rendu les gens incapables de concevoir leur vie sans le PCC.

Sans Mao Tse Toung, la Chine n’a pas sombré. La Chine s’effondrera-elle sans le PCC?

Quelle est la vraie source de l’agitation?

Beaucoup de gens connaissent le comportement machiavélique du PCC et ne l’apprécient pas, ils sont las de ses luttes et de ses mensonges. Mais ils ont peur de ses mouvements politiques et de l’agitation qui en résulte, et craignent que le chaos ne règne une fois de plus en Chine. C’est pourquoi, lorsque le PCC menace les gens d’agitation, ils acceptent silencieusement son autorité, se sentant impuissants face au despotisme du PCC.

En réalité, la vraie source de l’agitation, c’est le PCC avec ses quelques millions de troupes et sa police armée. Les citoyens ordinaires n’ont aucun intérêt à susciter l’agitation, ils n’en ont pas les moyens non plus. Seul le PCC sur le déclin est suffisamment irréfléchi pour mener la nation vers le trouble. «La stabilité est au dessus de tout» et «écraser dans l’œuf tous les éléments instables» sont des slogans devenus la base théorique du PCC pour réprimer les gens. Qui est le plus grand responsable de l’instabilité qui règne en Chine? N’est-ce pas le PCC qui s’est spécialisé dans la tyrannie? Le PCC instaure l’agitation, puis en retour utilise le chaos pour maintenir les gens sous sa coupe. C’est un comportement commun à tous les malfrats.

II. Le PCC sacrifie le développement économique

1. Appuyer sa crédibilité sur le dur labeur des autres

La revendication de légitimité du PCC réside dans le développement économique des quelques 20 dernières années. Mais en réalité, c’est le peuple chinois qui a progressivement atteint ce développement lorsque l’étau du PCC s’est un peu desserré et cela n’a donc rien à voir avec le propre mérite du PCC. Malgré tout, le PCC a revendiqué ce développement économique comme étant sa propre réussite, exigeant qu’on lui en soit reconnaissant. Il espère que les gens vont croire qu’aucun de ces développements économiques n’aurait pu avoir lieu sans lui. Nous savons tous que des pays non communistes sont parvenus à une croissance économique plus rapide il y a déjà longtemps.

Lorsque des athlètes gagnent des médailles d’or olympiques, ils doivent remercier le Parti. Le Parti n’a pas hésité à utiliser l’image fabriquée d’une «grande nation du sport» pour faire son propre éloge. La Chine a fortement souffert de l’épidémie du SRAS, mais le People’s Daily a plusieurs fois rapporté que la Chine avait vaincu le virus «en se conformant à la théorie, à la ligne de conduite, aux principes et à l’expérience du Parti». Ce sont des professionnels en science astronautique et en technologie qui ont réalisé le lancement du vaisseau spatial Shenzhou-V mais le PCC a utilisé cet événement pour démontrer que seul le PCC pouvait hisser les Chinois au rang des grandes puissances du monde. Quant à l’obtention des Jeux Olympiques 2008 par la Chine, ce sont en réalité les pays occidentaux qui ont offert un «rameau d’olivier» à la Chine pour l’encourager à respecter les droits de l’homme. Le PCC l’a utilisé pour rehausser sa prétention à la légitimité et comme prétexte pour réprimer le peuple chinois. Le «grand marché potentiel» chinois, que recherchent les investisseurs étrangers, provient du pouvoir de consommation de la population chinoise qui atteint 1,3 milliard de personnes. Le PCC a détourné ce crédit à son avantage et le transforme en arme pour contraindre les pays occidentaux à coopérer selon des règles imposées par le PCC.

Le PCC attribue tout ce qui est mauvais aux forces réactionnaires et aux mobiles cachés d’individus et il met tout ce qui est positif au crédit des dirigeants du Parti. Le PCC va utiliser la moindre petite réussite pour rendre plus attrayante sa prétention à la légitimité. Le Parti peut même utiliser et détourner les erreurs qu’il a commises pour servir ses objectifs. Par exemple, lorsqu’il n’a plus pu cacher la vérité sur l’épidémie du Sida, le PCC s’est soudainement créé une nouvelle identité. Il a soigneusement mobilisé sa machine de propagande, utilisant tout le monde – des acteurs connus au Secrétaire du Parti – pour faire passer le principal responsable, le PCC lui-même, comme un bienfaiteur des malades, un ennemi du Sida et un combattant de la maladie. En se confrontant à cette grave affaire de vie et de mort, tout ce que le PCC a trouvé de mieux à faire a été de profiter du sujet pour se glorifier lui-même. Seuls des manipulateurs aussi vicieux que le PCC sont capables de comportements aussi impitoyables et imprudents, tirant sournoisement profit de tout et trahissant ainsi une indifférence totale pour la vie humaine.

2. Les désavantages économiques d’une vision à court terme

Faisant face à une sérieuse «crise de légitimité» le PCC a mené des politiques de réformes et d’ouverture dans les années 1980 afin de se maintenir au pouvoir. Son avidité à obtenir des succès rapides a mis la Chine dans une position désavantageuse qualifiée par les économistes de «malédiction du retardataire».

Les concepts de «malédiction du retardataire» ou «avantage du retardataire», comme disent d’autres intellectuels, fait référence au fait que les pays en voie de développement, qui entament tardivement le développement, peuvent imiter les pays développés dans beaucoup d’aspects. L’imitation peut prendre deux formes: imiter le système social ou imiter les modèles technologiques et industriels. Imiter un système social est généralement difficile, car la réforme de ce système met en danger les intérêts acquis par certains groupes sociaux ou politiques. C’est pourquoi les pays en voie de développement sont enclins à imiter la technologie des pays développés. Bien que l’imitation technologique puisse générer une croissance économique à court terme, il peut en résulter beaucoup de risques cachés ou même un échec du développement à long terme.

C’est précisément la «malédiction du retardataire», un chemin vers l’échec, que le PCC a suivi. Durant les deux dernières décennies, «l’imitation technologique» de la Chine a mené à certaines réussites, dont le PCC a tiré profit pour justifier sa légitimité et pour continuer à rejeter des réformes politiques qui ébranleraient ses propres intérêts. Ainsi les intérêts à long terme de la nation ont été sacrifiés.

Le développement économique du PCC est cher payé

Si le PCC se vante sans cesse de ses progrès économiques, en réalité l’économie actuelle de la Chine est moins bien classée au niveau mondial que sous le règne de Qianlong (1711-1799) pendant la dynastie des Qing. Pendant la période de Qianlong, le PNB de la Chine s’élevait à 51% du PNB total mondial. Dans les premières années qui ont suivi l’établissement de la République de la Chine (Kuomintang) en 1911 par Sun Yat-sen, le PNB de la Chine s’élevait à 27% du total mondial. En 1923, le pourcentage est tombé, mais était encore supérieur à 12%. En 1949, lorsque le PCC a pris le pouvoir, le pourcentage était de 5,7%, mais en 2003 le PNB de la Chine n’atteignait plus que 4% du total mondial. En contraste avec le déclin économique pendant la période du Kuomintang – dû à plusieurs décennies de guerre – le déclin économique continuel pendant le règne du PCC est survenu en temps de paix.

Aujourd’hui, dans le but de légitimer son pouvoir, le PCC est avide de succès rapides et de profits instantanés. La réforme économique boiteuse qu’il a entamée dans le but de sauvegarder ses intérêts a coûté cher au pays. La croissance économique rapide de ces 20 dernières années est en grande partie due à l’usage excessif ou même au gaspillage des ressources, et a été obtenue au prix de la destruction de l’environnement. Une partie considérable du PNB de la Chine est obtenue en sacrifiant les opportunités des générations futures. En 2003, la Chine a contribué pour moins de 4 % à l’économie mondiale, mais sa consommation d’acier, de ciment et d’autres matières s’est élevée à un tiers de la consommation mondiale.

En Chine, depuis les années 1980 jusqu’à la fin des années 1990, la désertification est passée d’un peu plus de 1.000 à 2.460 kilomètres carrés. La proportion de terres arables par personne a aussi chuté de 2 mu en 1980 à 1,43 mu en 2003. Le grand courant d’enclosure des terres pour le développement a fait perdre à la Chine 100 millions de mu de terres arables en seulement quelques années. Cependant, seuls 43% des terres confisquées sont utilisées. Actuellement le montant total d’émission d’eaux usées s’élève à 43,95 milliards de tonnes, dépassant la capacité environnementale de 82%. Dans les sept principales rivières, 40,9% de l’eau n’est pas potable que ce soit pour les hommes ou pour le bétail; 75% des lacs sont pollués et leur eau manque d’oxygène, produisant un phénomène d’eutrophisation . Les conflits entre l’homme et la nature en Chine n’ont jamais été aussi graves qu’à notre époque. Ni la Chine ni le reste du monde ne peut supporter un développement aussi malsain. Trompé par l’éclat superficiel des gratte-ciel et des riches demeures, les gens ne sont pas conscients de l’imminence de la crise écologique. Quand le temps sera venu pour la nature de se venger des hommes, les conséquences en seront désastreuses pour la nation chinoise.

En comparaison, la Russie, après avoir abandonné le communisme, a mené simultanément des réformes politiques et économiques. Après avoir vécu une courte période d’agonie, elle a entamé un développement rapide. De 1999 à 2003, le PNB de la Russie a augmenté de 29,9%. Le niveau de vie de ses citoyens a aussi augmenté de manière significative. Les cercles économiques occidentaux ont non seulement commencé à discuter du «phénomène de l’économie russe» mais ont aussi commencé à investir à grande échelle en Russie, le nouvel endroit à la mode. Le classement de la Russie parmi les nations les plus attrayantes a fait un bond de la 17e place en 2002 à la 8e en 2003, rejoignant pour la première fois de son histoire les dix nations qui attirent le plus les investissements.

Même l’Inde, un pays qui dans l’esprit de la plupart des Chinois est lié à la pauvreté et secoué d’innombrables conflits ethniques, a bénéficié d’un développement accéléré et a atteint une croissance économique de 7 à 8% par an depuis ses réformes économiques en 1991. L’Inde dispose d’un système légal relativement complet d’économie de marché, d’un système financier en bonne santé, d’un système démocratique bien développé et d’une mentalité publique stable. L’Inde a été reconnue par la communauté internationale comme un pays disposant d’un fort potentiel de développement.

D’autre part, le PCC n’a engagé que des réformes économiques sans faire de réformes politiques. L’apparence trompeuse d’une économie florissante à court terme qui a créé l’illusion d’un système social, a entravé «l’évolution naturelle des systèmes sociaux». C’est cette réforme incomplète qui a causé un accroissement du déséquilibre de la société chinoise et a renforcé les conflits sociaux. Les gains financiers ne sont pas systématiquement protégés par les systèmes sociaux. De plus, dans le processus de privatisation des propriétés étatiques, les dirigeants du PCC ont tiré parti de leur statut pour s’enrichir.

Le PCC trompe les paysans de manière répétée

Le PCC s’est appuyé sur les paysans pour s’emparer du pouvoir. Dans la première phase de son développement, les ruraux des régions contrôlées par le PCC lui ont donné tout ce qu’ils avaient. Mais une fois que le PCC a obtenu le contrôle du pays, les paysans ont souffert de graves discriminations.

Après que le PCC ait établi le gouvernement, il a mis en place un système très injuste – le registre de domiciliation. Ce système classe de force les gens en populations rurales et non rurales, créant ainsi une séparation démesurée et une opposition dans tout le pays. Les paysans n’ont pas d’assurance médicale, ils n’ont pas de système d’allocation chômage, ni de pensions de retraite et ne peuvent pas emprunter d’argent aux banques. Les paysans font partie de la classe la plus pauvre en Chine, mais ils supportent le plus grand fardeau fiscal. Ils doivent payer une allocation obligatoire à un fonds de réserve, une autre à un fonds de bien-être public, des taxes de gestion administrative, des taxes spéciales pour l’éducation, des taxes pour le contrôle des naissances, des taxes pour l’organisation de milices et leurs entraînements, des taxes pour la construction des routes et des taxes de compensation militaire. A côté de toutes ces taxes, ils ont aussi l’obligation de vendre une partie de leurs récoltes de céréales à un taux fixe à l’État et de payer des impôts agricoles, des impôts sur les terres, des impôts spéciaux de production locale et des impôts de boucherie en plus de nombreux autres impôts. La population non rurale n’a pas à payer ces impôts et taxes.

Au début de l’année 2004, le Premier ministre chinois Wen Jiabao a publié le «Document numéro 1» qui déclare que la Chine rurale fait face à la situation la plus difficile depuis les réformes économiques de 1978. Les revenus de la majorité des paysans ont stagné ou ont même diminué. Ces paysans sont devenus de plus en plus pauvres et le fossé entre le revenu urbain et le revenu rural a continué de se creuser.

Dans une ferme forestière dans l’Est de la province de Sichuan, les autorités supérieures ont distribué 500.000 yuans (environ 60.500 dollars) pour un projet de reforestation. Les dirigeants de la ferme ont commencé par empocher 200.000 yuans puis ont alloué les 300.000 yuans restants à la plantation d’arbres. Mais comme une partie de l’argent a été saisie à chaque niveau du gouvernement, à la fin il n’en est resté que très peu pour les paysans qui ont effectué le vrai travail de plantation. Le gouvernement ne risquait pas de voir les paysans refuser de travailler pour le projet même si les financements étaient insuffisants. En effet, les paysans sont si pauvres qu’ils travailleraient pour très peu d’argent. C’est aussi pour cette raison que les produits fabriqués en Chine sont si bon marché.

Faire pression sur les pays occidentaux en utilisant les intérêts économiques

Beaucoup de gens croient que le commerce avec la Chine va favoriser les droits de l’homme, la liberté d’expression et les réformes démocratiques. Après plus d’une décennie il est clair que ces suppositions ne sont qu’illusoires. La comparaison entre les méthodes commerciales en Chine et en occident est éloquente. L’équité et la transparence des sociétés occidentales sont remplacées par le népotisme, la corruption et la fraude en Chine. Beaucoup de sociétés occidentales se sont rendues coupables en aggravant la corruption chinoise; certaines entreprises ont même aidé le PCC à cacher ses violations des droits de l’homme et les persécutions de son propre peuple.

Le PCC se comporte telle la mafia jouant la carte économique dans la diplomatie étrangère. Entre la France ou les États-Unis, le pays qui obtiendra le contrat pour la production d’avions sera celui qui gardera le silence sur les droits de l’homme en Chine. De nombreux hommes d’affaires et politiciens occidentaux sont motivés et contrôlés par les profits économiques en Chine. Certaines entreprises d’Amérique du Nord dans le domaine de l’information technologique ont fourni des produits spécialisés au PCC pour bloquer Internet. Certains sites Internet ont, dans le but de gagner un droit d’entrée sur le marché chinois, accepté de s’autocensurer, filtrant les informations qui déplaisent au PCC.

Selon des données du ministère du Commerce chinois, à la fin du mois d’avril 2004, la Chine a reçu l’équivalent de plus de 990 milliards de dollars d’investissements étrangers au travers de différents contrats. «L’énorme transfusion sanguine» envers l’économie du PCC issue du capital étranger est visible. Mais les processus d’investissements de capitaux étrangers n’ont pas amené les concepts de démocratie, de liberté et de droits de l’homme comme principes fondamentaux au peuple chinois. Dans sa propagande le PCC mise sur la coopération inconditionnelle des investisseurs étrangers et des gouvernements et sur la volonté qu’ont certains pays à le flatter. En tirant profit de la prospérité superficielle de l’économie chinoise, les fonctionnaires du PCC sont devenus habiles à gérer les affaires pour diviser les richesses de l’État et bloquer les réformes politiques.

III. Les techniques de lavage de cerveau du PCC passent du non-caché au «raffiné»

On entend souvent les gens dire «Je sais que le PCC a souvent menti par le passé, mais cette fois il dit la vérité». Il est ironique de constater que c’est aussi ce que disaient les gens après coup chaque fois que le PCC faisait une erreur dans le passé. Ceci reflète la capacité que le PCC a développée au fil des décennies, il recourt au mensonge pour tromper la population.

Les gens ont développé une certaine méfiance en entendant les grandes fables du PCC; en réaction les artifices et la propagande du PCC sont devenus plus «sophistiqués» et «professionnels». Évoluant de la propagande à slogans du passé, les mensonges du PCC sont devenus plus subtils et plus «professionnels». Particulièrement dans le contexte du blocus de l’information que le PCC a instauré en Chine, il invente des histoires basées sur des faits partiellement existants afin de tromper le public, ce qui est encore plus nuisible et plus trompeur que les grandes fables du passé.

Chinascope, un journal de langue anglaise, a publié un article au mois d’octobre 2004 qui analyse les cas où le PCC a recouru à des méthodes plus subtiles pour fabriquer des mensonges dans le but de cacher la vérité. Lors de l’épidémie de SRAS en 2003 en Chine continentale, le monde extérieur suspectait la Chine d’avoir caché des informations sur l’épidémie, mais malgré tout, le PCC a refusé à plusieurs reprises de le reconnaître. Pour savoir si le PCC avait dit vrai dans son compte-rendu sur le SRAS, l’auteur de l’article de Chinascope a lu plus de 400 rapports sur le site de Xinhua sur le SRAS depuis le début de l’épidémie jusqu’à avril 2003.

Ces compte-rendu rapportaient les faits suivants: aussitôt que le SRAS est apparu, le gouvernement au niveau central et local a mobilisé des experts pour prodiguer un traitement opportun aux malades libérés plus tard une fois guéris. En réponse à certains fauteurs de troubles qui incitaient les gens à faire des réserves pour éviter de sortir lorsque la maladie se serait propagée, sans perdre de temps, le gouvernement a mis fin aux nouvelles rumeurs et pris des mesures pour qu’elles ne se propagent pas, l’ordre social a ainsi été assuré. Malgré le fait qu’un tout petit nombre de forces anti-chinoises suspectaient sans fondement que le gouvernement chinois cachait la réalité, la majorité des pays et des gens n’ont pas cru ces rumeurs. La foire commerciale de Guangzhou allait avoir la plus forte participation jusqu’ici des entreprises du monde entier; les touristes de l’étranger ont confirmé qu’il était sûr de voyager en Chine. Les experts de l’organisation mondiale de la santé (qui ont été trompés par le PCC), ont, en particulier, déclaré que le gouvernement chinois avait bien agi en coopérant et en prenant les mesures adéquates concernant le SRAS, de telle sorte qu’il ne devrait pas y avoir de problèmes. Et les spécialistes ont donné le feu vert (après un délai de 20 jours) pour des inspections dans la province de Guangdong.

Les quelques 400 articles ont donné l’impression à l’auteur que le PCC avait été plutôt transparent et responsable de la santé des gens durant ces quatre mois, il a ainsi incité les gens à ne pas croire que le PCC ait caché quoi que ce soit. Toutefois, le 20 avril 2003, lors de sa conférence de presse, le Bureau de la presse du Conseil des affaires d’État a annoncé que le SRAS s’était en fait propagé en Chine et a ainsi indirectement admis que le gouvernement avait caché l’épidémie. C’est seulement à ce moment-là que cet auteur a découvert la vérité et compris les méthodes malveillantes et trompeuses du PCC qui avaient «augmentées avec le temps».

Lors des élections à Taiwan, le PCC, utilisant la même approche «graduelle» et «raffinée», a suggéré qu’une élection présidentielle mènerait à un désastre, à une augmentation du taux de suicides, à un effondrement des marchés boursiers, à une augmentation des «maladies bizarres», à des troubles mentaux, à une émigration des habitants de l’île, à des querelles familiales, à une amertume générale, à une dépression économique, à des coups de feux tirés à l’aveugle dans les rues, à des protestations et des manifestations au siège du bâtiment du président, à des troubles sociaux, à une farce politique, etc. Le PCC a répété cela quotidiennement à la population chinoise du continent afin que les gens concluent par eux-mêmes «qu’une élection provoque ce genre d’événements» et que «nous ne devrions jamais avoir d’élections démocratiques».

Concernant le Falun Gong, le PCC a même montré plus d’habileté encore avec des mensonges visant à incriminer le Falun Gong. Le PCC a produit mise en scène sur mise en scène. Il n’est pas étonnant qu’autant de Chinois aient été trompés. La propagande malveillante du PCC est si fallacieuse que les gens qui entendent ses mensonges ont envie d’y croire et pensent qu’on leur dit la vérité.

Au fil des décennies la propagande du PCC par lavage de cerveau est devenue plus raffinée et subtile pour mieux tromper, ce qui est une conséquence naturelle de sa nature sans scrupule.

IV. Le déguisement du PCC sur les droits de l’homme

De l’usurpation de la démocratie pour s’emparer du pouvoir, au pouvoir despotique et au déguisement sur les droits de l’homme.

«Dans une nation démocratique, la souveraineté devrait être aux mains du peuple, ce qui correspond aux principes du ciel et de la terre. Si une nation prétend être démocratique mais que sa souveraineté ne s’appuie pas sur sa population, c’est que la voie sur laquelle elle s’est engagée n’est pas la bonne et ne peut être considérée que comme une déviation, cette nation n’est donc pas une nation démocratique […] comment une démocratie pourrait-elle être possible sans la fin de la domination du Parti et sans élections populaires? Redonnez au peuple les droits du peuple!»

Vous croirez peut-être que la citation ci-dessus provient d’un article écrit par des «ennemis étrangers» qui en veulent au PCC. En fait cette déclaration provient d’un article du Xinhua Daily, le journal officiel du PCC, datant du 27 septembre 1945.

Le PCC qui a claironné au sujet «d’élections populaires» et demandé «le retour des droits du peuple au peuple» a considéré le «suffrage populaire» comme un tabou depuis qu’il a usurpé le pouvoir. Les gens qui sont supposés être «les maîtres et les propriétaires de l’État» n’ont pas du tout le droit de prendre leurs propres décisions. Les mots manquent pour décrire la nature sans scrupules du PCC.

Vous vous trompez si vous êtes de ceux qui pensent que ce qui est fait est fait et que le culte pervers du PCC, qui a prospéré sur le meurtre et dirigé une nation par les mensonges, va maintenant commencer à se réformer, à vouloir bien faire et «redonner le droit du peuple au peuple». Dans le People’s Daily, le porte-parole du PCC a dit, le 23 novembre 2004, 60 ans après la déclaration précédente: «Le contrôle résolu de l’idéologie est le fondement idéologique et politique essentiel du gouvernement du Parti.»

Récemment le PCC a proposé le «principe des (prétendus nouveaux) trois non» dont le premier est le «développement sans débat». Le vrai but du PCC n’est pas le «développement» mais il veut insister sur «sans débat» établissant le principe de «une voix, une assemblée» comme véritable but du PCC.

Interrogé en 2000 par Mike Wallace, le très médiatique correspondant de CBS, sur la question de savoir pourquoi la Chine n’avait pas organisé d’élections, Jiang Zemin a répondu que «la population chinoise est bien trop peu éduquée».

Pourtant, pas plus tard que le 25 février 1939, le PCC claironnait déjà dans son Xinhua Daily: «Ils (le Kuomintang) pensent que des politiques démocratiques en Chine ne sont pas réalisables aujourd’hui, mais seulement dans quelques années. Ils pensent que les politiques démocratiques devraient attendre que la connaissance et le niveau d’éducation des chinois atteignent ceux de la bourgeoisie démocratique des pays d’Europe et d’Amérique […] mais, ce n’est que sous le système démocratique qu’il sera plus facile d’éduquer les gens et de les former.»

C’est cette différence hypocrite entre ce que Xinhua a dit en 1939 et ce que Jiang Zemin a dit en 2000 qui est le véritable reflet de la nature inique du PCC.

Après le massacre de la place Tiananmen en 1989, le PCC est réapparu sur la scène mondiale avec une réputation déplorable en matière des droits de l’homme. L’histoire a fourni au PCC une chance de choisir. Soit il apprenait à respecter sa population et à améliorer la situation des droits de l’homme, soit il continuait à refuser les droits de l’homme tout en prétendant les respecter face au monde extérieur afin d’éviter la condamnation internationale.

Malheureusement le PCC, en cohérence avec sa nature hypocrite, a, sans hésiter, choisi la deuxième voie. Il a soutenu et réuni dans un même panel un grand nombre de talents malhonnêtes dans les domaines scientifiques et religieux et leur a donné pour mission de faire une propagande mensongère à l’étranger en claironnant que le PCC fait des progrès en matière des droits de l’homme. Il a concocté un ensemble de faux droits injustifiables tels que «le droit à la survie» ou les droits à l’abri et à la nourriture. L’argument se développant ainsi: lorsque les gens ont faim, n’ont-ils pas le droit de s’exprimer? Même si les affamés ne peuvent s’exprimer, sera-t-il permis à ceux qui ont rempli leur estomac de s’exprimer pour ceux qui sont affamés? Le PCC a même essayé de tromper le peuple chinois et les démocraties occidentales en jouant avec les droits de l’homme, il a eu l’audace de dire: «La période actuelle est la meilleure en ce qui concerne les droits de l’homme».

L’article 35 de la Constitution chinoise stipule que les citoyens de la République Populaire de Chine ont droit à la liberté d’expression, de publication, d’assemblée, d’association, de protestation et de manifestation. Le PCC joue tout simplement sur les mots. Sous le règne du PCC, un nombre incalculable de gens ont été privés de leurs droits de conscience, de parole, de publication et d’assemblée. Le PCC a même déclaré qu’il est illégal pour certains groupes de faire appel auprès des autorités supérieures. En 2004, il est arrivé à plusieurs reprises que des groupes de civils aient fait la demande de pouvoir manifester à Pékin. Le gouvernement, au lieu de leur donner l’autorisation, les a arrêtés. La politique «un État, deux systèmes» pour Hong Kong, validée par la Constitution du PCC, est également un piège. Le PCC a prétendu qu’il ne changerait rien à Hong Kong pendant 50 ans et pourtant moins de 5 ans après que Hong Kong ait été rendu à la Chine il tente de réduire le double système à un seul par le biais d’une législation tyrannique, l’Article 23 de la loi cadre.

Le nouveau complot sinistre employé par le PCC est d’utiliser un simulacre de «relâchement dans la parole» pour dissimuler son travail massif de surveillance et de contrôle. Les Chinois semblent maintenant s’exprimer plus librement et Internet a fait que les nouvelles circulent plus rapidement. Ainsi le PCC annonce ouvertement qu’il autorise maintenant la liberté de parole et nombreux semblent le croire. Mais tout cela n’est que mensonge. Ce n’est pas que le PCC soit devenu bienveillant, mais plutôt que le Parti ne pouvait pas empêcher le développement social et les avancées technologiques. Voyons le rôle que joue le PCC en matière d’Internet: il bloque certains sites Internet, filtre l’information, surveille les échanges sur les sites de discussions, contrôle les e-mails et condamne certains internautes à de lourdes peines. Tout ce qu’il entreprend est de nature régressive. Aujourd’hui, avec l’aide de capitalistes qui ne se soucient ni des droits de l’homme ni de leur propre conscience, la police du PCC s’est équipée d’appareils de haute technologie pour surveiller depuis des voitures de patrouille tout ce que font les internautes. Lorsque nous examinons la dégénérescence du PCC – qui commet des actes pervers à la lumière du jour – dans le contexte d’un mouvement global vers la liberté démocratique, comment pouvons-nous espérer le voir faire des progrès en matière de droits de l’homme? Le PCC a de lui-même résumé la situation en ces termes: «il y a du relâchement vers l’extérieur, mais on ressert l’étau à l’intérieur». La nature peu scrupuleuse du PCC n’a jamais changé.

En 2004, afin de créer une image qui lui soit favorable lors de la commission des droits de l’homme des Nations Unies, le PCC a mis en scène une série d’évènements pour punir sévèrement ceux qui ont commis des abus en matière de droits de l’homme. Ces événements n’étaient toutefois destinés à être vus que par les étrangers et n’avaient aucune substance. La raison est que le plus grand coupable des effractions commises dans le domaine des droits de l’homme est le PCC lui-même, ainsi que Jiang Zemin son ancien secrétaire général, Luo Gan ancien secrétaire de la commission politique et judiciaire, le ministre Zhou Yongkang et le vice-ministre Lui Jing du ministère de la Sécurité publique. Faire confiance à ces personnes pour punir les abus en matière des droits de l’homme revient à demander à un bandit de capturer des voleurs.

Une analogie pourrait être faite avec un violeur en série qui, lorsqu’il est à l’abri du regard d’autrui, a pour habitude d’agresser dix femmes par jour. Puis, parce qu’il y a trop de monde autour de lui, il ne peut agresser qu’une seule femme dans la foule. Est-ce qu’on peut dire du violeur qu’il a évolué positivement? Le fait qu’il passe de l’agression cachée à une agression visible au public démontre plutôt que le violeur est plus vil et plus impudique qu’il ne l’était auparavant. La nature du violeur en série n’a pas changé du tout. Ce qui a changé est qu’il ne lui est plus aussi facile de commettre des crimes.

Le PCC n’est pas différent du violeur en série. Sa nature dictatoriale et sa peur instinctive de perdre le pouvoir font qu’il ne peut absolument pas respecter les droits de l’homme. Les ressources humaines, matérielles et financières utilisées pour camoufler ses antécédents en matière de droits de l’homme ont largement dépassé ses efforts véritables pour améliorer la situation des droits de l’homme. Le plus grand malheur du peuple chinois a été la brutalité du PCC dans les massacres et les persécutions cruelles qui ont ravagé la Chine.

Se déguiser pour commettre des actes pervers en se retranchant derrière la loi

Pour protéger les profits de certains groupes d’intérêt, le PCC a, d’une part, éliminé sa façade précédente et complètement abandonné les travailleurs, les paysans et le peuple pour, d’autre part recourir à des moyens malhonnêtes et crapuleux alors que de plus en plus d’abus des droits de l’homme commis par le PCC sont exposés à la communauté internationale. Le PCC a utilisé un vocabulaire populaire tel que «l’autorité de la loi», «le marché», «pour le peuple» et «réforme» afin de semer la confusion dans l’esprit des gens. Le PCC ne peut pas changer sa nature perverse, même s’il revêt un «costume occidental». Une telle image est simplement plus trompeuse que le PCC en «costume Mao». Dans la ferme de George Orwell (1945), les cochons ont commencé à apprendre à se lever et à marcher sur deux pattes. Ce talent acquis leur a conféré une nouvelle image, mais ils ont gardé leur nature de cochon.

A. Créer des lois et des règlements qui violent la Constitution chinoise

Des lois et des règlements qui violent la Constitution sont transmis au personnel du maintien de l’ordre à divers niveaux comme «base légale», afin de miner les efforts des gens qui luttent contre les persécutions, défendent les libertés et les droits de l’homme.

B. Les problèmes d’ordre non-politique sont traités par des méthodes politiques

Un problème social ordinaire sera transformé en «combat contre le Parti pour les masses», «causer la disparition du Parti et du pays», en «insurrection» et en «forces ennemies». Un problème non politique sera intentionnellement politisé de telle sorte que le PCC pourra utiliser son mouvement politique comme machine de propagande pour inciter les gens à la haine.

C. Les problèmes politiques sont traités par des méthodes non-politiques

La dernière intrigue du PCC pour attaquer les citoyens démocrates et les intellectuels à la pensée indépendante est de poser des «pièges» pour les emprisonner. De tels «pièges» comprennent de fausses accusations d’infraction à la loi civile telles que la prostitution et la fraude fiscale. Les agresseurs gardent un profil bas pour éviter la condamnation par des groupes externes. Ces crimes, qui sont suffisants pour ruiner la réputation des accusés, sont aussi utilisés pour humilier les victimes en public.

S’il y a eu changement dans la nature peu scrupuleuse du PCC, c’est qu’il est devenu plus affreux et plus inhumain encore.

D. Le PCC tient plus d’un milliard de personnes en otage sous sa logique perverse

Imaginez qu’un criminel sans foi ni loi pénètre dans la maison d’une femme et la viole. Lors du jugement, le violeur se défend en argumentant qu’il n’a pas tué la victime, il l’a seulement violée. Parce que tuer est plus grave que violer il soutient qu’il est innocent et qu’il devrait être relâché immédiatement. Il dit que les gens devraient aussi le féliciter de n’avoir que violé mais pas tué.

Cette logique semble ridicule. Pourtant, la logique utilisée par le PCC pour se justifier du massacre de la place Tiananmen le 4 juin 1989 est exactement la même que celle du criminel ci-dessus. Le PCC a soutenu que la «répression des étudiants» a évité un potentiel «désordre interne» en Chine. Dans le but de prévenir un «désordre interne», la «répression des étudiants» était ainsi justifiée.

«Violer ou tuer, lequel est le mieux?» Si au tribunal un criminel pose au juge une telle question cela ne fait qu’indiquer à quel point le criminel est sans scrupules. De la même manière, sur la thématique du massacre de la place Tiananmen, le PCC et sa cohorte n’ont pas réfléchi sur le fait d’être coupables ou non de meurtre. Ils ont au contraire demandé à la société qu’y a-t-il de mieux: «la répression des étudiants ou un désordre interne qui peut mener à une guerre civile?»

Le PCC contrôle toute la machinerie étatique et toutes les méthodes de propagande. En d’autres termes, les 1,3 milliard de Chinois sont tenus en otage par le PCC. Avec 1,3 milliard d’otages en main, le PCC peut toujours argumenter avec sa «théorie d’otage» que s’il ne réprime pas certains groupes de gens, la nation entière sombrera dans la tourmente ou le désastre. En avançant une telle excuse, le PCC peut réprimer à volonté tout individu ou groupe, et sa répression pourra toujours être justifiée. Considérant de tels arguments malhonnêtes, de tels raisonnements fallacieux, existe-t-il des criminels plus éhontés dans le monde que le PCC?

4. La carotte et le bâton – de l’octroi de la «liberté» à l’escalade de la répression

Beaucoup de Chinois ont l’impression qu’ils jouissent de plus de «liberté» maintenant que par le passé et ils gardent ainsi l’espoir d’une perspective d’amélioration du PCC. En réalité, le degré de liberté qui est «accordé» aux gens dépend largement de l’appréhension de l’état de crise par le PCC. Le PCC entreprendra tout pour conserver les intérêts collectifs du Parti, y compris en accordant aux gens de prétendus démocratie, liberté ou droits de l’homme.

Toutefois sous la direction du PCC, la prétendue «liberté» accordée n’était protégée par aucune loi. Une telle «liberté» est purement un instrument pour engourdir et contrôler les gens à sa guise en suivant la tendance internationale vers la démocratie. Par essence, cette «liberté» est en conflit irréconciliable avec la dictature du PCC. Dès qu’un tel conflit dépasse le seuil de tolérance du PCC, le PCC retire instantanément toute «liberté». Dans l’histoire du PCC, il y a eu plusieurs périodes pendant lesquelles les discours étaient relativement libres, elles ont toutes été suivies par une période de contrôle resserré. Ces modèles d’événements cycliques sont nombreux dans l’histoire du PCC, ce qui démontre sa nature inique.

Dans l’ère Internet actuelle, si vous visitez le site officiel de Xinhua ou celui du People’s Daily vous découvrirez qu’il y a en réalité un certain nombre de nouvelles qui contiennent des informations négatives sur la Chine. C’est parce que, premièrement il y a un trop grand nombre de nouvelles négatives en circulation en Chine en ce moment et que l’agence d’information doit rapporter ces nouvelles pour rester crédible. Deuxièmement le point de vue de tels reportages se conforme aux intérêts du PCC, par exemple «de petites critiques aident beaucoup». Dans ces reportages on attribue toujours la faute à des individus qui n’ont rien à voir avec le Parti et on renforce la crédibilité du PCC pour trouver une solution. Le PCC contrôle habilement tout ce qui doit être rapporté et ce qui ne doit pas l’être, jusqu’à quel point il faut le rapporter et si ce sont les médias chinois ou les médias étrangers contrôlés par le PCC qui doivent le rapporter.

Le PCC est expert dans la manipulation des mauvaises nouvelles en quelque chose qui puisse lui permettre d’atteindre le but de gagner le cœur des gens. Beaucoup de jeunes en Chine ont l’impression que le PCC offre maintenant un bon degré de liberté de parole, ils ont donc de l’espoir et apprécient le PCC. Ils sont victimes des stratégies «raffinées» des médias iniques contrôlés par l’État. De plus, en créant une situation chaotique dans la société chinoise puis en lui donnant une certaine couverture médiatique, le PCC peut menacer les gens en prétendant que seul le PCC peut contrôler une société si chaotique et il peut finalement forcer les gens à approuver la domination du PCC.

Aussi nous ne devrions pas penser par erreur que le PCC s’est de lui-même changé même si nous voyons des signes d’amélioration dans le domaine des droits de l’homme. Historiquement, lorsque le PCC s’est battu pour renverser le gouvernement du Kuomintang, il a prétendu se battre pour la démocratie de la nation. La nature malfaisante du PCC infère qu’aucune de ses promesses n’est digne de confiance.

V. Divers aspects de la nature sans scrupules du PCC

Vendre par vanité la terre de la nation et trahir le pays au nom de «l’unité nationale»

«Libérer Taiwan» et «unifier Taiwan» ont été les slogans de la propagande du PCC durant les dernières décennies. Par le biais de cette propagande le PCC a agi comme un nationaliste et un patriote. Est-ce que le PCC se soucie vraiment de l’intégrité de son territoire national? Pas du tout. Taiwan n’est qu’un problème historique né de la bataille entre le PCC et le KMT et c’est le moyen utilisé par le PCC pour attaquer son opposant et gagner le soutien de la population.

Pendant les premières années, lorsque le PCC a mis en place le «Soviet chinois» pendant le règne du KMT, l’article 14 de sa Constitution stipulait que «tout groupe ethnique ou toute province en Chine peut revendiquer son indépendance». Dans le but de se conformer à l’Union soviétique, le slogan du PCC de cette époque était «protéger le Soviet». Durant la guerre sino-japonaise, le but suprême du PCC était de profiter de l’opportunité pour s’agrandir plutôt que de combattre les assaillants japonais. En 1945, l’armée rouge de l’Union soviétique est entrée au Nord-Est de la Chine et a commis des vols, des meurtres et des viols, mais le PCC n’a pas manifesté une seule fois son désaccord. De même, lorsque l’Union Soviétique a soutenu l’indépendance de la Mongolie extérieure qui voulait se séparer de la Chine, le PCC est une fois de plus resté silencieux.

Fin 1999, le PCC et la Russie ont signé l’accord sino-russe de surveillance frontalière, dans lequel le PCC acceptait tous les accords inéquitables conclus une centaine d’années auparavant entre la dynastie Qing et la Russie, vendant plus d’un million de kilomètres carrés de terre à la Russie – une surface équivalent à plus de douze fois Taiwan. En 2004, le PCC et la Russie ont signé des accords sino-russes supplémentaires de surveillance frontalière à l’est. En conséquence, la Chine a de nouveau perdu en faveur de la Russie la souveraineté sur la moitié de l’île de Heixiazi dans la province de Heilongjiang.

Concernant d’autres problématiques frontalières telles que les îles de Nansha et Diaoyu, le PCC ne se sent pas concerné, car ces problématiques n’ont pas d’impact sur le pouvoir du PCC. Le PCC a clamé haut et fort «unifier Taiwan», ce n’était purement qu’un écran de fumée et des méthodes détournées pour attiser le patriotisme aveugle et détourner l’attention du public des conflits domestiques.

Des politiciens scélérats dénués de moralité

Un gouvernement devrait toujours être surveillé. Dans les pays démocratiques, la séparation des pouvoirs, ajoutée à la liberté d’expression et de la presse sont de bons mécanismes de surveillance. La croyance religieuse amène un surcroît de modération morale.

Le PCC favorise l’athéisme, par conséquent, aucune nature divine n’est là pour restreindre moralement son comportement. Le PCC est une dictature, par conséquent il n’y a pas de loi pour le restreindre politiquement. Il en résulte que le PCC est totalement irréfléchi et sans contraintes lorsqu’il exprime sa nature tyrannique et malfaisante. Selon le PCC, qui le surveille? «Le PCC se surveille lui-même!» C’est le slogan qu’il a utilisé pour tromper la population pendant des décennies. Dans les premiers temps, cela était appelé «autocritique», puis «auto-surveillance» et «auto-perfectionnement du gouvernement du Parti» et récemment «auto-amélioration de la capacité à gouverner du Parti». Le PCC met l’accent sur sa prétendue capacité à «l’auto- amélioration». Le PCC ne se contente pas de le dire mais entreprend réellement des actions telles qu’établir «le comité central d’inspection disciplinaire», «le bureau d’appel» et d’autres bureaux semblables. Ces organisations peuvent être attrayantes mais elles sont aussi inutiles que des «pots de fleur» pour brouiller et tromper les gens.

Sans restriction morale et légale, «l’auto-amélioration» du PCC rappelle le vieux dicton chinois: «Les démons émergent dans son propre cœur». C’est seulement une excuse que le PCC met en avant pour refuser toute surveillance externe et pour refuser de lever l’interdiction d’une presse libre et de partis politiques libres. Les crapules politiques utilisent cette supercherie pour duper les gens et protéger la légitimité du PCC et les intérêts du groupe qui gouverne.

Le PCC est expert en combines politiques. «La dictature démocratique populaire», «le centralisme démocratique», la «consultation politique» et ainsi de suite sont toutes des méthodes trompeuses. A l’exception de la partie sur «la dictature», tout est mensonge.

La ruse – de la fausse résistance à l’invasion japonaise à la lutte anti-terrorisme frauduleuse

Le PCC a toujours prétendu avoir mené le peuple chinois à la victoire face aux envahisseurs japonais. Cependant des archives historiques abondent sur le fait que le PCC a intentionnellement évité les batailles dans la guerre sino-japonaise. Le PCC a en fait retardé les efforts anti-japonais en profitant de l’opportunité de l’implication du KMT dans la guerre pour accroître son propre pouvoir.

Les seules grandes batailles menées par le PCC ont été la bataille du col de Pingxing et la bataille des Cent régiments. Dans la bataille du col de Pingxing, le PCC n’était pas la force motrice ou prédominante de cette bataille qu’il ne dirigeait pas. Au contraire, les troupes du PCC ont simplement tendu une embuscade à l’armée de réserve japonaise. Pour la bataille des Cent régiments, on croyait à l’intérieur du PCC que la participation à cette bataille violait les règles stratégiques du Parti central. Après ces deux batailles, Mao et ses armées du PCC ne se sont engagés dans aucune bataille importante, ni n’ont produit de héros de guerre sino-japonais comme Dong Cunrui pendant la guerre contre le KMT en 1948 et Huang Jiguang pendant la guerre de Corée. Seulement un petit nombre de hauts commandants militaires du PCC sont morts sur le champ de la bataille anti-japonaise. Aujourd’hui encore, le PCC n’ose pas publier de statistiques sur ses blessés pendant la guerre sino-japonaise pas plus qu’on ne trouve sur le vaste territoire chinois beaucoup de monuments à la mémoire des héros du PCC dans la guerre sino-japonaise.

A l’époque, le PCC a mis en place un «gouvernement des régions frontalières» dans les provinces de Shaanxi, de Gansu et de Ningxia, loin des champs de batailles. En utilisant la nomenclature actuelle, le PCC menait «un pays deux systèmes» ou «deux Chine» dans la Chine. Si les commandants du PCC ne manquaient pas d’ardeur pour résister aux Japonais, les hauts fonctionnaires n’ont pas été sincères dans la lutte pendant la guerre sino-japonaise. Au lieu de cela, ils ont pris des mesures pour protéger leurs ressources et utiliser la guerre comme une opportunité pour se renforcer eux-mêmes. Lorsque la Chine et le Japon ont repris leurs relations diplomatiques en 1972, Mao Tse Toung a révélé au Premier ministre japonais Kakuei Tanaka que le PCC avait à remercier le Japon car sans la guerre sino-japonaise, le PCC ne serait jamais monté au pouvoir en Chine.

Ceci est la vérité en ce qui concerne la fausse revendication du PCC selon laquelle il aurait conduit le peuple chinois à résister pendant les huit années de guerre contre les Japonais et à finalement obtenir la victoire.

Plus d’un demi-siècle plus tard, suite à l’attaque terroriste du 11 septembre sur le sol des États-Unis, l’effort anti-terroriste mondial est devenu le centre d’attention générale. Le PCC une fois de plus a recouru à une stratégie mensongère similaire à celle qui a été déployée pendant la guerre anti-japonaise. Il a utilisé de prétendues réformes anti-terroristes pour étiqueter comme terroristes de nombreux croyants, dissidents et groupes engagés dans des conflits territoriaux et ethniques. Sous couvert de se joindre à la lutte anti-terroriste mondiale, le PCC a lancé de violentes répressions.

Le 27 septembre 2004, l’agence Xinhua News a cité le journal Xinjing en disant que Pékin allait probablement établir le premier bureau anti-terroriste dans toutes les provinces et villes de Chine. Beaucoup de médias étrangers pro-PCC ont mis en gros titres que «le bureau 610 s’associait aux efforts anti-terroristes», (le «Bureau 610» est un réseau mis en place spécialement pour persécuter les pratiquants de Falun Gong), en affirmant que le bureau anti-terroriste se concentrerait sur l’attaque «d’organisations terroristes», dont le Falun Gong.

Le PCC colle l’étiquette de «terroristes» sur des gens qui n’ont aucune arme, restent non-violents face aux coups et aux insultes et vont pacifiquement faire appel pour leur droit de croyance. Tirant avantage du climat anti-terroriste, le PCC a mobilisé sa «force spéciale anti-terroriste» armée jusqu’aux dents pour augmenter la répression de ce groupe sans défense et pacifique. De plus, il a pris l’excuse de la lutte anti-terroriste pour échapper à l’attention internationale et à la condamnation de sa persécution du Falun Gong. Les différents types de mensonges utilisés aujourd’hui ne diffèrent pas de ceux que le PCC a utilisés pendant la guerre sino-japonaise et sont une manière honteuse de traiter une affaire aussi sérieuse que les efforts anti-terroristes mondiaux.

Feindre la sincérité et l’acceptation apparente en s’opposant secrètement

Le PCC ne croit pas en ses propres doctrines mais il force les autres à y croire. C’est l’une des méthodes les plus insidieuses utilisées par la secte du PCC. Le PCC sait que ses doctrines sont fausses et que l’idée du socialisme est fausse. Il ne croit pas en ses doctrines, mais il force les gens à y croire. Il persécute les gens qui n’y croient pas. De manière totalement éhontée, le PCC a introduit une idéologie aussi trompeuse dans la Constitution comme si c’était le fondement de l’État chinois.

Dans la pratique on peut observer un phénomène intéressant. Beaucoup de hauts fonctionnaires perdent leur poste dans les luttes de pouvoir du fait de la corruption qui ronge l’arène politique chinoise. Mais ce sont ces mêmes personnes qui prônent l’honnêteté et le désintéressement lors de réunions publiques, alors qu’ils se livrent en secret à la fraude, à la corruption et à d’autres activités décadentes. Beaucoup de ces prétendus «serviteurs du peuple» sont tombés de cette manière, y compris Li Jianting, ancien gouverneur de la province de Yunnan, Liu Fangren, secrétaire du Parti de la province de Guizhou, Cheng Weigao, secrétaire du Parti de la province de Hebei, Tian Fengshan, ministre de la Terre et des Ressources, et Wang Huaizhong, lieutenant gouverneur de la province d’Anhui. Cependant si on examine leurs discours, on découvrira qu’à chaque fois, sans exception, ils ont soutenu les campagnes anti-corruption et ont, de manière répétitive, exigé de leurs subordonnés de se comporter avec honnêteté, alors qu’eux-mêmes étaient en train de détourner des fonds et d’accepter des pots-de-vin.

Bien que le PCC ait promu beaucoup de cadres exemplaires et ait souvent attiré des gens idéalistes et travailleurs à rejoindre le Parti afin de redorer son blason, tout le monde peut voir dans quel état pitoyable se retrouve la moralité de la Chine, elle qui n’a cessé de chuter. Pourquoi la propagande du PCC pour une «civilisation spirituelle» n’a-t-elle rien fait pour corriger ce phénomène?

En réalité, lorsqu’ils ont exalté «les qualités morales du communisme» ou crié le slogan «être au service du peuple», les dirigeants du Parti communiste s’adonnaient à de purs mensonges. Le contraste entre les actions et les paroles des dirigeants communistes peut être retrouvé chez leur père fondateur, Karl Marx. Marx a donné naissance à un enfant illégitime. Lénine a attrapé la syphilis en fréquentant des prostituées. Staline a été attaqué en justice pour avoir forcé une chanteuse à avoir des relations sexuelles avec lui. Mao Tse Toung vivait en pleine débauche. Jiang Zemin est un véritable obsédé. Toute la famille du dirigeant communiste roumain Ceausescu s’est enrichie de manière extravagante grâce à lui. Le dirigeant communiste cubain Castro accumule des centaines de millions de dollars dans des comptes en banques à l’étranger. Le tueur démoniaque communiste de la Corée du Nord, Kim II Song, et ses enfants mènent une vie de gaspillage et de décadence.

Au quotidien, les gens ordinaires en Chine exècrent les sessions d’études politiques, qu’ils trouvent creuses. Ils parlent de façon de plus en plus équivoque des affaires politiques, car chacun sait que ces sessions sont trompeuses. Mais aucun d’entre eux, ni l’orateur ni l’auditoire, ne parlerait ouvertement de ces mensonges. C’est un secret de polichinelle. Les gens appellent ce phénomène les «feintes sincères». Les concepts claironnés du PCC, tels que les «Trois représentations» d’il y a plusieurs années, ou «améliorer la capacité à gouverner» qui est venu plus tard, les «trois cœurs» d’aujourd’hui – «réchauffer, stabiliser et gagner le cœur des gens» – sont tous des balivernes. Quel parti au pouvoir ne voudrait pas proposer des avantages au peuple? Quel parti au pouvoir ne voudrait pas s’occuper d’améliorer sa capacité à gouverner? Quel parti au pouvoir n’essaierait pas de gagner le cœur des gens? Tout parti qui négligerait ces aspects serait rapidement poussé hors de la scène politique. Mais le PCC traite ce genre de slogans superflus comme des théories complexes et profondes en forçant le pays entier à les étudier.

La feinte a graduellement moulé la pensée et les habitudes de millions de gens, c’est devenu la culture du Parti, alors la société elle-même est devenue fausse, prétentieuse et stupide. Manquant d’honnêteté et de confiance, elle est en crise. Pourquoi le PCC a-t-il créé ces conditions? Dans le passé, c’était pour ses idéologies et maintenant c’est pour son propre profit. Les membres du PCC savent qu’ils simulent, mais ils simulent quand même. Si le PCC ne promouvait pas de tels slogans et formalités, il ne pourrait pas maltraiter le peuple. Si tel était le cas, comment pourrait-il faire en sorte que les gens le suivent et le craignent?

Abandonner la conscience et sacrifier la justice pour les intérêts du Parti

Dans son livre Le développement moral du Parti, Liu Shaoqi (8) expliquait principalement le besoin «pour les membres du Parti de soumettre leurs intérêts individuels aux intérêts du Parti». Les personnes droites qui se sentaient concernées par le pays et par le peuple n’ont jamais manqué parmi les membres du PCC, pas plus que les fonctionnaires honnêtes qui ont réellement servi les intérêts du peuple. Mais ces fonctionnaires ne peuvent pas survivre dans la machinerie des intérêts personnels du PCC. Sous la pression constante de «soumettre leur humanité à la nature du Parti» ils ont souvent trouvé qu’il était impossible de continuer sans risquer d’être démis de leur fonction ou pire, devenir corrompus.

Le peuple chinois a personnellement fait l’expérience et profondément ressenti la brutalité du régime du PCC, et il a développé une peur profonde devant la violence du PCC. C’est pourquoi les gens n’osent pas donner leur soutien à la justice et ne croient plus aux lois célestes. Au début ils se soumettent au pouvoir du PCC puis graduellement ils deviennent insensibles et ne se sentent plus concernés par des sujets qui ne les touchent pas directement. Même la logique de leur pensée a été consciencieusement modelée pour succomber à la puissance du PCC. Tel est le résultat de la nature mafieuse du PCC.

Le PCC manipule les sentiments patriotiques pour mobiliser le peuple

Le PCC utilise des slogans de «patriotisme» et de «nationalisme» pour mobiliser les gens. Ce ne sont plus seulement les cris principaux de ralliement du PCC, mais ce sont aussi des ordres fréquemment donnés et des stratégies testées dans le temps. En lisant la propagande nationaliste dans les éditions étrangères du People’s Daily, des Chinois vivant à l’étranger qui, pendant des décennies, n’ont pas osé retourner en Chine pour y vivre, peuvent devenir plus nationalistes que les Chinois habitant en Chine. Manipulés par le PCC, le peuple chinois, qui n’a pas osé dire non à toute la politique du PCC, est devenu suffisamment téméraire, pour donner l’assaut à l’ambassade et au consulat des États-Unis en Chine, jetant des œufs, des pierres et brûlant des voitures et des drapeaux américains, tout cela sous la bannière du «patriotisme».

A chaque fois que le Parti communiste fait face à une situation importante exigeant l’obéissance des gens, il utilise le «patriotisme» et le «nationalisme» pour les mobiliser rapidement. Dans tous les cas, notamment à propos de Taiwan, de Hong Kong, du Falun Gong, de la collision entre un avion espion américain et un avion de combat chinois, le PCC a utilisé la combinaison des méthodes de terreur agressive et de lavages de cerveau collectifs pour amener les gens à se sentir en état de guerre. Cela est similaire à celle des fascistes allemands.

En bloquant toute autre information, le lavage de cerveau orchestré par le PCC est un succès incroyable. Le peuple chinois, malgré le fait qu’il n’aime pas le PCC, pense de la manière déformée que ce dernier lui instille. Par exemple, pendant la guerre menée par les USA en Irak, beaucoup de gens ont été ébranlés en regardant l’analyse quotidienne de la chaîne de télévision CCTV . Ils ressentent une forte haine, de la vengeance et un désir de combattre tout en maudissant en même temps une autre guerre.

Sans scrupules – mettre le Parti avant le pays et forcer les gens à considérer leur ennemi comme leur père

Une des phrases que le PCC emploie souvent pour menacer les gens est «l’extinction du Parti et du pays» plaçant «le Parti» avant «le pays». Le principe fondateur de la Chine est: «Il n’y aurait pas de Chine nouvelle sans le PCC». Très jeunes, les gens sont éduqués pour «écouter ce que dit le Parti» et «agir comme de bons enfants du Parti». Ils chantent les louanges du Parti: «Je considère le Parti comme ma mère», «Oh, Parti, ma mère bien aimée», «la grâce salvatrice du Parti est plus profonde que l’océan», «L’amour pour mon père et ma mère ne peuvent pas surpasser l’amour envers le Parti». Ils répondent au «va et bats-toi là où le Parti te demande d’aller». Lorsque le gouvernement offrait une aide en cas de catastrophe, les gens remerciaient alors «le Parti et le gouvernement» – premièrement le «Parti» puis le «gouvernement». Un slogan militaire dit «le Parti commande le fusil». Même lorsque les experts chinois ont essayé de créer un uniforme pour les juges dans les tribunaux, ils ont mis quatre boutons d’or sur le col de l’uniforme. Ces boutons sont alignés du haut vers le bas, symbolisant dans l’ordre le Parti, la population, la loi et le pays. Cela indique que même si vous êtes juge, le Parti sera toujours positionné au-dessus de la loi, du pays et du peuple.

Le Parti est devenu le nom suprême en Chine et le pays est devenu le subordonné du Parti. Le pays existe pour le Parti et le «Parti» est considéré comme l’incarnation de la population et le symbole du pays. L’amour pour le Parti, les dirigeants du Parti et le pays ont été mélangés ensemble, ce qui est la raison fondamentale pour laquelle le patriotisme en Chine a été déformé.

Sous l’influence subtile mais persistante de l’éducation et de la propagande du PCC, beaucoup de gens, membres du Parti ou non, ont commencé à confondre le Parti avec le pays, qu’ils en soient conscients ou non. Ils en sont venus à accepter que les «intérêts du Parti» soient supérieurs à tout, et à convenir que «les intérêts du Parti équivalent aux intérêts de la population et du pays». Ce résultat de l’endoctrinement du PCC a créé un climat dans lequel le Parti trahit les intérêts nationaux.

Jouer au jeu du «redressement» et qualifier de «grandes réussites» des actes criminels

Le PCC a commis beaucoup de bévues dans l’histoire, mais il a toujours rejeté la faute sur certains individus ou groupes au moyen «du redressement et de la réhabilitation». Cela n’a pas seulement rendu les victimes extrêmement reconnaissantes envers le PCC mais aussi a permis au PCC de se laver de ses actes criminels. Le PCC revendique de «ne pas être effrayé de commettre des erreurs, mais aussi de bien se corriger» et c’est devenu la potion magique du PCC pour échapper systématiquement à la culpabilité. C’est pourquoi le PCC demeure à jamais «grandiose, glorieux et juste».

Peut-être qu’un jour le PCC décidera de se racheter du massacre de la place Tiananmen et de restaurer la réputation du Falun Gong. Mais ce ne seront que des tactiques machiavéliques pour tenter désespérément de prolonger sa vie moribonde. Le PCC n’aura jamais le courage de réfléchir sur lui-même, d’exposer ses propres crimes et de payer pour ses fautes.

VI. Le PCC manifeste sa malveillance en recourant à la terreur d’État pour s’en prendre au principe «Authenticité, Bienveillance, Tolérance»

«L’immolation de la place Tiananmen» mise en scène par le PCC  peut être considérée comme le mensonge du siècle. Dans le but de supprimer le Falun Gong, le gouvernement s’est montré pervers au point de convaincre cinq personnes de faire semblant d’être des pratiquants de Falun Gong et d’orchestrer leur immolation feinte sur la place Tiananmen. En s’associant à l’escroquerie, ces cinq personnes venaient sans le savoir de signer leur propre arrêt de mort, certaines ont été battues à mort sur le devant de la scène, les autres tuées par la suite. Le ralenti de la vidéo de l’immolation diffusée par la CCTV montre, sans qu’il y ait de doute possible, que Liu Chunling, l’une des cinq personnes à s’immoler, est morte sur place frappée par un officier de police. D’autres incohérences apparaissent dans les différentes prises de vues, comme la position assise de Wang Jindong, la bouteille de plastique (supposée être remplie d’essence) restée intacte entre ses jambes une fois le feu éteint, la conversation entre le docteur et Liu Siying, la plus jeune des victimes, et la présence du cameraman, prêt à filmer avant que la scène ne commence. Suffisamment de preuves montrent que cette immolation était une mise en scène criminelle conçue par l’inique régime de Jiang Zemin pour piéger le Falun Gong.

Le PCC a recouru à des méthodes indescriptiblement cruelles pour tenter d’éradiquer le Falun Gong. Il a détourné des ressources financières de la nation accumulées durant les 20 dernières années de réformes économiques et d’ouverture. Il a mobilisé le Parti, le gouvernement, les militaires, la police, les espions, les diplomates étrangers et d’autres organisations gouvernementales et non gouvernementales. Il a manipulé le système de couverture médiatique, instaurant un blocus total de l’information avec des surveillances individuelles et au moyen de hautes technologies. Et ceci dans un seul but: persécuter un groupe de gens pacifiques qui croient au Falun Gong, une pratique chinoise traditionnelle de qigong pour le corps et l’esprit, en accord avec les principes «Authenticité, Bienveillance, Tolérance». Une persécution aussi brutale contre des gens innocents, pour leurs croyances, révèle la nature dégénérée du PCC.

Aucun malfaiteur n’a menti aussi insidieusement et de façon aussi éhontée que Jiang Zemin et le PCC. Ils utilisent divers mensonges, chacun visant à atteindre et manipuler différentes notions et idées que les gens ont, de sorte qu’ils puissent être plus facilement dupés, et que le Parti puisse inciter à la haine contre le Falun Gong. Croyez-vous à la science? Le PCC dit que le Falun Gong est superstitieux. Pensez-vous que la politique est détestable? Le PCC dit que le Falun Gong est engagé dans la politique. Enviez-vous les riches qu’ils soient en Chine ou à l’extérieur? Le PCC dit que les pratiquants de Falun Gong accumulent des richesses. Etes-vous contre les organisations? Le PCC dit que le Falun Gong a une organisation hermétique. Etes-vous fatigué du culte de la personnalité qui dure en Chine depuis plusieurs décennies? Le PCC dit que les exercices du Falun Gong exercent un contrôle mental. Etes-vous épris de patriotisme? Le PCC dit que le Falun Gong est contre la Chine. Avez-vous peur du chaos? Le PCC dit que le Falun Gong crée l’instabilité. Croyez-vous que le Falun Gong soutient Authenticité, Bienveillance, Tolérance? Le PCC dit que le Falun Gong n’est ni crédible, ni bienveillant ni tolérant. Il a même déformé la logique au point de prétendre que la compassion peut susciter le désir de tuer.

Pensez-vous que le gouvernement ne peut pas fabriquer de tels mensonges? Le PCC fabrique des mensonges encore plus gros et plus choquants, depuis les suicides jusqu’à l’immolation, du meurtre de proches aux meurtres en série – ce sont tant de mensonges qu’il vous est difficile de ne pas y croire. Sympathisez-vous avec le Falun Gong? Le PCC vous évalue politiquement dans le contexte de la persécution du Falun Gong: si les pratiquants de Falun Gong dont vous êtes responsable vont à Pékin faire appel, on vous fait rétrograder, on vous licencie, ou on vous retire votre prime. En bref, on vous force à devenir ennemi du Falun Gong.

Le PCC a kidnappé d’innombrables pratiquants de Falun Gong pour les soumettre à des séances de lavage de cerveau visant à les forcer à renoncer à leur croyance, à dénoncer le Falun Gong et à leur faire promettre d’arrêter leur pratique. Le PCC a utilisé divers moyens pervers pour les persuader, faisant intervenir leurs proches, y mêlant leur carrière et leur éducation pour les mettre sous pression, leur infligeant différentes tortures cruelles et même punissant les membres de leur famille et leurs collègues. Les pratiquants de Falun Gong que l’on a réussi à réformer sont utilisés pour laver le cerveau des autres. Le PCC corrompu cherche à transformer des hommes de bien en démons et les force à errer sur un chemin obscur pour le restant de leurs jours.

VII. Un socialisme inique aux «caractéristiques chinoises»

Le terme «caractéristiques chinoises» sert à couvrir les crimes du PCC. Le PCC clame depuis toujours que la révolution chinoise doit son succès à «l’intégration du marxisme-léninisme dans la réalité concrète de la révolution chinoise». Le PCC a fréquemment utilisé et abusé du terme «caractéristique» comme d’un support idéologique pour ses politiques capricieuses et malfaisantes.

Des méthodes capricieuses et trompeuses

Sous l’apparence trompeuse des «caractéristiques chinoises», le PCC n’a fait que s’enfoncer dans l’absurdité.

Le but du PCC dans la révolution était de s’emparer des biens publics par le biais de la productivité; il a trompé un grand nombre de jeunes en leur faisant rejoindre l’organisation du Parti sous prétexte d’idéaux communistes de cohésion. Beaucoup d’entre eux ont trahi leur famille en livrant au PCC la propriété familiale. Mais 83 ans après le début du PCC, le capitalisme est réapparu, en tant que partie intégrante du PCC lui-même qui brandissait pourtant à l’origine la bannière de l’égalitarisme.

Aujourd’hui, parmi les enfants et proches des dirigeants du PCC, beaucoup sont devenus les nouveaux capitalistes fortunés et beaucoup de membres du Parti veulent rejoindre le groupe des nouveaux riches. Le PCC a éliminé les propriétaires terriens et les capitalistes au nom de la révolution et a volé leur propriété. Maintenant, par la fraude et la corruption, la nouvelle «royauté» du PCC a donné naissance à des capitalistes encore plus riches. Ceux qui ont suivi le Parti dans ses premières révolutions maintenant soupirent: «Si j’avais su comment la situation allait évoluer, je ne les aurais pas suivis». Après plusieurs décennies d’efforts, de luttes, de souffrances et de batailles, ils découvrent qu’ils ont finalement simplement livré la propriété de leurs frères, de leurs pères ainsi que la leur à l’idéologie perverse du PCC.

Le PCC parle d’une base économique déterminant la superstructure , en réalité la «superstructure agressive» est imposée par une base économique et bureaucratique des fonctionnaires corrompus du PCC – une superstructure qui repose sur l’agressivité pour survivre. Opprimer la population est ainsi devenue la politique fondamentale du PCC.

Une autre caractéristique inique du PCC est qu’il change la définition de tout concept culturel, puis utilise ses propres définitions revues et corrigées pour critiquer et contrôler la population. Le concept de «parti» en est un exemple. Depuis toujours dans le monde on a créé des partis aussi bien en Chine qu’à l’étranger. Mais seul le Parti communiste exerce son pouvoir au-delà du domaine du collectif. Si vous rejoignez le Parti, il contrôlera tous les aspects de votre vie, y compris votre conscience, vos moyens de subsistance et votre vie privée. Lorsque le PCC s’empare du pouvoir politique, il contrôle la société, le gouvernement et l’appareil étatique. Il impose son point de vue dans tous les domaines: des sujets aussi importants que le choix du président ou du ministre de la Défense. Il décide aussi bien de l’exécution des règlements que des lois, jusqu’aux affaires les plus petites, telles que le lieu où quelqu’un devrait vivre, avec qui il peut se marier et combien d’enfants il a le droit d’avoir. Le PCC recourt à toutes les méthodes imaginables de contrôle.

Au nom de la dialectique, le PCC a complètement détruit la pensée holistique, la capacité de raisonnement et l’esprit philosophique. Tout en parlant de «distribution selon la contribution» le processus «d’autoriser certaines personnes à devenir riche d’abord» a été accompli au moyen de «la distribution selon le pouvoir». Le PCC se cache sous le prétexte de «servir la population de tout son cœur» pour tromper ceux qui croient en de tels idéaux, puis lave complètement leur cerveau et les contrôle, les transformant graduellement en instruments dociles qui «servent le Parti de tout leur cœur» et qui n’osent pas s’exprimer en faveur des droits du peuple.

Un parti machiavélique avec les «caractéristiques chinoises»

Utilisant le principe qui place les intérêts du Parti au-delà de toute autre considération, le PCC a déformé la société chinoise avec les moyens d’une secte démoniaque, créant un être véritablement grotesque dans l’humanité tout entière. Cet être est différent de tout autre État, gouvernement ou organisation. Son principe est de n’avoir aucun principe ; derrière son sourire, aucune sincérité. Mais des gens qui ont bon cœur ne peuvent pas comprendre le PCC. Basé sur les standards moraux universels, ils ne peuvent pas imaginer qu’une entité si malfaisante puisse représenter un pays. Prenant l’excuse des «caractéristiques chinoises», le PCC s’est établi lui-même parmi les nations du monde. Les «caractéristiques chinoises» sont devenues un euphémisme pour «caractéristiques infâmes du PCC».

Dans le langage des «caractéristiques chinoises», le capitalisme mutilé de la Chine est devenu le «socialisme»; le «chômage» se dit «en attente d’un emploi»; «être licencié», c’est être «hors service»; la «pauvreté», c’est le «stade initial du socialisme»; et les droits de l’homme, la liberté d’expression et de croyance sont réduits au simple droit à survivre.

La nation chinoise fait face à une crise morale sans précédant

Au début des années 1990, un dicton populaire en Chine disait «je suis un voyou et je n’ai peur de personne». C’est une des conséquences lamentables de plusieurs décennies de domination de voyou du PCC – l’État se fait voyou. Un déclin rapide de la moralité dans tous les aspects de la société accompagne la fausse prospérité de l’économie chinoise.

Les représentants de l’Assemblée populaire nationale chinoise parlent souvent du sujet de «l’honnêteté et de la confiance» pendant leur Congrès. Dans les examens d’admission aux universités les étudiants ont l’obligation d’écrire sur l’honnêteté et la confiance. Cela signifie que le manque d’honnêteté et de confiance, et le déclin de la moralité sont devenus une crise invisible mais omniprésente dans la société chinoise. Corruption, fraude, contrefaçons, mensonges, malveillance et règles sociales dégénérées sont le lot quotidien des Chinois. La confiance élémentaire entre les gens n’existe plus.

Certains disent être satisfait de l’amélioration du niveau de vie; la stabilité de la vie n’est-elle pas leur priorité? Quel est le facteur de stabilité sociale le plus important? C’est la moralité. Une société avec une moralité en baisse ne peut plus garantir la sécurité.

A ce jour, le PCC s’en est pris à presque toutes les religions traditionnelles, il a démantelé le système des valeurs traditionnelles. La manière peu scrupuleuse dont le PCC se saisit des richesses et trompe les gens a eu pour effet de les tirer vers le bas, corrompant la société toute entière et entraînant son peuple vers la malhonnêteté. Le PCC, qui gouverne avec des méthodes dévoyées, a besoin d’une société corrompue pour survivre. C’est la raison pour laquelle le PCC fait tout son possible pour que les gens descendent à son niveau, essayant de transformer à divers degrés le peuple chinois en comploteurs. C’est ainsi que la nature trompeuse du PCC éradique la fondation morale qui a pendant longtemps soutenu le peuple chinois.

Conclusion

«Il est plus facile de changer les rivières et les montagnes que de changer sa propre nature.» L’histoire a prouvé que chaque fois que le PCC a relâché son emprise et desserré son étau, il l’a fait sans avoir l’intention de les abandonner. Après la grande famine dans les années 1960, le PCC a adopté le programme des «trois libertés et un contrat» – San Zi Yi Bao – visant à restaurer la production agricole, mais sans intention de modifier le statut «d’esclave» des paysans chinois qui sont pauvres. La réforme économique et la libéralisation des années 1980 n’ont pas empêché le PCC de lever son couteau de boucher sur son propre peuple en 1989. A l’avenir, le PCC continuera à modifier sa façade, mais il ne changera pas sa nature inique.

Certaines personnes pourraient penser que le passé appartient au passé, que la situation a changé et que le PCC actuel n’est plus le PCC d’autrefois. Certains pourraient se satisfaire de cette apparence trompeuse, ils voient et croient même par erreur que le PCC s’est amélioré dans le processus des réformes ou qu’il a l’intention de changer. De cette manière ils écartent sans cesse les souvenirs dérangeants du passé. Tout ceci ne peut que donner à cette bande de voyous l’occasion de survivre et de continuer à menacer l’humanité.

Tous les efforts entrepris par le PCC ont pour but de faire oublier le passé. Toutes les luttes que mènent les gens sont là pour rappeler les injustices dont ils ont souffert aux mains du PCC.

En fait, l’histoire du PCC est une histoire qui rend les gens amnésiques, une histoire dans laquelle les enfants ne connaissent pas le véritable vécu de leurs parents, une histoire dans laquelle des centaines de millions de citoyens vivent un conflit interne qui les fait osciller entre maudire le passé sanguinaire du PCC et garder l’espoir pour l’avenir de ce Parti.

Lorsque le spectre pervers du communisme est tombé sur le monde humain, le Parti communiste a lâché dans la nature la racaille de la société, il s’est appuyé sur la rébellion de truands pour se saisir du pouvoir politique. Ce qu’il a fait par l’utilisation du carnage et de la tyrannie, est d’établir et de maintenir le despotisme sous la forme d’une «possession par le Parti». En utilisant la soi-disant idéologie de «lutte» qui s’oppose à la nature, aux lois du ciel, à la nature humaine et à l’univers, il détruit la conscience humaine et la bienveillance et détruit davantage la civilisation traditionnelle et la moralité. Au moyen de massacres sanguinaires et de lavages de cerveau il a établi une secte communiste perverse, générant une nation d’esprits pervertis dans le but de diriger le pays. L’histoire du PCC est faite de périodes violentes où la terreur rouge atteignait son apogée, et de périodes difficiles où le PCC échappait de peu à la destruction. A chaque fois, le PCC a recouru à des moyens fourbes pour sortir de la crise, mais seulement pour se diriger vers un nouveau cycle de violence, continuant à tromper le peuple chinois.

Lorsque les gens reconnaîtront la nature malfaisante du PCC et cesseront de se laisser tromper par ses fausses images, la fin du PCC et de sa nature sans scrupules aura sonné.

En comparaison avec les 5.000 ans d’histoire de la Chine, les 55 années de règne du PCC ont duré le temps d’un clin d’œil. Avant l’émergence du PCC, la Chine avait créé la civilisation la plus magnifique de l’histoire de l’humanité. Le PCC a profité des troubles internes en Chine et d’invasions étrangères pour entraîner la nation chinoise dans le chaos. Des dizaines de millions de personnes en sont mortes, d’innombrables familles brisées et les ressources écologiques dont dépend la survie de la Chine ont été détruites. Ce qui est encore plus dévastateur, est la quasi-destruction de la moralité chinoise et de ses riches traditions culturelles.

Quel est l’avenir de la Chine? Quelle direction la Chine choisira-t-elle? Des questions si sérieuses ne peuvent être abordées superficiellement. Toutefois, une chose est certaine: si la moralité de la nation ne se redresse pas, si les hommes ne retrouvent pas l’harmonie entre la nature et eux, entre le ciel, la terre et eux, si la foi ou la culture ne sont pas là pour contribuer à la coexistence pacifique entre les hommes, la nation chinoise ne pourra pas jouir d’un avenir radieux.

Après plusieurs décennies de lavages de cerveau et de répressions, le PCC a instillé sa manière de penser, ses critères pour juger de ce qui est bon et mauvais dans la vie du peuple chinois. Les gens ont fini par accepter et trouver des excuses à la perversion et aux fraudes du PCC, ils participent au mensonge, fournissant ainsi le terreau idéologique pour la survie du PCC.

Eliminer de nos vies les doctrines perverses instillées par le PCC, discerner sa nature dénuée de scrupules et restaurer notre nature humaine et notre conscience – c’est le premier pas sur le chemin vers une transition douce pour que la société se libère du PCC.

Cette voie pourra être suivie fermement et pacifiquement si chaque Chinois change du fond du cœur. Le PCC semble posséder toutes les ressources et mécanismes violents de notre pays, mais si chaque citoyen croit dans le pouvoir de la vérité et sauvegarde la moralité, le spectre pervers du PCC perdra les fondements de son existence. Toutes les ressources pourraient retourner instantanément aux mains des gens de bien. Ce sera le moment de la renaissance de la Chine.

C’est sans le Parti communiste chinois qu’il pourra y avoir une nouvelle Chine.

C’est sans le Parti communiste chinois que la Chine retrouvera l’espoir.

C’est sans le Parti communiste chinois que le peuple chinois juste et bon pourra reconstruire la magnificence historique de la Chine.

1. Qu’est-ce que le Parti communiste ?

2. Les débuts du Parti communiste chinois

3. La tyrannie du Parti communiste chinois

4. Le Parti communiste est une force qui s’oppose à l’univers

5. La connivence de Jiang Zemin et du Parti communiste chinois : s’utiliser mutuellement pour persécuter le Falun Gong

6. Comment le Parti communiste chinois a détruit la culture traditionnelle

7. L’histoire de tueries du Parti communiste chinois

8. En quoi le Parti communiste chinois est une secte perverse

Introduction

Notes

1. Selon la pensée traditionnelle confucéenne, les empereurs et les rois dirigent sous le mandat du ciel. Pour recevoir une telle autorité, leurs accomplissements moraux doivent correspondre à cette responsabilité suprême. Dans Mencius, on retrouve une idée similaire. Dans le verset «Qui accorde le pouvoir monarchique?», lorsqu’on lui demanda qui a offert la terre et l’autorité de gouverner à l’empereur Shun, Mencius dit: «Cela venait du ciel». On retrouve aussi l’idée de l’origine du pouvoir divin dans les traditions chrétiennes. Dans le verset de la Bible 13:1 Romains (la version du Roi James), on trouve par exemple «laissons chaque âme être soumise aux pouvoirs les plus hauts. Car il n’y a pas de pouvoir plus élevé que celui de Dieu: les pouvoirs ont été conférés par Dieu».

2. Le centre se réfère au développement économique alors que les deux points d’appui sont: maintenir les quatre principes de bases (la voie socialiste, la dictature du prolétariat, le pouvoir du PCC, la pensée du marxisme-léninisme et de Mao) et continuer avec les politiques de réformes et d’ouverture.

3. Donnée provenant d’un rapport de Xinhua News Agency du 4 mars 2004.

4. Mu est l’unité pour mesurer les surfaces en Chine. Un mu équivaut à 0,165 acres.

5. Donnée provenant de Xinhua News Agency du 29 février 2004

6. «Le principe des trois non» est apparu dans le passé. En 1979, Deng Xiaoping a proposé «le principe des trois non» pour encourager les gens à exprimer leurs pensées: pas d’étiquette, pas d’attaque et on ne relève pas les erreurs. Cela devrait rappeler aux gens les encouragements similaires de Mao des années 1950, qui étaient suivis d’une persécution brutale de ceux qui avaient osé parler. Maintenant la nouvelle proposition des «Trois non» se réfère aux «développement sans débat, développement sans luttes et progrès sans contentement».

7. L’article 23 de la loi cadre de Hong Kong a été proposé en 2002 par le gouvernement de Hong Kong sous la pression de Pékin. L’article représentait une sérieuse atteinte à la liberté et aux droits de l’homme à Hong Kong, ébranlant la politique «un pays, deux systèmes» promise par le PCC.

L’article 23 a été globalement refusé et a finalement été abandonné en 2003.

8. Liu Shaoqi, président de la Chine entre 1959 et 1968, était considéré comme le successeur de Mao Tse Toung. Pendant la Révolution culturelle (1966-1968) il a été persécuté et qualifié de traître, d’espion et de renégat. Il est mort en 1969, après avoir été soumis à des mauvais traitements et emprisonné par le PCC.

9. CCTV (la télévision centrale chinoise) est une propriété du gouvernement central qui la dirige directement. C’est le principal réseau de diffusion en Chine continentale.

10. Ces citations sont des titres de chansons écrites et chantées durant la période de Mao, dans les années 1960 et au début des années 1970.

11. Mao a dit que nous sommes effrayés à l’idée de faire des erreurs, mais que nous nous soucions de les corriger.

12. Pour une analyse détaillée de la vidéo de l’immolation, voir le site Internet suivant:http://www.clearharmony.net/articles/200109/1165.html.

13. La superstructure dans le contexte de la théorie du marxisme social se réfère aux manières d’interaction entre la subjectivité de l‘homme et la substance matérielle de la société.

14. Proverbe chinois qui confirme la permanence de sa propre nature. Le proverbe a aussi été traduit comme «le renard peut changer sa peau mais pas ses habitudes».

15. Les politiques de réformes économiques sont connues comme le programme des «trois libertés et un contrat» (San Zo Yi Bao), proposé par Liu Shaoqi, alors président de Chine. Le programme stipulait des parcelles de terre à usage privé, le marché libre, et stipulait que les entreprises avaient la seule responsabilité de leurs propres profits et pertes, de fixer un quota de rendement sur la base des ménages.

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Version anglaise disponible ici.

Version originale en chinois disponible ici.

 

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