Les relations inquiétantes avec les pays derrière les machines à voter utilisées aux États-Unis

Par Bowen Xiao
10 décembre 2020 02:01 Mis à jour: 10 décembre 2020 02:01

Derrière de nombreuses machines de vote utilisées aux États-Unis se cache un réseau complexe de relations douteuses avec des pays étrangers, une structure de propriété occulte et des problèmes de transparence concernant le logiciel lui-même, ainsi que des liens entre trois entreprises importantes de systèmes de vote : Smartmatic, Sequoia Voting Systems et Dominion Voting Systems.

Les informations tirées des procès, des dossiers publics et des entretiens avec les témoins aident à démêler cette toile.

Le journal Epoch Times s’est entretenu avec un agent de renseignement connaissant bien le Venezuela et ses activités criminelles, un ancien fonctionnaire de la CIA expert en politique latino-américaine et dans la lutte contre le terrorisme, et un ancien directeur du Conseil national électoral du Venezuela qui a été licencié pour avoir dénoncé les fraudes électorales qui ont eu lieu dans le pays. Deux de ces sources ont demandé l’anonymat pour leur permettre de s’exprimer librement sur la question.

Au centre de tout cela se trouve le système de vote Dominion, qui est actuellement utilisé dans 28 États américains et à Porto Rico, selon le site officiel de la firme. Plus de 40 % des électeurs américains ont voté en utilisant les systèmes Dominion lors des élections générales, y compris 65 des 83 comtés du Michigan, les 159 comtés de Géorgie et les 2,2 millions d’électeurs de Maricopa, le plus grand comté de l’Arizona, entre autres.

Entre-temps, ces dernières années, Smartmatic s’est concentrée sur la gestion de projets et le conseil pour la gestion des élections, et non sur la vente de logiciels ou de machines.

Origines

Smartmatic a été créée par trois ingénieurs vénézuéliens en 1997 – Antonio Mucica, Alfredo Jose et Roger Piñate. La société était spécialisée dans les systèmes de vote électronique, la gestion des identités, les systèmes d’enregistrement de l’état civil et les produits destinés à l’authentification des documents.

Bien qu’étant une entreprise peu connue à l’époque, Smartmatic a été choisie par le régime vénézuélien pour un référendum organisé en 2004 que le leader socialiste Hugo Chávez allait remporter. Avant cela, Smartmatic faisait partie d’un consortium qui comprenait une société de logiciels appartenant en partie à une agence gouvernementale vénézuélienne. À l’époque, le référendum a fait l’objet d’un large éventail d’allégations de fraude de la part d’organisations médiatiques et d’observateurs.

Smartmatic a été officiellement enregistrée dans le Delaware en avril 2000, et son siège social se trouve à Boca Raton, en Floride. En avril 2003, la société a dévoilé un prototype de machine d’automatisation des élections. Il a été développé au sein de l’entreprise et comprenait l’intégration du matériel et des logiciels, de la conception à la mise en œuvre. La société a déplacé son siège principal à Amsterdam en 2004, puis à Londres en 2012.

Smartmatic aurait 30 investisseurs anonymes et partenaires tacites principalement issus de la classe supérieure vénézuélienne, dont le ministre de la défense José Vicente Rangel et le mentor du président Hugo Chávez, Luis Miquelina, ainsi que d’autres, selon une dépêche diplomatique émise par le département d’État le 20 juillet 2006 et qui a été communiquée à Wikileaks.

La société a reconnu publiquement que le gouvernement du Venezuela a manipulé les résultats de l’élection de l’Assemblée constitutionnelle du pays en 2017. Smartmatic a affirmé que le nombre de participants avait été surestimé d’au moins un million de voix, a rapporté Reuters.

« Nous savons, sans aucun doute, que la participation à la récente élection de l’Assemblée nationale constituante a été truquée », a déclaré le PDG de Smartmatic, Antonio Mugica, lors d’un point de presse à Londres en 2017. « Nous estimons que la différence entre la participation réelle et celle annoncée par les autorités est d’au moins 1 million de voix. »

Le successeur d’Hugo Chávez, Nicolás Maduro, allié du Parti communiste chinois et de la Russie, a été inculpé par l’administration de Donald Trump au mois de mars dernier pour « narco-terrorisme ». Fidel Castro de Cuba a également pleuré la mort d’Hugo Chávez, qui l’a qualifié de « père, camarade », selon une interview accordée en 2005 au journal Granma du Parti communiste cubain.

Résultats « truqués »

Au Venezuela, Ana Mercedes Díaz a été nommée directrice générale adjointe du Conseil national électoral du pays en 1991. Puis, en 2003 – juste avant le référendum – elle a été nommée directrice générale des partis politiques du conseil. (Le conseil électoral est l’une des cinq branches du gouvernement vénézuélien chargées de superviser ses élections et référendums).

Mme Díaz a été licenciée en 2004 après avoir publié des informations sur la fraude électorale qui a eu lieu lors de ce référendum au Venezuela. Elle a expliqué que ce qui se passe aux États-Unis ressemble étrangement à ce qui est arrivé au Venezuela avec Smartmatic.

Ana Mercedes Díaz, ancienne directrice générale des partis politiques du Conseil national électoral du Venezuela. (Avec l’aimable autorisation de Mme Ana Mercedes Díaz)

« Smartmatic a admis que les résultats pouvaient avoir été manipulés », a déclaré Mme Díaz au journal Epoch Times. « Smartmatic est parti plus tard du Venezuela, mais ce type de fraude va toujours là où ils vont, c’est prouvé. Ce qui se passe aux États-Unis est exactement la même chose. »

« Le programme peut effectuer ces changements de Donald Trump à Joe Biden », a-t-elle déclaré, tout en ajoutant que « ce changement est pratiquement impossible à identifier ».

Après son licenciement, une personne qui travaillait toujours pour le conseil a envoyé à Mme Díaz une copie du contrat que le gouvernement avait signé avec Smartmatic. Elle a constaté que le contrat avait été négocié en trois jours seulement et elle a trouvé étrange que le gouvernement ait choisi une entreprise sans antécédents ni expérience électorale, alors que c’était l’un des critères de sélection du conseil.

Mme Díaz a ensuite émigré aux États-Unis. Depuis le référendum organisé au Venezuela en 2004 jusqu’à sa mort en 2013, Hugo Chávez a remporté toutes les élections du pays grâce à un « système de fraudes », a-t-elle déclaré.

Mme Díaz a noté d’autres parallèles et similitudes entre les questions soulevées par les élections de cette année et ce qu’elle a vues au Venezuela. De nombreux observateurs et candidats américains ont fait une déclaration sous serment affirmant qu’ils ont été empêchés de regarder le déroulement du dépouillement des bulletins de vote en raison d’obstructions. Elle a expliqué qu’au Venezuela, « les observateurs n’ont pas non plus été autorisés à voir le dépouillement des bulletins de vote ».

« Au Venezuela, l’opposition était en train de gagner, la lumière s’est éteinte, et quand elle est revenue, les résultats avaient été renversés. J’ai suivi les élections américaines et à un certain moment, l’information s’est arrêtée […] personne ne savait ce qui arrivait », a-t-elle affirmé.

« Il n’y a rien eu pendant quelques heures – tout est exactement, exactement, exactement conforme à ce qui est arrivé au Venezuela avec Smartmatic. »

Selon Mme Díaz, le Venezuela exporte ses machines de vote vers d’autres pays latins et asiatiques pour qu’ils puissent peser sur les élections à travers le monde. Le gouvernement américain a sanctionné à plusieurs reprises des fonctionnaires du régime de Maduro impliqués dans la corruption publique ou dans la mise en péril de la démocratie.

On pense que Smartmatic « se retire des processus électoraux vénézuéliens et se concentre maintenant sur d’autres régions du monde, y compris les États-Unis grâce à sa filiale Sequoia », selon la dépêche diplomatique.

« Smartmatic est une énigme. La compagnie est sortie de nulle part pour arracher un contrat de plusieurs millions de dollars dans le cadre d’un processus électoral qui a finalement réaffirmé le mandat d’Hugo Chavez et a détruit complètement ses adversaires politiques », poursuit la dépêche. « La perspective que nous avons ici, après plusieurs discussions […] est que la société est de facto vénézuélienne et gérée par des Vénézuéliens. »

Un ancien fonctionnaire de la CIA, expert en politique latino-américaine et spécialiste de la lutte contre le terrorisme, a déclaré que son équipe avait découvert, grâce à une enquête, qu’Hugo Chávez avait commencé à se focaliser sur les machines de vote pour s’assurer la victoire dès 2003, lorsque plus de 20 % des Vénézuéliens ont signé un référendum de révocation pour le destituer de sa fonction de président.

« M. Chávez a commencé à parler à une société appelée Indra, une société espagnole qui organisait des élections » au Venezuela à l’époque, a-t-il dit.

Selon le fonctionnaire, M. Chávez a contacté Smartmatic après avoir constaté que les machines de vote de la société Indra n’étaient pas assez « flexibles ». Smartmatic affirme qu’Hugo Chavez n’a pas contacté la société mais que le Conseil national électoral a été saisi de l’affaire. Smartmatic a ensuite remporté l’appel d’offres contre Indra et c’est alors que le Conseil électoral vénézuélien, composé de cinq membres et contrôlé par les partisans d’Hugo Chávez, a attribué à Smartmatic un contrat de 91 millions de dollars pour organiser le référendum.

« À minuit, le jour du scrutin, les machines se sont arrêtées de compter », a déclaré le fonctionnaire, notant qu’Hugo Chávez perdait à ce moment-là. « À 3 heures du matin, Hugo Chávez avait gagné de 10 %. »

La porte-parole de Smartmatic, Samira Saba, a expliqué que les résultats ne pouvaient pas être disponibles en temps réel.

En 2005, Smartmatic a acheté Sequoia Voting Systems, une entreprise beaucoup plus grande et mieux établie, basée à Oakland, en Californie. À l’époque, Sequoia avait installé des équipements de vote dans 17 États américains et à Washington.

Les craintes que Smartmatic ait des liens avec Hugo Chávez étaient si répandues à l’époque que le gouvernement américain a commencé à mener une enquête sur le rachat de la compagnie un an après son acquisition, a rapporté le New York Times à l’époque. L’enquête a été menée par le Comité des investissements étrangers aux États-Unis (CFIUS), qui étudie les transactions des acquéreurs étrangers en fonction des risques potentiels pour la sécurité nationale.

La structure commerciale alambiquée de Smartmatic figurait parmi les points préoccupants.

Le bureau de Smartmatic à Boca Raton, en Floride, le 2 décembre 2020. (The Epoch Times)

« Smartmatic a prétendu être une entreprise d’origine américaine, mais ses véritables propriétaires – probablement une élite vénézuélienne de plusieurs tendances politiques – restent cachés derrière un réseau de sociétés de portefeuille aux Pays-Bas et sur l’île de la Barbade », selon la dépêche diplomatique.

En 2006, le secrétaire au Trésor John Snow avait demandé si le gouvernement vénézuélien pouvait utiliser Sequoia pour manipuler les élections américaines. La députée Carolyn Maloney (Parti démocrate, New York), une autre personnalité politique de premier plan qui a soulevé des préoccupations similaires, a été la première à exprimer la nécessité d’une enquête sur le dossier Sequoia.

Avant de vendre Sequoia, Smartmatic avait refusé de se soumettre à une telle révision par le gouvernement des États-Unis, prétendant que les allégations n’étaient que des rumeurs.

« Il semble que Smartmatic n’ait pas pu surmonter le nuage de doute qui entourait cet accord – s’ils y étaient parvenus, nous ne parlerions pas de la vente de Sequoia aujourd’hui », a déclaré M. Maloney dans un communiqué publié en 2006. « Comme je l’ai dit au mois de mai, il semble qu’une révision du CFIUS était en fait la bonne voie. »

Smartmatic a tenté de répondre à ces préoccupations, mais en 2007, la société a fini par vendre Sequoia à ce que la compagnie a décrit dans une déclaration comme « un groupe d’investisseurs privés américains composé de l’actuelle équipe de direction de Sequoia, dirigée par le président et directeur général de Sequoia, Jack Blaine, et le directeur financier de la compagnie, Peter McManemy ».

Ces sociétés de capital-investissement ainsi que Dominion ont été citées dans un communiqué cinglant publié en 2019 par les sénateurs Elizabeth Warren (Parti démocrate, Massachusetts), Amy Klobuchar (Parti démocrate, Minnesota), et Ron Wyden (Parti démocrate, Oregon), ainsi que le représentant Mark Pocan (Parti démocrate, Wiscontin), qui avaient fait part de leurs inquiétudes concernant le mauvais état et les vulnérabilités que présentaient les machines à voter et d’autres équipements électoraux, ainsi que le manque de transparence, dans des lettres adressées à ces sociétés.

Un an après la vente de Sequoia par Smartmatic, le nom du nouveau propriétaire de Sequoia a été révélé lors d’un procès en 2008 : « SVS Holdings ». Les plaidoiries judiciaires ont révélé que Smartmatic était toujours le titulaire des droits de propriété intellectuelle de Sequoia.

Dominion Voting Systems

Certains employés de Smartmatic ont ensuite rejoint la société Dominion Voting Systems, fondée à Toronto en 2002 et qui possède également des bureaux aux États-Unis et en Serbie. En 2010, Eric Coomer, ancien vice-président de l’ingénierie de Smartmatic, a rejoint Dominion.

Selon un communiqué diffusé par Dominion qui a depuis été pratiquement supprimé d’Internet, mis à part un fichier enregistré par le journaliste Brad Friedman, la société a annoncé le 4 juin 2010 qu’elle avait « acquis les actifs de Sequoia Voting Systems, un important fournisseur américain de solutions de vote desservant près de 300 juridictions réparties dans 16 États ».

« Dans le cadre de cette transaction, Dominion a acquis les stocks de Sequoia et toute la propriété intellectuelle, y compris les logiciels, les microprogrammes et le matériel, pour les systèmes de vote à lecture optique et Enregistrement électronique direct de Sequoia, y compris les systèmes BPS, WinEDS, Edge, Edge2, Advantage, Insight, InsightPlus et 400C », indique le communiqué.

Bâtiment qui abrite les bureaux de Dominion Voting Systems à Toronto. (The Epoch Times)
Le bureau de Dominion Voting Systems à Denver, qui semble avoir été abandonné, le 30 novembre 2020. (The Epoch Times)

« Dominion gardera également les installations de Sequoia à Denver, dans le Colorado, et à San Leandro, en Californie, et consolidera les installations de Sequoia à Jamestown, dans l’État de New York, avec les installations actuelles de Dominion à Jamestown », poursuit le communiqué. « Dominion a engagé le personnel technique et le personnel du service clientèle de Sequoia pour assurer des services à la clientèle compétents, expérimentés et réactifs pour toutes les juridictions courantes de Sequoia. »

Le communiqué note que l’acquisition par Dominion des actifs de Sequoia a été examinée par le ministère de la Justice et par neuf procureurs généraux de l’État. La transaction a également été examinée et approuvée par le CFIUS.

Selon un communiqué de presse publié en juillet 2009 par Business Wire, Sequoia et Dominion ont également signé à un moment donné un contrat temporaire avec l’État de New York « pour l’achat de matériel de vote et de services connexes à Dominion Voting, Dominion prenant en charge toutes les obligations de Sequoia en vertu du contrat ».

Le communiqué indique que des détails financiers de la transaction « ne sont pas divulgués par les parties ; cependant, tant Sequoia que Dominion sont satisfaits du résultat de cet accord ».

En 2012, le lien entre Dominion et Smartmatic a de nouveau été mis en évidence lors d’un procès. Smartmatic a déposé une plainte contre Dominion devant la Cour de chancellerie du Delaware pour « violation présumée d’un accord de licence par la compagnie et ingérence délictueuse dans les affaires de Smartmatic », selon une déclaration de la compagnie.

« Le procès vise à obtenir une compensation de la part de Dominion pour avoir prétendument refusé de fournir la technologie et les services qui avaient été concédés sous licence à Smartmatic, et pour les actions intentionnelles de Dominion destinées à dénigrer la marque Smartmatic et à porter atteinte à ses relations avec les clients et ses perspectives », indique le communiqué.

L’affaire aurait été réglée à l’amiable.

En 2009, Dominion et Smartmatic ont conclu un contrat en vertu duquel Dominion a fourni à Smartmatic des machines à balayage optique utilisées lors des élections de 2010 aux Philippines, qui constituaient à l’époque « la plus grande élection automatisée organisée par une société privée ». Des dysfonctionnements ont également été constatés sur les machines Smartmatic lors des élections aux Philippines, comme l’explique en détail un rapport d’ABS-CBN.

Selon un rapport publié dans Accesswire, « la réputation des deux entreprises a souffert d’un litige très médiatisé lié à un problème de logiciel qui a été résolu juste avant les élections de 2010 et qui s’est répercuté en partie sur les élections de mi-mandat en 2013 ».

Cette histoire laisse entendre que Dominion et Smartmatic ont chacun possédé Sequoia à des moments différents, et que la propriété intellectuelle de Smartmatic est restée avec Sequoia. On ignore si Dominion a utilisé le logiciel Sequoia lors des récentes élections américaines.

Un certain nombre de personnes originaires du Venezuela qui travaillaient pour Sequoia auraient également travaillé pour Smartmatic et Dominion et seraient devenus des entrepreneurs pour chacune des sociétés.

« Ils s’y déplacent », a déclaré au journal Epoch Times une personne bien informée sur le Venezuela et ses activités criminelles présumées.

« Les machines Smartmatic leur ont permis d’être le miroir du système, ils peuvent voir en direct combien ils perdent », a affirmé la source. « Ils vous disent que vous auriez besoin de générer 30 000 votes, et il a la capacité d’échanger les votes. Ensuite, vous l’équilibrez par vous-même. »

De nombreux problèmes liés au logiciel de vote Sequoia ont également été signalés par plusieurs médias au fil des années. L’un des problèmes a eu lieu en octobre 2006, lorsque Sequoia, alors entrepreneur de machines de vote à Denver, a dû envoyer des lettres à 44 000 électeurs pour les informer d’une erreur sur les bulletins de vote par correspondance lorsqu’ils ont découvert que les cases « oui » et « non » d’une question figurant sur le bulletin de vote avaient été interverties.

Staple Street Capital, une société d’investissement privée située à New York, a acheté Dominion en 2018, selon un communiqué de presse.

La société de bourse qui a organisé la transaction, UBS Securities LLC, est une division de UBS Americas Inc, qui relève en dernier ressort de UBS Group AG, une société cotée à la bourse suisse SIX.

Trois des quatre membres du conseil d’administration d’UBS Securities LLC sont chinois, dont au moins un semble résider à Hong Kong, selon Bloomberg. L’UBS affirme qu’elle a été l’une des « premières banques internationales à avoir eu une présence locale » en Chine dans les années 1990. En 2012, elle a créé la société actuelle, UBS Securities Co. Ltd, qui est, selon elle, la « première société de valeurs mobilières à investissement étranger à détenir une licence complète en Chine ».

Les responsables de Dominion n’ont pas immédiatement répondu à une demande de commentaires formulée par le journal Epoch Times. Sur son site web, Dominion dispose d’informations sous un sous-titre spécifique réfutant tout lien entre Dominion, Smartmatic et Sequoia.

« Dominion et Smartmatic sont deux entreprises distinctes qui fabriquent des systèmes de vote électronique. Dominion n’utilise pas le logiciel de Smartmatic et n’en détient pas la licence. Smartmatic a également réfuté ces affirmations. Dominion n’a PAS acquis Smartmatic et/ou son logiciel auprès de Sequoia », indique le site web.

John R. Mills, ancien directeur chargé de la politique, de la stratégie et des affaires internationales en matière de cybersécurité au sein du bureau du secrétaire à la défense, a déclaré au journal Epoch Times : « Il y a ce croisement intéressant entre les anciens développeurs de logiciels ou de micrologiciels au Venezuela et la liste actuelle des systèmes de vote, dont Dominion. »

« Le Venezuela s’est solidement implanté dans les activités chinoises, russes et iraniennes pour mener des opérations d’influence sur le continent américain. Il serait étrange qu’il n’y ait pas de point de convergence entre ces différents pays. »

Le porte-parole de Smartmatic, M. Saba, a déclaré au journal Epoch Times que la compagnie n’avait « rien à ajouter » à part les déclarations publiées sur son site web, « parce que ces déclarations constituent des faits ».

Son site web réfute toute connexion avec Dominion ou Sequoia. Selon le porte-parole, le rôle de l’entreprise dans l’élection américaine de 2020 était « limité au comté de Los Angeles ».

Dans un courriel adressé à un autre journaliste, M. Saba a déclaré : « Il n’y a aucun lien entre Dominion Voting Systems et Smartmatic – c’est clair et simple. Aucun lien de propriété, aucune licence de logiciel, aucune affaire entre les deux sociétés. En 2009, Smartmatic a accordé à Dominion une licence pour l’utilisation de machines à scanner aux Philippines dans le cadre d’un projet électoral propre à Smartmatic. »

« Pour la première et dernière fois, Smartmatic et Dominion ont essayé de collaborer ensemble pour un contrat de courte durée. […] Smartmatic a vendu sa technologie et ses services de gestion des élections au Venezuela de 2004 à 2017. »

Le journal Epoch Times a visité les bureaux de Dominion à Denver et à Toronto, qui semblaient tous deux abandonnés ; le journal s’est vu refuser l’accès au bureau de Smartmatic en Floride.

Focus sur la Chine – Les liens entre Dominion, UBS et la Chine

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