«Les utérus des femmes ne sont pas une affaire d’État»: Sandrine Rousseau répond à Emmanuel Macron sur la natalité et crée le buzz

Par Vincent Solacroup
18 janvier 2024 18:20 Mis à jour: 18 janvier 2024 18:26

« Les utérus des femmes ne sont pas une affaire d’État ». Par cette tirade, la députée écologiste Sandrine Rousseau a vivement critiqué jeudi le souhait d’Emmanuel Macron de relancer la natalité en France et a créé le buzz sur X.

« La question de la natalité, on a l’impression que c’est une espèce d’affaire d’État (…), les utérus des femmes ne sont pas une affaire d’État », a déclaré la députée de Paris sur TF1.

« Chaque femme est libre de choisir de faire des enfants ou de ne pas en faire » et « toute décision est légitime », a-t-elle insisté, « les femmes font absolument ce qu’elles veulent de leur corps ».

Lors de sa conférence de presse fleuve mardi, le chef de l’État a annoncé deux mesures emblématiques censées relancer la natalité, alors que le nombre de naissance en 2023 est au plus bas depuis 1946, selon l’Insee : un « congé de naissance » de six mois, mieux rémunéré et surtout plus court que le congé parental actuel qui peut aller jusqu’à trois ans et éloigne beaucoup de femmes du marché du travail, ainsi qu’un « grand plan de lutte contre l’infertilité ».

« Pas d’espèce d’enjeu national »

« Il n’y a pas d’espèce d’enjeu national à ce qu’il y ait des enfants »,  a dénoncé Sandrine Rousseau, évoquant un « type de discours » qu’« on a vu dans les pires périodes de notre nation où on prenait le ventre des femmes comme quelque chose de l’ordre de la politique publique où il fallait refaire de la population, créer des enfants ».

Le commentaire de Sandrine Rousseau a crée le buzz sur X.  Des soutiens, mais également de nombreuses réactions qui s’offusquent des propos de la députée écologiste. Un internaute parle « d’inepties » car bien sûr l’utérus des femmes ne va pas être « réquisitionné » comme « en dictature », mais qu’une « natalité plus dynamique » serait favorable pour « pérenniser la retraite par répartition », d’enfoncer des « portes ouvertes » au lieu de parler « des problèmes de fertilité dans le couple », ou encore que ce n’est pas uniquement une affaire de femme puisqu’il faut « être deux pour avoir un enfant ».

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