L’hydroxychloroquine classée «thérapie la plus efficace» pour le virus du PCC par les médecins lors d’une enquête internationale

Par Zachary Stieber
4 avril 2020 15:41 Mis à jour: 4 avril 2020 15:41

Un médicament utilisé dans le monde entier pour traiter le paludisme a été classé comme « la thérapie la plus efficace » pour traiter les patients atteints par le virus du PCC, selon une nouvelle enquête.

Sermo, une société de sondage sur les questions de santé, a interrogé 6 227 médecins dans 30 pays pour savoir quelle thérapie ils considéraient comme la plus efficace. Plus d’un médecin sur trois, soit 37 %, ont choisi l’hydroxychloroquine.

Le traitement le plus couramment prescrit aux patients atteints du COVID-19, la maladie causée par le virus du PCC (Parti communiste chinois), est composé d’analgésiques, de l’azithromycine et de l’hydroxychloroquine.

« Cette enquête auprès des médecins de première ligne montre combien le partage d’informations essentielles entre les pays est précieux. C’est la seule solution pour qu’un nouvel éclairage apporté par un pays puisse rapidement sauver des vies dans le monde entier », a déclaré le Dr Murali Doraiswamy, professeur de psychiatrie et de médecine à l’école de médecine de l’université Duke et conseiller scientifique de Sermo, dans un communiqué.

Deux études françaises préalables ont montré que l’hydroxychloroquine et l’azithromycine, un antibiotique, sont efficaces pour traiter les patients atteints de COVID-19. La Commission américaine des denrées alimentaires et des médicaments (Food and Drug Administration) affirme que l’hydroxychloroquine et la chloroquine, une substance étroitement apparentée, peuvent être utilisées pour traiter les patients atteints du COVID-19 dans le cadre d’une autorisation d’utilisation d’urgence.

Des infirmières et des anesthésistes enlèvent leurs vêtements de travail à l’hôpital le 26 mars 2020, au dixième jour d’un état d’urgence strict en France visant à freiner la propagation du COVID-19 causé par le nouveau coronavirus ou « virus du PCC » ainsi que l’appellent les chinois. (Photo par JEAN-FRANCOIS MONIER/AFP via Getty Images)

L’Inde, la Hongrie et le Royaume-Uni ont interdit l’exportation d’hydroxychloroquine alors que l’on sait que des médecins de plusieurs pays, dont la France et le Bahreïn, prescrivent ce médicament.

L’utilisation de l’hydroxychloroquine est la plus importante en Espagne, suivie par l’Italie, le Brésil, le Mexique, la France, les États-Unis, l’Allemagne et le Canada, selon cette enquête internationale.

Les médecins américains prescrivent principalement l’hydroxychloroquine aux patients à haut risque, tandis qu’en dehors des États-Unis, le médicament est utilisé également pour les patients présentant des symptômes légers ou sévères.

Les traitements les plus courants comprennent tous 400 milligrammes deux fois par jour le premier jour, mais certains médecins passent ensuite à 400 milligrammes par jour pendant cinq jours, tandis que d’autres prescrivent 200 milligrammes deux fois par jour pendant quatre jours.

L’enquête constitue « un trésor de connaissances globales pour les responsables politiques », a déclaré Peter Kirk, PDG de Sermo.

« Les médecins doivent avoir davantage la possibilité de s’exprimer sur la stratégie à adopter face à cette pandémie et être en mesure de partager rapidement les informations entre eux et avec le monde entier », a-t-il ajouté. « Avec la censure des médias et de la communauté médicale dans certains pays, ainsi que des études biaisées et mal conçues, les solutions à la pandémie sont retardées. Nous invitons les médecins du monde entier à contribuer à l’information des responsables politiques, de leurs collègues et du public. »

Soutenez Epoch Times à partir de 1€

Comment pouvez-vous nous aider à vous tenir informés ?

Epoch Times est un média libre et indépendant, ne recevant aucune aide publique et n’appartenant à aucun parti politique ou groupe financier. Depuis notre création, nous faisons face à des attaques déloyales pour faire taire nos informations portant notamment sur les questions de droits de l'homme en Chine. C'est pourquoi, nous comptons sur votre soutien pour défendre notre journalisme indépendant et pour continuer, grâce à vous, à faire connaître la vérité.