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Limoges : obligé de fermer son restaurant à cause du confinement, un chef veut aider les personnes fragiles

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Photo d'illustration. Crédit : Pixabay.

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Durée de lecture: 2 Min.

Si elle a fait de la résistance avant d’accepter de fermer les portes de son établissement, Anne Alassane envisage désormais de mettre sa cuisine à disposition des personnes qui ne peuvent pas se déplacer pour faire leurs courses.
Après avoir d’abord refusé de fermer son restaurant à Boisseuil (Haute-Vienne), à une dizaine de kilomètres de Limoges, Anne Alassane a fini par se plier aux mesures sanitaires édictées par le gouvernement.
« C’est vrai que j’ai fait un peu de résistance. Je trouvais complètement fou de nous donner une information à 20 heures [le samedi 14 mars, ndlr] au journal télévisé, sans nous appeler ou nous  envoyer de courrier avant ; de nous demander de fermer une entreprise qui fait vivre une vingtaine de personnes, si l’on compte toutes les familles des employés et la mienne, sans nous donner de solution, sans nous expliquer pourquoi ou comment », a confié l’ancienne gagnante de l’émission de téléréalité culinaire MasterChef aux journalistes de BFMTV.

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Si elle a finalement baissé le rideau de son établissement le mardi 17 mars, la restauratrice tient désormais à venir en aide aux personnes vulnérables.
« Avec les élus de ma petite ville, nous réfléchissons à utiliser la cuisine vide de mon restaurant et mes compétences culinaires pour concocter des repas à distribuer aux personnes qui ne peuvent pas se déplacer. On a fait une demande à la préfecture afin d’avoir une dérogation pour pouvoir transporter ces repas, car nous n’avons pas de camions frigorifiques donc il faudrait des glacières avec des pains de glace », explique Mme Alassane.
« Les gens ne pensent qu’à eux, c’est ce qui m’énerve. Le coronavirus est dangereux, mais les gens vont faire la queue au supermarché et achètent des choses pour eux, sans penser aux personnes qui ne vont pas pouvoir le faire. […] On ne pense pas à ceux qui sont dans le besoin, chacun ne pense qu’à sa pomme », conclut la restauratrice avec dépit.