Macron au Qatar : la sobriété énergétique, mais pas pour tous

Emmanuel Macron au Qatar
Photo: : Matthias Hangst/Getty Images
Pour assister à la demi-finale de la France face au Maroc le 14 décembre, puis à la finale contre l’Argentine le 18, Emmanuel Macron a fait deux allers-retours au Qatar.
« Comme des millions de compatriotes, je vais profiter de la finale de la Coupe du monde à la maison, écrivait dans un tweet le président argentin. Je vivrai ce moment fantastique comme je l’ai fait jusqu’à maintenant, avec les miens ». Un choix éclairé, face au président français qui n’a pas voulu renoncer à assister aux matchs de la demi-finale et de la finale.
La délégation française a donc embarqué, deux fois, à bord de l’A330 présidentiel et du Falcon 7X. Un coût proche des 500 000 euros, issus de l’argent public, soit 31 ans de Smic, pour un bilan carbone de 480 tonnes d’équivalent CO2, l’équivalent de 53 ans d’empreinte carbone d’un Français.
Ces chiffres, mis en avant par le Point, ont été calculés à partir des coûts par heure de vol communiqués par la Cour des comptes et l’Élysée, en plus des données de déplacement des deux avions présentiels. Un choix étonnant alors qu’il y a tant à faire en France !
L’IREF est un « think tank » libéral et européen fondé en 2002 par des membres de la société civile issus de milieux académiques et professionnels dans le but de développer la recherche indépendante sur des sujets économiques et fiscaux. L’institut est indépendant de tout parti ou organisation politique. Il refuse le financement public.

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