Masques et lingettes abandonnés sur les plages : « un impact dramatique » pour l’environnement et le monde marin

Par Suzanne Durand
22 mai 2020 18:18 Mis à jour: 22 mai 2020 18:19

Les masques et les lingettes,  » ça se met dans une poubelle dédiée qu’on ferme. Ça ne se jette pas dans la rue », précise la directrice de l’association Explore & Preserve.

Un peu partout en France, depuis le début du déconfinement, gants, masques et lingettes sont jetés par terre dans les rues, dans les parcs et sur les plages menaçant ainsi l’environnement et les animaux marins qui peuvent mourir après les avoir ingérés.

Une association environnementale basée à Hyères (Var) lance une alerte sur la dangerosité de ces déchets abandonnés en masse sur les plages. Anne Settimelli, fondatrice et directrice de l’association Explore & Preserve, s’est exprimée sur ce sujet à France info : « On commence à retrouver énormément de masques et de lingettes. C’est un peu dramatique, ça rajoute de la pollution à la pollution qu’on retrouvait déjà sur le bord de plage », constate Mme Settimelli.

« Impact dramatique sur l’environnement marin, la faune et la flore »

Les masques et les lingettes faits de matière plastique créent des conséquences tragiques pour l’univers aquatique. « C’est comme les mégots, après avec les eaux pluviales et le vent, on va les retrouver en mer. Et donc, ça a un impact dramatique sur l’environnement marin, la faune et la flore », déplore la directrice d’association. « Les tortues, les requins, les dauphins, les cachalots, les rorquals, les oiseaux ingèrent du plastique. Après, ces animaux sont intoxiqués, blessés, et donc ils vont finir par mourir », rajoute-t-elle. Elle souligne que les gants, les masques et les lingettes, « ça se met dans une poubelle dédiée qu’on ferme. Ça ne se jette pas dans la rue », insiste-t-elle sur France info.

« CORONAVIRUS : CE QUE VOUS DEVEZ SAVOIR »

« Une prise de conscience collective »

Anne Settimelli profite également de rappeler que les lingettes ne se jettent pas non plus dans les toilettes car elles vont « obstruer les stations d’épuration et créer d’autres problèmes encore de traitement des eaux. On ne jette rien dans les toilettes », précise-t-elle. « C’est pareil avec les cotons-tiges qu’on retrouve énormément sur les plages, tout simplement parce que les gens ont pris l’habitude de les jeter dans les toilettes ». « On ne veut pas que cette crise sanitaire entraîne une aggravation de la crise environnementale. Il faut vraiment qu’il y ait une prise de conscience collective », conclut la directrice de l’association Explore & Preserve.

Une amende de 68 euros dans les villes peuvent déjà sanctionner le jet de détritus sur la voie publique. Mais face au risque sanitaire, de nombreux élus considèrent qu’il faut augmenter l’amende dans le cas des masques jetables.

Proposition de loi

Le lundi 18 mai 2020, Eric Pauget, le député Les Républicains de la 7e circonscription des Alpes-Maritimes, a déposé une proposition de loi pour relever l’amende à 300 euros.

450 ans pour se décomposer

Ces masques sont en général des masques chirurgicaux ayant une durée d’utilisation de 3 à 4 heures. En plus d’être des vecteurs potentiels du virus du PCC, ceux-ci ne se décomposent dans la nature qu’au bout de 450 ans.

Connu communément comme le nouveau coronavirus et responsable de la maladie infectieuse respiratoire appelée Covid-19, le virus du PCC s’est déclaré à Wuhan, en Chine, vers le mois de novembre. Il s’est répandu dans le monde entier à cause du Parti communiste chinois (PCC) qui a tout fait pour le dissimuler.

« Le masque n’est pas un déchet comme un autre »

La députée (Agir) de Seine-Maritime Agnès Firmin Le Bodo a proposé une autre solution, un système de tri et de collecte comme pour les seringues des diabétiques. « Le masque n’est pas un déchet comme un autre« , a déclaré l’élue le 20 mai sur France Info.

 

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