«Menace de mort par décapitation» : la journaliste de CNews Christine Kelly porte plainte
Ancienne membre du Conseil supérieur de l'audiovisuel (CSA) et journaliste Christine Kelly
Photo: GEOFFROY VAN DER HASSELT/AFP via Getty Images
Christine Kelly, la présentatrice de Face à l’Info, a déposé plainte ce mercredi 24 novembre, à la suite des menaces de morts et harcèlement téléphonique dont elle a fait l’objet.
L’avocat de Christine Kelly, Me Arash Derambarsh, a déclaré que sa cliente « ne laissera désormais plus rien passer ». La présentatrice de CNews a déposé plainte contre X pour « menaces de mort » et « harcèlement téléphonique », mercredi dernier, rapporte Le Parisien.
Le 18 novembre dernier, la journaliste de CNews avait reçu un mail dans lequel l’auteur du texte voulait qu’elle soit « conduite manu militari à l’échafaud médiatique », lui signifiant par ailleurs : « Votre tête tombera comme une ardoise un soir d’orage. » Ce mail, qui citait Éric Zemmour, pointait « l’audimat galopant de CNews ».
Le médecin lui diagnostique un « stress post-traumatique »
À la suite de ces menaces, l’ancienne membre du Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA) a reçu quatre SMS sur son téléphone portable personnel dans lesquels un certain Patrick K. lui stipulait : « On en a marre Madame de se faire insulter par Zemmour. »
La journaliste a donc décidé de saisir la justice pour « harcèlement téléphonique » et « menaces de mort ». Dans sa plainte, elle précise que l’objectif de ce harcèlement est « de l’intimider et de la déstabiliser ». D’ailleurs, le médecin généraliste qui a ausculté la présentatrice de CNews a diagnostiqué un « stress post-traumatique » et lui a prescrit dix jours d’incapacité totale de travail (ITT). Il a déclaré que la journaliste « semble très affectée psychologiquement », précise encore Le Parisien. D’autant plus que, depuis son arrivée sur CNews, elle fait régulièrement l’objet de menaces révèle son avocat. Cette « menace de mort par décapitation » dont fait l’objet sa cliente, « c’est la menace de mort suprême », s’est indigné Me Arash Derambarsh pour qui « une ligne rouge a été franchie ».
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