Les militaires américains disent qu’ils « démissionneront » si l’armée impose le vaccin contre Covid-19 selon un membre du Congrès

Par Jack Phillips
7 juillet 2021 19:29 Mis à jour: 8 juillet 2021 09:41

Le représentant Thomas Massie (Parti républicain, Kentucky) a déclaré qu’il avait été informé par certains membres de l’armée américaine qu’ils démissionneraient si les forces armées rendaient obligatoire le vaccin contre le Covid-19, après qu’un rapport a affirmé que le quartier général de l’armée avait demandé aux commandants de se préparer à des vaccinations obligatoires en septembre.

« J’ai été contacté par des membres de notre armée volontaire qui disent qu’ils démissionneront si le vaccin contre le Covid est rendu obligatoire. J’ai introduit la HR 3860 pour interdire toute obligation pour un membre des forces armées de recevoir un vaccin contre le Covid-19. Elle a maintenant 24 supporters », a écrit Thomas Massie sur Twitter. Il n’a pas donné plus de détails.

On ne sait pas exactement comment les membres des forces armées pourraient démissionner ou combien d’entre eux essaieraient de le faire. Une fois qu’un membre se présente à son premier lieu d’affectation, il est tenu de rester au service des forces armées. S’il part sans autorisation, il peut être déclaré AWOL, c’est-à-dire absent sans permission.

Le législateur républicain se référait à un rapport publié par le Army Times au cours du week-end qui détaillait un ordre exécutif envoyé par le quartier général du département de l’Armée selon lequel les commandements doivent être prêts à administrer les vaccins contre le Covid-19 dès le 1er septembre. Cette date dépend de l’approbation complète des vaccins par la Food and Drug Administration (FDA).

Le Army Times a indiqué qu’il avait obtenu la directive, HQDA EXORD 225-21, régime permanent Covid-19.

« Les commandants poursuivront les opérations de vaccination contre le Covid-19 et se prépareront à l’adoption d’une directive rendant obligatoire la vaccination contre le Covid-19 pour les membres des forces armées le 1er septembre 2021 ou autour de cette date, dans l’attente de l’homologation complète par la FDA. Les commandements seront prêts à fournir un compte rendu sur l’état de la vaccination des membres des forces armées et sur la marche à suivre une fois que le vaccin sera obligatoire », indique la directive.

Un EXORD est une directive émise par le président au secrétaire à la Défense pour exécuter une opération militaire.

Image d’archives du représentant Thomas Massie (Parti républicain, Kentucky) lors d’une conférence de presse, le 12 mars 2014, à Washington, DC. (T.J. Kirkpatrick/Getty Images)

Le ministère de la Défense et l’Armée américaine n’ont pas répondu à une demande de commentaires au moment de la mise sous presse.

« Nous ne commentons pas les documents qui ont fait l’objet de fuites », a déclaré un porte-parole de l’armée américaine au Army Times, notant que « le vaccin continue d’être volontaire ».

« Si le [ministère de la Défense] nous demande de modifier notre position, nous sommes prêts à le faire. »

Le 5 juillet, M. Massie a noté que son message sur Twitter avait été « ciblé » par des utilisateurs de Twitter « ignorants de la science, détestant l’armée et en colère contre les bleus [paroles expurgées – ndr] ».

« Il n’y a pas d’études basées sur les résultats de santé qui montrent un quelconque avantage du vaccin pour ceux qui ont déjà eu le Covid », a-t-il écrit.

Le membre du Congrès a également fait référence à une étude du ministère de la Défense publiée fin juin, selon laquelle un nombre croissant de militaires ayant reçu le vaccin ont connu des taux d’inflammation cardiaque plus élevés que prévu.

Des médecins de l’armée, de la marine ainsi que de l’armée de l’air américaine ont découvert 23 cas de myocardite, un type d’inflammation cardiaque, chez des hommes auparavant en bonne santé. Ils ont développé la maladie dans les 4 jours suivant l’administration du vaccin, selon une étude publiée dans JAMA Cardiology.

Cette étude intervient quelques semaines après la constatation par le groupe d’experts des Centres américains de contrôle et de prévention des maladies d’un taux plus élevé d’inflammation cardiaque après l’administration de vaccins à ARNm. Toutefois, l’agence et d’autres responsables de la santé ont déclaré que les avantages du vaccin l’emportaient sur les risques.

Le Covid-19 est la maladie causée par le virus du PCC (virus du Parti communiste chinois).

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