New York : l’ONU fait son assemblée générale

19 septembre 2017 14:00 Mis à jour: 19 septembre 2017 07:59

C’est le grand rendez-vous annuel de la diplomatie: l’Assemblée générale des Nations unies débute officiellement mardi, avec le discours du président américain Donald Trump devant ses 193 États membres.

La 72e Assemblée générale accueille 90 chefs d’État, cinq vice-présidents, 39 chefs de gouvernement, trois vice-Premiers ministres et 52 ministres.

Les projecteurs sont braqués mardi sur Donald Trump, dont c’est la première apparition à la tribune de l’ONU. Le président français Emmanuel Macron fait aussi ses débuts onusiens, et c’est également le baptême du feu pour le secrétaire général des Nations unies Antonio Guterres, entré en fonctions il y a neuf mois.

Le Gambien Adama Barrow fait ses premiers pas sur la scène internationale après avoir battu dans les urnes Yahya Jammeh.

Parmi les poids lourds très attendus figurent le président iranien Hassan Rohani, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu et son homologue britannique Theresa May.

Moyen Orient

À l’occasion des travaux de l’Assemblée générale annuelle de l’ONU, le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi a rencontré le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.La rencontre était destinée à discuter du processus de paix israélo-palestinien, au point mort depuis 2014, selon le Caire.Le président Sissi a souligné l’importance de « relancer les négociations entre Palestiniens et Israéliens en vue de parvenir à un règlement global ».

Selon le communiqué, les deux dirigeants dont c’est la première rencontre publique, ont discuté « des moyens de reprendre les négociations de paix en vue de parvenir à une solution juste et globale de la question palestinienne ».

Donald Trump qui a visité Israël  et les Territoires palestiniens en mai a, pour sa part assuré, qu’un accord de paix israélo-palestinien « est possible » et a affirmé que l’administration américaine ferait tout ce qui est en son pouvoir pour parvenir à régler ce dossier épineux malgré les échecs à répétition de toutes les dernières initiatives.

Ironie du sort

Le ministre nord-coréen des Affaires étrangères Ri Yong-ho, dont le pays reclus est sous une très forte pression internationale pour renoncer à ses ambitions nucléaires, a décroché un siège au premier rang, à la droite de la tribune. Chaque année, un nom de pays est tiré au sort pour déterminer l’ordre alphabétique des places assises dans la salle de l’Assemblée générale.

Pour le déjeuner, Donald Trump sera assis à côté du patron de l’ONU. Ils partageront leur table avec le Premier ministre japonais Shinzo Abe, le président sud-coréen Moon Jae-in, le roi Abdallah II de Jordanie, mais aussi la Libérienne Ellen Johnson-Sirleaf, le Turc Recep Tayyip Erdogan, le Guinéen Alpha Condé, la Lituanienne Dalia Grybauskaïte, l’Equatorien Lenin Moreno et la Suissesse Doris Leuthard.

Pour les New-Yorkais, la semaine de l’Assemblée générale de l’ONU est chaque année synonyme d’embouteillages monstres et de rues bloquées même aux piétons. Des milliers de policiers sont déployés et le trafic doit se plier aux innombrables ballets de convois présidentiels, toutes sirènes hurlantes.

Les prix des hôtels atteignent des sommets, quand on arrive à trouver des chambres encore libres.

Quant au président américain, il réside durant cette semaine dans sa Trump Tower de Manhattan, dont le quartier est du coup confiné.

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