Dans la petite commune de Blausasc (Alpes-Maritimes), qui compte environ 1600 habitants et se trouve à 18 km au nord-est de Nice, deux agents de sécurité privés ont été recrutés par la municipalité. Dans un contexte de violence, le maire a préféré protéger ses administrés en sécurisant les abords des établissements scolaires, au cas où…
Michel Lottier, le maire LR de Blausasc, est un ancien policier. Il connaît mieux que quiconque l’importance de la sécurité. C’est la raison pour laquelle il a décidé d’embaucher, au moins jusqu’aux vacances de Noël, deux agents de sécurité privés, rapporte Le Figaro.
« Préserver des vies n’a pas de prix »
Les agents sont chargés de surveiller les abords des deux écoles du village, mais également de la crèche et de la maison d’assistantes maternelles, a détaillé l’élu sur sa page Facebook. Les agents n’auront pas le droit d’entrer à l’intérieur des établissements dont ils auront la surveillance, notamment aux heures de sortie et d’entrée des classes. De plus, ils resteront sur la voie publique, question de légalité, a spécifié le maire.
Nos confrères du Figaro ont demandé à l’édile si la tranquillité de sa petite commune maralpine était réellement menacée. « Non », a-t-il d’emblée rassuré, mais « on préfère être encore plus tranquille », sachant en connaissance de cause les dangers qui pèsent sur les établissements scolaires.
« On a reçu des consignes de la préfecture pour élever le niveau de vigilance devant les écoles en usant de notre police municipale », a encore indiqué le maire de Blausasc, ne voulant pas demander à son garde champêtre de s’occuper de cette tâche sinon, « on n’aura plus personne pour surveiller le reste de la commune », a-t-il pointé. De plus, les parents sont ainsi rassurés. Quant à la question du coût de cette décision, le maire a simplement mentionné que « préserver des vies n’a pas de prix ».
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