Notre-Dame de Paris : la croix a été posée au sommet de la flèche, les statues et les gargouilles reviennent sur le toit

Des ouvriers placent la croix au sommet de la flèche pendant les travaux de reconstruction de la cathédrale Notre-Dame de Paris, sur l'île de la Cité à Paris, le 6 décembre 2023.
Photo: Crédit photo Miguel MEDINA / AFP
Ce mercredi 6 décembre vers 15 h, la croix de Notre-Dame a été posée au sommet de la flèche.
Deux jours avant la visite d’Emmanuel Macron vendredi, un an jour pour jour avant la réouverture prévue au culte et à la visite, Notre-Dame retrouve peu à peu ses éléments d’origine. Ce mercredi, la croix qui surmonte l’édifice a été posée par une grue au sommet de la flèche que l’on peut apercevoir à travers les échafaudages.
La flèche initiale, conçue au XIXe siècle par l’architecte Eugène Viollet-Leduc, s’était effondrée lors de l’incendie qui avait ravagé la cathédrale en 2019, plongeant la planète entière dans la stupeur et la tristesse, Notre-Dame de Paris étant l’un des monuments les plus visités au monde.
Elle « est remontée actuellement (…) à partir des dessins de Viollet-le-Duc. Il s’agit d’un assemblage de bois extrêmement savant, recouvert d’une feuille de plomb et surmonté, au sommet, d’une couronne, d’un coq et d’une croix, le tout s’élevant à 96 m », a détaillé l’Élysée mercredi matin.
Un nouveau coq bientôt béni puis posé
Le traditionnel coq qui surmontait la croix, et qui a pu être retrouvé intact dans les décombres, n’est pas encore visible. En effet, il « n’a pas encore été replacé », précise l’Élysée, qui rappelle qu’il « sera(it) béni » selon la tradition catholique « dans les jours qui viennent, au cours d’une cérémonie distincte de la visite » du chef de l’État vendredi.
« C’est un coq nouveau », le « coq rescapé des flammes (ayant) vocation à être exposé » dans un futur musée.
Au cours de son déplacement à Notre-Dame, Emmanuel Macron « pourra s’approcher de la flèche » et rendra un « hommage particulier au général Georgelin » décédé cet été, ajoute l’Élysée. Le nom du général qui pilotait la reconstruction sera d’ailleurs « gravé dans le bois » de la flèche.
Concernant la suite de la restauration, Philippe Jost, qui a succédé au général Jean-Louis Georgelin, a indiqué qu’une fois que la flèche aurait atteint ses 96 m, viendrait l’étape de « la couverture en plomb » pour « que l’échafaudage, qui masque en bonne partie la flèche, puisse redescendre ».

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