Comment les OGM contaminent notre corps

5 juillet 2016 16:19 Mis à jour: 26 juillet 2016 08:42

On croit communément que toute la nourriture qui entre dans notre corps est fragmentée pour être utilisée selon une programmation interne propre à notre organisme. Par conséquent, les OGM ne peuvent pas être néfastes. Cependant, certains scientifiques pensent le contraire.

L’ADN modifié à partir d’OGM peut aussi faire partie de notre matériel génétique par un phénomène appelé « transfert horizontal de gènes ».

Le transfert horizontal

Quand un enfant naît, son corps est fait de cellules cultivées à partir d’un zygote dans le processus de fécondation. Le corps d’un nouveau-né reçoit des matériaux de construction à travers le placenta maternel et se développe progressivement. Au cours de la vie, nos cellules se construisent à partir de notre alimentation. Par conséquent, tout ce qui fait notre corps est dérivé de ce que nous mangeons.

Les partisans des OGM soutiennent que le transfert horizontal de gènes a un rôle mineur. On croit que ce phénomène est seulement possible en laboratoire.

Les virus sont des moyens efficaces pour transférer des gènes d’un organisme à l’autre.

Selon EarthOpenSource, il y a plusieurs options par lesquelles le transfert horizontal de gènes est en train de devenir une réalité. Certains d’entre elles sont plus susceptibles de se produire et se produisent facilement et naturellement partout. Par exemple, les gènes bactériens absorbés dans le tube digestif transfèrent leur ADN par phage, contact et leur environnement agit aussi sur leur ADN. De ce fait, les bactéries présentes dans le tube digestif peuvent par exemple inclure dans leur ADN une résistance aux antibiotiques.

Chaque centimètre de sol contient des milliers de types différents de bactéries, seul un petit pourcentage est connu de la science. L’ADN modifié des plantes peut devenir une partie du génome des bactéries du sol. Certaines bactéries connues du sol peuvent intégrer l’ADN présent dans le sol, et bien que cela soit rare, l’ADN génétiquement modifié peut survivre dans le sol jusqu’à un an, ce qui augmente les chances d’obtenir les transgènes.

Un cas particulier, Agrobacterium tumefaciens

La bactérie du sol Agrobacterium tumefaciens est utilisée pour introduire des gènes étrangers dans des plantes lors de la production d’OGM. Les études ont également démontré que le tumefaciens peut contaminer des plantes et des champignons ainsi que des cellules humaines in vitro.

L’absorption des gènes par l’intestin

Des études chez des souris ont montré que l’ADN étranger contenu dans la nourriture peut pénétrer dans le sang par le tube digestif. Bien sûr, la plupart de l’ADN étranger est fragmentée, avant d’entrer dans la circulation sanguine ou les tissus. Cependant, plusieurs chaînes peuvent être suffisamment grandes pour être transportées dans les cellules.

L’ADN intégré crée une mutation des cellules par une protéine étrangère, comme les virus. Toutefois, un tel scénario est encore peu probable. Bien que les scientifiques puissent détecter l’ADN transgénique dans les tissus du corps, ce mécanisme n’est pas encore prouvé.

Les virus sont des moyens efficaces pour transférer des gènes d’un organisme à l’autre. Les scientifiques les utilisent souvent à des fins de recherche. Cependant, sur une longue période ce matériel génétique peut entrer et se propager dans l’environnement.

Compte tenu de la très large diffusion des cultures génétiquement modifiées et de leur utilisation à long terme, le transfert horizontal de gènes peut devenir tout à fait banal et contaminer les génomes des plantes, les animaux et les humains. Plus la proportion d’OGM dans l’environnement augmente, plus il y a de risques de changer notre génome.

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