Originaires de l’Asie, les punaises diaboliques se propagent dans toute la France
La punaise diabolique est un véritable fléau pour les cultures, en particulier les fruits et légumes.
Photo: Ton Rulkens/Wikimedia Commons
Les punaises diaboliques envahissent tout l’Hexagone. Elles ne sont pas dangereuses pour l’homme, ni pour les animaux de compagnie, cependant, elles peuvent se révéler allergisantes, lorsqu’elles sont écrasées par groupe.
Les punaises diaboliques, qui sont originaires de Chine, sont arrivées en Europe en 2004 par la Suisse, probablement cachées dans un équipement pour un jardin oriental. « Elles voyagent très bien, cachées dans des trains, des containers », explique le chercheur de l’INRA (Institut national de la recherche agronomique) à TV France 3.
Cet insecte, appelé Halyomorpha halys, est une punaise qui mesure entre 12 et 17 mm de long et 7 à 10 mm de large. Elle est reconnaissable à son dos brun-gris, des motifs clairs sur les bords des ailes, ainsi qu’à des antennes dotées de deux marques blanches.
Nuisibilité
C’est un véritable fléau pour les cultures, en particulier les fruits et légumes. « Elle inflige de lourdes pertes aux vergers (cerisiers, pommiers, pêchers, citronniers, poiriers, noisetiers) », décrit le site Futura-science.com.
La punaise diabolique est un insecte piqueur suceur qui se nourrit des feuilles et des fruits des plantes. En se nourrissant, elle provoque des tâches, souvent des pourritures, qui rendent les fruits impropres à la consommation.
Ce fut le cas en France en 2019 sur les poires dans le Sud-Est. « Le risque de dégâts dans les vignes est encore limité », souligne Jean-Claude Streito, entomologiste de l’INRA, « car cette punaise semble préférer d’autres cultures pour le moment. En revanche, il faut rester très vigilant. Le risque semble se situer plus en aval, car les punaises peuvent être récoltées en même temps que les raisins et se retrouver dans les cuves donnant alors de très mauvais goûts », selon réussir.fr/vigne.
Comment les éliminer
Déposer de l’huile essentielle de menthe, ou frotter de l’ail contre le rebord de la fenêtre permettrait de la faire fuir, mais sans résultat garanti. À l’étranger des études biologiques sont en cours pour trouver des solutions.
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