Pékin annonce de nouvelles infections du virus du PCC

Par Nicole Hao
14 juin 2020 19:21 Mis à jour: 14 juin 2020 19:21

Le gouvernement de la ville de Pékin a annoncé de nouveaux cas du virus du PCC* les 11 et 12 juin. Ce sont les premiers cas annoncés officiellement par Pékin depuis le 15 avril.

Les autorités ont gardé le silence sur l’épidémie dans la capitale, malgré l’adoption de réglementations strictes et la désignation d’un district comme étant à « haut risque«  de propagation du virus.

Après l’annonce des nouveaux cas, les marchés de gros de la ville ont été fermés.

Première annonce publique de patient infecté en 56 jours

Le matin du 11 juin, le journal officiel chinois Beijing News a célébré le fait qu’aucune nouvelle infection domestique ne se soit produite dans la ville de Pékin en 56 jours.

Mais quelques heures plus tard, Miao Jianhong, directeur adjoint du gouvernement du district de Xicheng, a annoncé une nouvelle infection, lors d’une conférence de presse quotidienne.

Le nouveau patient était un homme de 52 ans, surnommé Tang.

M. Miao a expliqué que Tang se sentait fatigué et avait récemment développé un rhume, mais qu’il ne toussait pas, n’avait pas mal à la gorge et ne ressentait pas de pression dans la poitrine – des symptômes typiques du Covid-19, la maladie causée par le virus du PCC (Parti communiste chinois), communément appelé nouveau coronavirus.

CORONAVIRUS : CE QUE VOUS DEVEZ SAVOIR

Dans l’après-midi du 10 juin, Tang s’est rendu dans un hôpital du district de Xicheng après avoir développé une fièvre. Son test d’acide nucléique est revenu positif, et il a été diagnostiqué du Covid-19 le 11 juin. Ce jour-là, Tang a été transféré à l’hôpital Ditan, un hôpital désigné pour le traitement du Covid-19, à Pékin.

Cependant, les autorités ont eu du mal à trouver comment Tang avait contracté le virus.

M. Miao a déclaré que Tang n’avait pas quitté Pékin au cours des 14 derniers jours, et qu’il n’avait contacté personne qui était entré à Pékin depuis une autre ville récemment.

M. Miao a ajouté qu’il n’avait que deux contacts proches, qui sont des membres de sa famille. Ils ont été isolés et testés, et les résultats de leurs tests d’acide nucléique sont revenus négatifs.

M. Miao a annoncé que le complexe résidentiel où vit Tang a été bloqué. Tous les résidents qui doivent entrer ou sortir du complexe doivent faire contrôler leur température corporelle, remplir un formulaire d’inscription et obtenir un laissez-passer.

Les autorités ont commencé à enquêter sur tous les résidents du complexe pour savoir s’ils ont quitté Pékin au cours des 30 derniers jours.

Le 12 juin, l’une des meilleures écoles de Pékin, l’école primaire Yumin, a annoncé que l’enfant de Tang est un élève de quatrième année à l’école.

Les autorités ont annoncé que les cours des élèves de la première à la troisième année seraient à nouveau reportés. Ces élèves n’étaient jamais retournés à l’école depuis le Nouvel An lunaire en janvier.

Les écoles ont partiellement rouvert pour les élèves des autres classes. Les autorités ont déclaré que les cours allaient reprendre pour eux.

La classe où l’enfant de Tang étudiait a été fermée. Les 33 élèves et leurs 15 enseignants ont dû s’isoler à domicile, tandis que l’enfant de Tang a été isolé dans un centre de quarantaine.

Les autres nouveaux cas sont deux employés du China Meat Research Center, un institut d’État qui effectue des recherches sur la transformation de la viande, les additifs alimentaires et les machinerie liées à la viande.

Les deux employés ont visité un marché de viande local pour prélever des échantillons avant d’être diagnostiqués du virus.

Le 12 juin, six grands marchés de gros de Pékin ont été totalement ou partiellement fermés. Les médias d’État ont cité des hommes d’affaires qui ont déclaré que tous les vendeurs des marchés devaient passer un test d’acide nucléique. Les autorités ont déclaré qu’elles les informeront lorsque les marchés pourront être rouverts.

Deux inspecteurs de viande

Selon les autorités, les deux chercheurs sont un homme de 25 ans, surnommé Liu, et un homme de 37 ans, surnommé Yin.

M. Liu s’est rendu à Qingdao, dans la province du Shandong, en Chine orientale, du 29 mai au 2 juin, pour un voyage d’affaires. La ville de Qingdao n’avait pas signalé de nouveaux cas domestiques depuis deux mois.

Le 9 juin, M. Liu s’est rendu à l’hôpital en raison d’une fièvre, d’une toux, d’un écoulement nasal et d’un mal de gorge. Quelques jours plus tard, le 12 juin, Mme Liu a été diagnostiqué du Covid-19.

M. Yin n’a pas quitté Pékin ces derniers mois, et a commencé à avoir mal à la gorge et à tousser légèrement le 9 juin. Il a été diagnostiqué avec le Covid-19 après avoir été testé en tant que contact proche de M. Liu.

Le gouvernement du district a fermé les complexes résidentiels où vivent MM. Liu et Yin, ainsi que le centre de recherche pour lequel ils travaillent. Pendant ce temps, tous leurs contacts proches ont été isolés dans des centres de quarantaine et ont subi des tests d’acide nucléique.

La ville de Pékin est soumise aux restrictions de voyage les plus sévères depuis la fin janvier, lorsque le virus s’est rapidement répandu dans tout le pays. Le 5 juin, le gouvernement de la ville de Pékin a annoncé qu’il lèverait l’interdiction d’entrer pour les personnes venant de la province du Hubei, l’épicentre de l’épidémie en Chine.

Depuis que les autorités ont admis que le virus pouvait de se transmettre d’homme à homme le 20 janvier, Pékin a interdit à toute personne de la province du Hubei d’entrer à Pékin.

Le 30 avril, Pékin a autorisé les habitants du Hubei à entrer dans la ville avec un permis spécial. Pour obtenir ce permis, le voyageur doit avoir un résultat négatif au test d’acide nucléique. Après leur arrivée à Pékin, ils doivent s’isoler à domicile pendant 14 jours.

Depuis le 5 juin, les habitants du Hubei n’ont plus besoin d’obtenir ce permis avant de voyager. Toutefois, ils doivent obtenir un résultat négatif au test du Covid-19, soit avant leur arrivée à Pékin ou à leur arrivée dans la ville.

Il n’est pas certain que Pékin instaure à nouveau des restrictions strictes à la suite de cette éclosion locale.

* Epoch Times qualifie le nouveau coronavirus, à l’origine de la maladie Covid-19, de « virus du PCC » parce que la dissimulation et la mauvaise gestion du Parti communiste chinois ont permis au virus de se propager dans toute la Chine et de créer une pandémie mondiale.

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