[Photos] Le cerf Émile, mascotte d’un village des Alpes-Maritimes, est mort : « On adorait l’avoir »

Par Nathalie Dieul
15 décembre 2020 14:43 Mis à jour: 15 décembre 2020 14:43

Les habitants de Saint-Etienne-de-Tinée (Alpes-Maritimes) sont en deuil : le cerf Émile, qui était devenu leur mascotte, a été retrouvé mort mardi 8 décembre, « enroulé sur lui-même, la tête entre les pattes ».

Émile a adopté depuis trois ans ce village de 1 500 habitants, dont la grande majorité l’adorait.

« Nous avons tous une photo d’Émile sur notre téléphone. On ne l’oubliera pas », écrit une internaute, commentant le post du Comité des fêtes annonçant la triste nouvelle sur Facebook. En effet, plusieurs internautes ont commenté la publication par une photo ou une vidéo d’Émile, dans les jardins ou dans les rues de la commune.

C’est tout près de la gendarmerie qu’il a fait son nid, entre deux maisons, explique Gilbert Barbier, président de la société de chasse locale, à nos collègues de Nice-Matin. Appelé pour aller voir sur place, M. Barbier a pu constater que l’animal gisait paisiblement et qu’« il n’y avait aucune trace de voiture ou quoi que ce soit ».

De son côté, le Comité des fêtes a indiqué dans un commentaire sur Facebook que le cerf avait été « bloqué par les bois dans un grillage, apparemment », information confirmée par une internaute.

« Il a dû se coincer la nuit », précise par ailleurs l’association, expliquant que c’est une personne qui venait lui donner à manger le matin qui l’a trouvé. « Il ne faut pas oublier qu’il n’était pas tout jeune, il a dû s’épuiser… »

Arrivé très maigre dans le village, Émile était nourri par certains des habitants et leur mangeait même dans la main.

« Il faisait partie du village, il y vivait pratiquement à l’année », reconnaît Chloé Fabron, présidente du comité des fêtes et conseillère municipale. « On adorait l’avoir, on tombait sur lui, c’était atypique. »

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« J’adore le retrouver devant ma fenêtre tous les soirs, il avait son petit rituel. J’avais bon espoir de le revoir encore pour cet hiver… », écrit une utilisatrice de Facebook. « Il égayait nos balades », ajoute une autre.

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