Un des porte-paroles de la CGT accusé de viol et de torture

Par Léonard Plantain
4 mars 2022 10:50 Mis à jour: 4 mars 2022 10:50

Mardi 1er mars, Benjamin Amar, porte-parole de la CGT, a été suspendu par le syndicat de tous ses mandats nationaux après le dépôt d’une plainte à son encontre par une militante, qui l’accuse de « viol, agression sexuelle, torture et actes de barbarie ».

Il y a une semaine, la CGT annonçait une plainte contre un de ses cadres pour « viol, agression sexuelle, torture et actes de barbarie ». Ce mardi, par l’intermédiaire du Parisienon a appris qu’il s’agissait de Benjamin Amar, porte-parole du syndicat, qui est accusé par une militante de la CGT du Val-de-Marne pour des faits qui remonteraient à plusieurs mois.

En conséquence, la direction de la CGT l’a suspendu de tous ses mandats nationaux. Depuis 6 ans, ce dirigeant quarantenaire défilait sur les plateaux de télévision pour porter la parole du syndicat, il était encore présent récemment sur le plateau de « Touche pas à mon poste » de Cyril Hanouna.

De son côté, Benjamin Amar a déclaré contester les faits qui lui sont reprochés. Il dénonce désormais « des accusations infâmantes et ignominieuses, à l’opposé de tout ce que j’ai toujours porté dans ma vie » et souhaite être « auditionné au plus vite », alors qu’il n’a pas encore été entendu par la police judiciaire parisienne, a rapporté Valeurs Actuelles.

Pour Me Karsenti, son avocat : « Cette communication exceptionnelle de la CGT donne le sentiment d’une instrumentalisation du combat syndical ».

Toutefois, selon certains militants, cette affaire était connue depuis longtemps au sein de la CGT. « Cet homme a un problème : sa braguette. On savait tous que cette affaire allait sortir un jour ou l’autre, la question était juste quand », a témoigné une militante val-de-marnaise.

« On sait qu’il a toujours été insistant et borderline avec les femmes. J’en ai fait les frais moi-même. Mais j’ai su dire stop quand ça allait trop loin. Ce qui n’a pas pu être le cas pour d’autres femmes, parfois en situation de vulnérabilité. Benjamin avait réussi à les sortir de cette mauvaise passe. Ensuite, elles lui devaient tout », a conclu une autre militante.

Désormais, l’affaire est entre les mains de la justice.

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