Professeur décapité à Conflans : « Seule la force fait reculer la violence », estime le général de Villiers

À la suite de l’assassinat sauvage de Samuel Paty par un islamiste bénéficiant du statut de réfugié, le général Pierre de Villiers appelle les responsables en charge des affaires du pays à prendre une série de mesures fermes pour éradiquer la barbarie islamiste.

À travers une tribune publiée dans les colonnes du Figaro, le général Pierre de Villiers est revenu sur l’assassinat sauvage de Samuel Paty, un professeur de 47 ans qui enseignait l’histoire et la géographie au collège du Bois d’Aulne de Conflans-Sainte-Honorine (Yvelines).

Le vendredi 16 octobre, Samuel Paty a été décapité par Abdouallakh Anzorov, un islamiste russe d’origine tchétchène âgé de 18 ans titulaire d’un titre de séjour délivré au mois de mars et qui bénéficiait du statut de réfugié.

« […] La décapitation de ce professeur à Conflans-Sainte-Honorine constitue une étape de plus dans le délitement de notre pays. Qu’un professeur puisse être ainsi exécuté de sang-froid à la sortie de son collège, sur notre territoire, au titre de l’islam n’est pas seulement un assassinat ; c’est une attaque à l’existence même de notre nation, de notre civilisation », observe le général de Villiers.

« Seule la force fait reculer la violence »

Pour l’ancien chef d’État-major des armées (CEMA), les responsables politiques aux affaires doivent désormais prendre la mesure de la menace islamiste et cesser de se payer de mots.

« Combien de plans ont été annoncés à grand renfort d’éléments de langage et de phases de communication. Seule la force fait reculer la violence. Le combat sera long. Encore faut-il le mener en acte. L’urgence est à l’action et non plus aux déclarations », souligne le haut gradé.

Général Pierre de Villiers : «C’est une attaque à l’existence même de notre nation, de notre civilisation» https://t.co/nnBe1s62xF

— FigaroVox (@FigaroVox) October 17, 2020

Le général de Villiers souhaite notamment « fermer toutes les salles de prières islamistes non officielles et radicales ». « […] Nous savons très bien où elles se situent, pour l’essentiel dans des cités, où un accord tacite règne entre les salafistes et les caïds », ajoute-t-il.

« Nous ne pouvons pas continuer à accueillir sur notre territoire ‘toute la misère du monde »

L’auteur de l’ouvrage L’équilibre est un courage entend également « renvoyer dans leurs pays d’origine sans délai les imams radicaux qui prêchent chaque vendredi des propos inacceptables et provocateurs, haïssant la France et endoctrinant une partie de leurs fidèles ».

Et l’ancien élève de l’École spéciale militaire de Saint-Cyr de s’interroger : « Jusqu’à quand va-t-on supporter cela plus longtemps, avant que la population française elle-même ne cherche à se faire justice ? » 

S’il estime que l’État doit fournir aux hommes et aux femmes ayant vocation à protéger la nation les moyens d’accomplir leur mission, qu’il s’agisse des « services de renseignement », des « forces de sécurité » ou de « ceux qui de près ou de loin participent à l’éducation de notre jeunesse », Philippe de Villiers considère également que les pouvoirs publics doivent faire preuve de fermeté en matière d’immigration.

« Nous ne pouvons pas continuer à accueillir sur notre territoire ‘toute la misère du monde’, première proie pour les islamistes radicaux », conclut le général de Villiers.

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